EXCLU - L’ancienne ministre Ségolène Royal critique vivement sur RTL la Une de "Playboy" avec Marlène Schiappa: "Je désapprouve , elle est mère de famille!" - Regardez
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00:00 fait grincer beaucoup dedans cette une de Marlène Schiappa sur Playboy.
00:03 Ça vous a choqué ces Golen Royale ou pas ?
00:05 Choqué non mais je désapprouve.
00:07 Je désapprouve.
00:09 Je désapprouve pour plusieurs raisons d'abord parce que
00:12 il y a l'utilisation du drapeau français, ça je trouve que c'est un peu décalé.
00:15 Il y a ensuite le fait de relancer un journal dont le fondateur est un sale type
00:21 qui a quand même été poursuivi et soupçonné d'organiser des soirées avec des agressions sexuelles.
00:28 Et puis troisièmement c'est un support qui transforme le corps des femmes en marchandises.
00:33 C'est un support qui vend des images de femmes nues qui est vendu pour ça.
00:36 Les photos de Marlène Schiappa sont très soft, on pourrait contester la qualité artistique mais elle reste très habillée.
00:42 Le fait même de dire, j'ai entendu plusieurs ministres dire "non mais rassurez-vous elle n'est pas toute nue".
00:46 C'est du délire là, allô la terre là où on est.
00:50 Ils sont en train d'expliquer que c'est bien parce qu'elle n'est pas toute nue.
00:53 Vous vous rendez compte ? Même pour elle.
00:55 Comment est-ce qu'on peut ? Et puis elle est mère de famille.
00:58 Comment on peut dire après aux petites filles "respectez-vous, ne vous déshabillez pas sur les réseaux sociaux"
01:03 si vous avez une femme ministre qui pose dans un journal où il y a des femmes nues et qui est vendue pour ça ?
01:08 Non.
01:09 Elle a dit qu'elle fait sauter justement un tabou, que c'est sa liberté de femme.
01:11 Moi je suis pour les tabous, figurez-vous. Je suis pour les bons tabous.
01:15 Parce que ce mythe qui consiste à dire "il n'y a pas de tabou", c'est la loi du plus fort, c'est le grand n'importe quoi, c'est l'absence de limites.
01:21 Mais non, il y a des bons tabous et il y a des mauvais tabous.
01:24 Et celui-là c'est un bon tabou, le fait de dire "non, je ne vais pas dans un journal qui vend le corps des femmes comme une marchandise"
01:30 et en plus elle est ministre.
01:31 Ça vous fait au moins un point commun avec Elisabeth Borne, qui n'a pas du tout aimé,
01:34 elle a fait savoir à l'intéressé qu'elle n'avait pas apprécié.
01:37 En parlant de la première ministre...
01:38 Oui, écoutez, connaissant le fonctionnement interne de Matignon et des ministères
01:42 et le contrôle de Matignon sur toutes les décisions de communication,
01:46 j'ai du mal à croire qu'une décision de communication de cette importance
01:51 n'ait pas été validée par les responsables de la communication,
01:55 peut-être pas par la première ministre, mais par les responsables de la communication de Matignon.
01:59 Ce n'est pas la peine après de jouer les effarouchés.