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Transcription
00:00 Vous connaissez "Chat GPT", vous savez aussi que Sonia Mabrouk l'a même interviewée récemment sur Europe 1.
00:05 Eh bien, il s'agit d'une intelligence artificielle très perfectionnée, diffusée dans le monde entier, sauf en Chine.
00:12 Eh oui, Pékin a déjà bâti une grande muraille électronique pour bloquer des sites comme Facebook, Twitter et même Google sur son territoire.
00:18 Pas question donc de laisser passer "Chat GPT".
00:21 Mais pour ne pas louper le virage technologique, la Chine a annoncé lancer sa propre intelligence artificielle,
00:26 respectueuse de ses valeurs socialistes. La correspondance de Sébastien Le Belzic pour Europe 1.
00:31 Le gouvernement chinois vient d'imposer des règles très strictes à ces entreprises qui travaillent actuellement
00:36 sur des programmes concurrents du fameux "Chat GPT".
00:39 Les prouesses du robot conversationnel américain lancé en novembre dernier,
00:43 capable de formuler en quelques secondes des réponses détaillées.
00:46 Pékin veut encadrer cette technologie afin qu'elle reflète, je cite, "les valeurs socialistes fondamentales".
00:52 Arjun Karpal est expert des questions technologiques en Chine. Il a testé la version chinoise du programme.
00:57 Quand on lui pose des questions sur Xi Jinping ou sur d'autres sujets difficiles, elle ne sait pas quoi répondre.
01:04 Elle dit même "on n'a pas de réponse". Ça montre clairement comment ces systèmes de dialogue vont se développer en Chine.
01:13 L'objectif, évidemment, est d'interdire à cette intelligence artificielle d'énoncer la moindre critique contre le régime communiste,
01:19 d'être une sorte de robot de propagande. La Chine surveille déjà étroitement son Internet et ses médias.
01:25 L'intelligence artificielle sera elle aussi passée au tamis de la censure.
01:29 Pékin, Sébastien Le Belzic, Europe 1.

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