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NewsTranscription
00:00 A 19h10, la suite du journal d'Hélène Zellani, les trois quarts des nappes phréatiques sont à sec ou presque.
00:05 Oui, les pluies du mois de mars n'ont pas permis de recharger ces nappes phréatiques suffisamment.
00:11 Conséquence logique, un risque avéré de sécheresse cet été dans plusieurs régions,
00:16 annonce du bureau de recherche géologique et minière où Violaine Beau est hydrogéologue.
00:21 Les pluies, quand elles sont tombées, ont d'abord permis à humidifier ces sols très secs.
00:26 Puis la végétation est en train de reprendre, l'herbe a vraiment beaucoup verdi.
00:30 Donc si les arbres, si l'herbe verdit, c'est parce qu'elle pompe aussi de l'eau dans ses sols.
00:35 Donc il a fallu que la pluie passe ces deux barrières,
00:38 donc celle du sol puis celle de la végétation pour arriver à s'infiltrer en profondeur.
00:41 Et il y a des secteurs où il n'a pas suffisamment plu pour que l'eau arrive à passer ces barrières.
00:46 Donc on est beaucoup plus pessimiste que l'année dernière puisqu'on comprend que les niveaux sont plus bas,
00:50 avec un risque fort sur une grande partie du bassin parisien, notamment le sud,
00:54 sur ce qu'on appelle le seuil du Poitou, la Charente et l'ouest du Massif central.
01:00 Là on a un vraiment risque fort sur le couloir du Rhône et de la Saône également,
01:03 et jusque sur la côte d'Azur, les nappes notamment du Var qui sont actuellement très basses.
01:10 L'hydrogéologue Violaine Beau avec Louise Sally.