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Transcription
00:00 Et de 12 à la veille du verdict du conseil constitutionnel, les syndicats ont essayé de maintenir la pression.
00:05 Oui mais il est clair que la mobilisation marque le pas après quasiment trois mois de conflit à Paris.
00:11 La CGT annonce donc 400 000 manifestants, la préfecture de police 42 000.
00:16 Alexandra Gégy, vous êtes dans le cortège parisien, place de la Pastille, la manifestation est en train de se disperser.
00:25 Oui et les tensions sont fortes entre les forces de l'ordre et les manifestants, beaucoup de projectiles lancés vers les CRS
00:31 qui utilisent une quantité importante de gaz lacrymogènes.
00:34 J'ai également vu des pompiers secourir un blessé à terre. Certains manifestants prennent peur et décident de partir,
00:40 d'autres sont déterminés à rester.
00:43 Philippe, pancarte retraite à 45 ans à la main, a peur que ce soit la toute dernière journée de mobilisation.
00:48 Oui ça s'essouffle mais on s'aperçoit qu'il y a quand même du monde. De toute façon fallait le faire jusqu'à aujourd'hui.
00:54 Voilà parce que ça passait au conseil constitutionnel, après on verra. Si l'intersyndicale ne lâche rien, on lâche rien.
01:00 Mais pas question d'arrêter la mobilisation si le verdict ne va pas dans leur sens, explique Victor, 34 ans.
01:07 C'est clair que la grève coûte cher à beaucoup de monde qui est participé à tous les jours de grève.
01:11 Elle a dû coûter je sais pas entre 1000 et 1500 euros. J'espère d'autres manifestations, peut-être pas avec des grèves, peut-être en week-end.
01:19 Pour Cléo, la mobilisation pourrait même se radicaliser dans les prochains jours.
01:24 Si la décision est défavorable demain, ça va péter. C'est même difficile de péter encore plus que maintenant mais ça va être terrible.
01:29 Si le conseil constitutionnel se rattache à une réforme qui est impopulaire, j'espère qu'on saura leur faire entendre encore plus notre volonté.
01:36 L'intersyndicale doit se réunir ce soir pour préparer sa réaction en amont des décisions du conseil constitutionnel de demain.
01:44 Alexandra Gégiésus est justement au paro palais royal qui abrite le conseil constitutionnel.
01:50 Oui, lieu très symbolique évidemment. Des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre plus tôt dans la journée.
01:57 Si bien que ce soir les lieux sont bouclés. Simon Bourtambour.
02:02 Oui, ici impossible de s'approcher des grilles du conseil constitutionnel.
02:07 L'arrie de Montpensier est désormais fermé depuis 18 heures. Les rassemblements sont même interdits ici aux abords du palais royal.
02:14 Conséquence d'un arrêté demandé par Gérald Darmanin lui-même et promulgué par le préfet de police de Paris.
02:20 L'avis du conseil constitutionnel sur la réforme des retraites est évidemment attendu par tous.
02:25 Il sera rendu public demain dans la soirée. Alors inutile de dire que c'est ici que se cristallisera les tensions dans les prochaines heures.
02:32 Déjà cet après-midi, manifestants et CRS se sont fait face à seulement quelques mètres de l'entrée du conseil constitutionnel.
02:39 La situation a été maîtrisée par les forces de l'ordre qui ont essuyé quelques jets de projectiles sans pour autant répliquer.
02:45 Plus tôt ce matin, une petite centaine de manifestants a déversé des poubelles sur la chaussée.
02:50 Retour au calme désormais. Plusieurs appels aux manifestations sont lancés sur les réseaux sociaux.
02:55 Mais ici les rassemblements sont bel et bien interdits jusqu'à samedi 8 heures.
02:59 Simon Bourtambour devant le conseil constitutionnel.

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