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À CHAUD
- Les poubelles s'entassent à Saint-Etienne et les éboueurs n'ont toujours pas prévu de reprendre le boulot. Ils dénoncent un manque de dialogue efficace avec les élus.

- Les fossoyeurs de la Ville de Saint-Etienne, eux aussi, appellent à la grève. Ils dénoncent la disparition de leur prime d'exhumation, qui a été lissée dans le nouveau régime indemnitaire.

- Deux manifestations sont prévues ce jeudi dans la Loire, contre la réforme des retraites. À 10h, avenue de la Libération (Roanne), et 10h30 devant la gare de Chateaucreux (Saint-Etienne).

À DECOUVRIR
- Une nouvelle formation va voir le jour sur le campus de l'ISTP/IRUP. Des ingénieurs seront formés sur la Mécatronique dès la rentrée 2023.

- Saviez-vous que la maladie de Parkinson touche des patients de plus en plus jeunes ? C'est pour mieux faire connaître la maladie qu'un docteur en pharmacie est venu dans le Roannais, hier, pour la Journée mondiale de la Maladie de Parkinson.

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Transcription
00:00 *Générique*
00:15 Bienvenue dans votre JT, l'actu ce mercredi soir dans la Loire,
00:19 c'est la mobilisation des éboueurs qui se poursuit à Saint-Etienne,
00:22 les poubelles s'entassent sérieusement dans les rues,
00:24 le préavis de grève n'est pas prêt de s'arrêter,
00:26 les syndicats ne sont pas satisfaits de leurs échanges avec les élus
00:29 et réclament un dialogue concret alors que les faux soyeurs
00:32 entrent à leur tour dans le bal de la mobilisation.
00:35 Et demain ce sera la douzième journée de mobilisation
00:37 contre la réforme des retraites,
00:38 deux manifestations sont prévues dans la Loire ce jeudi
00:41 devant la gare de Châteaucreux à Saint-Etienne
00:43 dès 10h30 et 10h, avenue de la Libération à Rouen.
00:46 La colère qui reste vive contre l'utilisation du 49-3.
00:50 Et puis on vous parle de la maladie de Parkinson,
00:53 ce soir, hier avait lieu la journée mondiale sur cette maladie
00:56 et qui touche des patients de plus en plus jeunes.
00:58 Un docteur en pharmaceutique est venu parler de la maladie
01:01 mais aussi de l'importance du sport pour combattre les effets
01:04 de cette pathologie encore incurable.
01:06 Après bientôt deux semaines de grève de la part des éboueurs,
01:11 le mouvement continue et les poubelles s'entassent de plus en plus
01:13 dans le centre-ville stéphanois.
01:15 Les revendications des grévistes ne semblent pas être prises en compte
01:18 malgré un début de dialogue avec les élus.
01:20 Regardez.
01:21 170 tonnes, c'est la quantité de déchets qui s'entassent
01:24 chaque jour à Saint-Etienne depuis que la grève des éboueurs
01:27 a commencé.
01:28 Visuellement, on ne peut plus les rater
01:30 et certains stéphanois commencent à s'inquiéter.
01:32 Ça sent mauvais.
01:33 Pour l'instant, ça va pas trop parce que il fait pas trop chaud
01:36 mais ça commence à être encombrant dans les rentrées.
01:39 Moi, je me dis bientôt il y aura des rats.
01:42 On a peur pour la suite, tout ce qui est rat.
01:44 Et ces odeurs ne sont pas prêtes de partir du centre-ville
01:47 même si certains camions poubelles sont partis en tournée.
01:50 Les grévistes n'ont toujours pas eu d'accord sur les revendications souhaitées.
01:53 L'objectif c'est la réorganisation des tournées
01:56 à partir de septembre
01:59 et garder les camions qui étaient acquis jusqu'à présent.
02:03 On décide en début de semaine
02:05 si on reste sur le piquet de grève pour la semaine suivante.
02:08 Aujourd'hui, les éboueurs attendent qu'un réel dialogue s'installe
02:11 avec la métropole par l'intermédiaire d'Air-Vereno
02:14 pour que les revendications soient écoutées
02:16 et que la grève puisse s'arrêter.
02:18 Je pense qu'on n'est pas loin de trouver une issue.
02:21 Donc, cherchons à se mettre autour d'une table, discutons
02:24 et arrivons à trouver une issue.
02:26 On a eu une réunion jeudi dernier
02:29 avec laquelle on a beaucoup avancé sur la situation.
02:34 Il reste quelques détails à régler.
02:37 On voudrait finaliser.
02:40 Monsieur Reynaud parle de dialogue.
02:43 Nous l'invitons à une rencontre quand il le désire.
02:48 Et puis jeudi dernier, Denis Bariol et François Driel
02:51 étaient partis à la rencontre des agents métropolitains
02:54 responsables du ramassage des ordures.
02:56 Certains camions poubelles étaient sortis à la suite de cette réunion.
02:59 Mais ils ne représentaient qu'un seul tiers de l'effectif total.
03:02 Contacté aujourd'hui, la métropole et Air-Vereno
03:05 n'ont pas donné suite à nos sollicitations.
03:08 L'intersyndical appelle à une nouvelle journée de mobilisation.
03:11 Ce jeudi, c'est toujours contre la réforme des retraites.
03:14 A Saint-Etienne, elle partira d'ici, de la gare Château-Creux
03:17 à 10h30 pour rejoindre la place Hôtel de Ville.
03:20 Cette mobilisation prend place en amont de la décision finale
03:23 du Conseil constitutionnel qui sera prononcée ce vendredi.
03:27 Par ailleurs, le réseau STAS pourrait être perturbé à Saint-Etienne
03:30 tant au niveau des bus que des trams.
03:32 Et puis toujours dans la Loire, une autre mobilisation est attendue ce jeudi.
03:36 Elle se tiendra à Rouen, elle partira à 10h à Venue de la Libération en Coteau
03:40 pour rejoindre la place des Promenades.
03:43 Autre grosne social à Saint-Etienne, celle des agences Fossoyeurs
03:47 employées par la ville, une vingtaine d'agents chargées d'entretenir les cimetières
03:51 mais aussi des exhumations de corps dans des concessions qui arrivent à terme.
03:56 Il y a environ un millier d'exhumations réalisées chaque année.
04:00 Elles étaient payées 20 euros bruts jusqu'à présent depuis 2007.
04:03 Elles vont être désormais lissées dans le nouveau régime indemnitaire.
04:07 Les agents dénoncent donc la disparition de ces primes
04:11 et viennent déposer un préavis de grève qui devrait durer un mois.
04:15 On vous propose d'écouter leurs représentants.
04:17 Il y a un arrêté ministériel de 1982 qui stipule que les exhumations
04:23 étaient payées à 1,78 euros par acte d'exhumation.
04:27 Et localement à Saint-Etienne, il y avait eu une négociation en 2006
04:30 et 20 euros bruts avaient été obtenus.
04:33 Mais eux, ils estiment actuellement que dans le nouveau régime indemnitaire qu'on obtient,
04:37 que voilà, ces exhumations sont payées, alors que non.
04:40 Et donc ce qu'on demande, c'est tout simplement une prime qui compense,
04:43 qui est une prime fixe de 120 euros bruts par mois et par agent.
04:46 On ne fait pas un métier comme un autre, qui est très physique,
04:49 qui est très dur psychologiquement, on fait quand même des exhumations,
04:52 c'est-à-dire qu'on sort des défunts.
04:55 Alors pour l'instant, on a été reçu plusieurs fois,
04:57 notamment par le directeur général des services,
04:59 qui reste sourd à nos demandes et qui estime qu'on fait un métier
05:02 qui est pénible, mais pas plus pénible qu'un autre métier.
05:06 Alors que pourtant, moi par exemple, j'ai été embauché il y a un peu plus d'un an,
05:09 j'ai été obligé de passer une consultation devant une psychologue
05:12 si j'étais apte ou non à effectuer ce travail.
05:14 Les agents faux-soyeurs qui réclament désormais d'être reçus par le maire en personne,
05:19 Gaël Perdriot, alors que des négociations leur ont été annoncées,
05:22 mais pas avant septembre prochain.
05:24 L'actu en bref dans la Loire, c'est ce corps sans vie
05:28 retrouvé sous la bâche d'une piscine.
05:30 À Rouen, la macabre découverte a été faite au domicile de la victime.
05:34 Une mort suspecte qui a conduit le procureur de la République de Rouen
05:37 à demander une autopsie du corps à l'Institut médico-légal de Saint-Étienne
05:41 afin de déterminer les causes du décès.
05:43 Les premières constatations ne révéleraient pas de traces de chute.
05:47 On reste dans le Rouenais avec les forces vives
05:49 qui se mobilisent auprès de la première ministre
05:51 pour demander le désenclavement du territoire
05:53 et la mise en deux fois de voie de la RN7.
05:56 La CCI, mais aussi le MEDEF, la CPME et 114 entreprises du Rouenais
06:00 ont écrié à Elisabeth Borne.
06:02 Ils demandent notamment un contournement entre Mabli et Saint-Germain-les-Spinaces.
06:07 Et puis la préfecture de la Loire a fait le bilan des contrôles routiers
06:10 effectués lors du week-end de Pâques.
06:12 Dans notre département, le préfet de la Loire a procédé
06:14 à 9 suspensions de permis pour alcoolémie, 6 pour stupéfiants,
06:19 1 pour les deux conjugués et 11 suspensions pour vitesse excessive.
06:23 Ce sont donc 27 suspensions en tout qui ont été prononcées
06:27 durant ces trois jours.
06:29 Ce mardi 11 avril a eu lieu la journée mondiale de la maladie de Parkinson.
06:34 A cette occasion, les pavillons des mars de Saint-Romain-la-Motte
06:37 ont ouvert leurs portes pour un colloque où ont pu se retrouver patients et soignants.
06:41 Deux tables rondes, un point sur l'avancée de la recherche,
06:44 mais aussi deux heures d'échange sur les bienfaits du sport pour contrer la maladie.
06:47 L'agenda d'une journée bien remplie.
06:49 Guillaume Brachet, chercheur en pharmaceutique, a lui-même été diagnostiqué à 29 ans.
06:54 Et ce grand sportif s'est lancé le défi de remonter la Loire en kayak
06:57 dans l'objectif de financer ses recherches et faire connaître la pathologie.
07:01 Selon lui, le sport est un moyen primordial pour pallier la maladie.
07:05 Il y a des choses qu'on peut entreprendre pour aider à freiner un petit peu l'évolution,
07:09 notamment l'activité physique qui est vraiment au cœur de la prise en charge de la maladie aujourd'hui.
07:13 L'activité physique va permettre notamment de garder de l'autonomie plus longtemps
07:16 ou de restaurer du mouvement chez des gens qui sont en train de perdre un peu en autonomie.
07:21 Parkinson est une pathologie neurodégénérative.
07:24 Caractérisée par des tremblements ou raideurs au niveau des articulations,
07:28 cette maladie constitue un véritable handicap pour près de 200 000 Français et dont 2 000 Ligériens.
07:33 Pour beaucoup de participants, cette réunion a été l'occasion de bénéficier d'un soutien et de garder espoir.
07:39 Cette maladie vous ralentit dans vos mouvements, dans vos expressions, dans votre phrasé.
07:44 En fait, vous êtes paralysé, vous n'êtes plus maître de votre corps.
07:47 Et c'est terrible de ne pas sentir maître de son corps.
07:49 On veut faire un mouvement, on n'y arrive pas. On veut se raser, on n'y arrive plus.
07:52 Donc il faut se réhabituer. C'est quand même très handicapant à 40 ou 50 ans de réapprendre à écrire, réapprendre à se mouvoir.
08:00 Maintenant j'en parle ouvertement, mes collaborateurs sont au courant de ce que j'ai, mon management le sait aussi.
08:05 J'ai expliqué que ça fait partie de mon parcours de carrière, et puis que je m'en étais sorti,
08:09 et puis qu'on continue d'avancer, qu'il ne faut rien lâcher. Il y a de l'espoir.
08:13 Une pathologie loin des clichés, qui ne touche pas que des seniors, mais de plus en plus de jeunes adultes.
08:18 Elodie Karses a été diagnostiquée à l'âge de 32 ans.
08:22 Depuis 10 ans, elle apprend à vivre avec Parkinson.
08:25 Et c'est sur son compte Instagram que la jeune femme a choisi d'aborder le sujet.
08:29 Avec humour, elle y partage son quotidien, ses ennuis et ses petites victoires.
08:34 En fait c'est ce que j'ai. J'essaye en tout cas de faire rire ce qui me fait plaisir,
08:39 d'ailleurs c'est de faire rire les gens qui sont malades et ceux qui ne sont pas malades,
08:42 tout en leur faisant découvrir la maladie de Parkinson sous un autre angle.
08:45 Toutes les situations qui me sont arrivées, je les ai mises en vidéo.
08:49 C'est tous des histoires vécues, tout ce que j'ai eu dans ma vie avec cette maladie-là,
08:54 je le retransmet en vidéo, en grossi-centré pour faire rire le plus possible.
08:58 En France, la maladie de Parkinson est en train de devenir un véritable enjeu de santé publique
09:03 avec 25 000 nouveaux cas se déclarant chaque année.
09:06 C'est une nouvelle formation qui va s'ouvrir à Saint-Etienne.
09:10 Le campus de l'ISTP et l'IRUP, qui forment les futurs ingénieurs, notamment dans le domaine du nucléaire,
09:17 s'est associé à l'école des arts et métiers pour proposer un diplôme d'ingénieur en mécatronique.
09:22 Concrètement, les étudiants travailleront sur les innovations mécaniques des produits en entreprise,
09:27 mais aussi en prenant en compte l'empreinte carbone de ces produits.
09:31 Une formation qui ouvrira dès la rentrée prochaine et se veut inédite dans la région,
09:36 grâce à sa dimension en alternance.
09:39 Ces deux sujets, innovation et éco-conception, doivent permettre normalement de contribuer à la réindustrialisation des territoires,
09:45 d'autant plus qu'elles se situent en alternance.
09:48 L'ensemble des élèves seront en apprentissage et en alternance, en partenariat avec des entreprises locales ou nationales.
09:54 C'est une force pour l'Institut, pour l'élève et pour l'entreprise.
09:59 Pour l'Institut, parce que ça nous permet d'être à la frontière avec le monde économique et nos partenaires industriels,
10:04 de bien comprendre leurs besoins et d'être à jour sur l'aide et le soutien qu'on peut leur apporter.
10:10 C'est une force pour l'élève, parce qu'elle va se confronter à des problèmes conceptuels et scientifiques de haut niveau de l'entreprise,
10:18 et aussi à des aspects très pragmatiques, à une culture de résultats très importante au niveau de nos ingénieurs,
10:23 puisque l'entreprise demande des résultats, y compris durant la formation.
10:27 Et notez que la région Vernue-Renalp apporte un soutien financier à hauteur d'1,6 million d'euros.
10:32 30 élèves sont attendus pour cette première promotion.
10:35 Voilà, c'est la fin de votre JT. Merci de l'avoir suivi.
10:39 L'actu revient tous les soirs de la semaine à 19h sur TL7. C'est en continu sur tl7.fr.
10:44 [Musique]

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