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Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !

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Transcription
00:00 - Alors, je vous montre quand même quelques images.
00:01 Vous allez vous rendre compte de ce que c'était à l'époque.
00:03 Camille Lelouch, voilà, qui clashe les jurés de la nouvelle star
00:06 à l'époque lorsqu'elle a passé le casting.
00:07 Je vais enchaîner quelques images,
00:09 vous allez voir vraiment ce que c'était que l'époque.
00:10 Ensuite, on en parle, regardez.
00:11 - C'est cassé.
00:12 - "Remember the time we spent together, that day September,
00:17 I'm sure you can remember, after all the stuff, it's too fast."
00:22 - Ah, Camille, mais t'as pas chanté, t'as déboulé.
00:25 - C'est vrai que sans instru, c'est pas facile non plus.
00:28 - Un joli brin de voix, mais qu'est-ce que vous avez amené de neuf
00:30 à ces wagons de chanteurs qui nous endorment ?
00:35 - Je peux pas chanter devant un public, je le fais tout le temps,
00:37 devant des gens.
00:38 - OK, donc double, c'est pas pire.
00:39 - C'est juste ça, maintenant.
00:41 - C'est bien, vous ne m'écoutez pas, vous avez raison.
00:43 - Ce sera pas pour cette fois-ci, Camille.
00:45 - OK.
00:46 - OK ? - Ça marche.
00:47 - La prochaine fois, vous m'ayez pas enrhumé, comme ça ?
00:48 - Non, il n'y aura pas de projet de voix.
00:50 - Ah bon, d'accord.
00:51 - Donc, regardez derrière qu'elle en a dit quelques années après.
00:55 - Le concept, c'était quand même d'être très méchant, je trouve,
00:57 avec tout le monde.
00:58 Et en plus, ce qu'on voit quand ils font "ho ho", ils rigolent,
01:00 je vous jure, je viens de Vitry, et je te promets qu'ils ont pas fait ça devant moi.
01:03 Je me vois même petite comme ça.
01:05 - C'est du montage.
01:06 - C'est du montage, il y a personne qui fait "ho ho ho", jamais de la vie.
01:08 Franchement, j'étais triste, et surtout, j'étais vraiment là depuis 9h du matin,
01:11 j'avais 39 de fièvre, là, ça se voit pas du tout,
01:13 à part où il y a la preuve physique,
01:15 et j'avais vomi trois fois dans un seau, ça, on le dit pas aussi,
01:18 et j'étais dégoûtée, et en fait, quand il dit "c'est bon, ça sert à rien de continuer,
01:20 je vais arrêter de parler, je suis énervée", dans l'oreille,
01:22 il dit "attention, elle est très énervée".
01:24 J'entendais ça, j'allais dire "non, mais c'est bon".
01:25 Il voulait que je pleure, il s'attendait que ça, il voulait m'humilier, en fait.
01:27 Et c'était dur, franchement, c'est dur.
01:29 - Je vous en passe encore un ou deux pour que vous ayez des idées.
01:31 Là, c'était évidemment Manoukian sur "Sin des Cendres",
01:35 et après, on enchaînera sur Manoukian qui désigne Martial,
01:38 la star académique, qui chante quand même très bien, regardez.
02:05 - Vous chantez comme au 20e siècle.
02:07 - Ce que tu viens de nous proposer, pour moi,
02:08 c'est pas digne d'une demi-finale de la Nouvelle Star.
02:10 Là, tu vas avec toute une énergie, tu te jettes dans la foule.
02:12 Mais putain, cette chanson, mon pote, on l'a entendue 200 000 fois.
02:16 On était au karaoké de Saint-Julien-Molin-Molette, là, ce soir.
02:20 Et j'avais plus de plaisir à regarder...
02:22 - Comme en Brassens, Saint-Julien-Molin-Molette, bien sûr.
02:24 - J'avais plus de plaisir à regarder les breaks de batterie
02:27 de Loïc Pontieuc à t'écouter.
02:29 Qu'est-ce que tu nous proposes là-dessus ?
02:30 Rien, rien, rien.
02:32 Et en plus, tu chantes faux.
02:34 Et en plus, tu chantes faux.
02:36 Ca, c'était à l'époque.
02:38 De Vatia dit "je ne ferai plus d'émission"
02:40 parce qu'on ne peut plus dire la vérité, sa vérité,
02:42 ce qu'il considérait de sa vérité.
02:44 Dire parfois à quelqu'un, par exemple,
02:45 "arrête la chanson, c'est pas ton métier",
02:47 c'est quand même très, très dur.
02:49 Qu'est-ce que ça vous évoque, vous, Oscar ?
02:50 Est-ce que, par exemple, avec cette Nouvelle Star,
02:52 vous la trouvez trop lisse ?
02:53 Est-ce que vous aimiez cette époque-là où vous pouviez dire les choses
02:55 ou maintenant, ça vous choque ?
02:57 - Moi, je préfère, oui, dire carrément...
03:01 "T'as mal chanté, t'as mal dansé", dire...
03:03 On ne peut plus rien dire.
03:04 Mais la société est devenue lisse.
03:05 C'est pas l'émission, c'est pas la télévision, la société.
03:09 J'ai des écoles, on ne peut plus rien dire aux enfants.
03:11 - Mais vous comprenez que certains puissent dire, par exemple,
03:13 il y avait la phrase de Madonna qui avait dit
03:15 "ne jamais prendre non pour une réponse".
03:17 C'est pas parce que Manoukian te dit
03:19 "tu es un mauvais chanteur" que c'est forcément vrai ?
03:21 Et que vous pouvez aussi briser une carrière juste en...
03:24 - Amel Bent, c'est...
03:25 - Il est là pour dire ça.
03:28 - Et puis il faut que par ailleurs, la personne soit épaulée.
03:31 Vous avez dit oui, Manoukian, c'est son avis.
03:33 Tu peux aller voir ailleurs.
03:34 C'est arrivé avec Béjar.
03:36 Il a dit à une danseuse "arrête la danse".
03:39 Et 20 ans plus tard, cette fille, elle le rencontre.
03:41 Elle lui dit "M. Béjar, j'étais danseuse
03:43 et j'ai arrêté la danse à cause de vous.
03:46 Vous m'aviez dit que..."
03:47 Et il m'a dit "mais pourquoi vous m'avez écoutée ?"
03:50 - C'est génial.
03:51 Et Yanis, est-ce que cette année...
03:52 Après, j'arrive à vous, parce que je vous adore.
03:54 Est-ce que cette année, t'as senti effectivement
03:56 que les choses étaient plus lisses ?
03:57 Je vais te passer l'extrait de Laure Ballon,
03:59 qui s'en est pris un petit peu à...
04:01 Ah, pardon, on l'a pas...
04:03 On s'en souvient.
04:04 Laure Ballon, qui fait une petite réflexion,
04:07 je sais plus ce qu'elle dit à un élève.
04:09 - À Julien. - À Julien.
04:10 Qu'est-ce qu'elle lui dit ?
04:11 - Elle lui dit "Tiens-toi bien".
04:13 - "Tiens-toi bien", rien du tout.
04:15 Et après, tous les briefings,
04:17 il y avait à côté le directeur et elle pouvait plus rien dire.
04:20 Est-ce que t'es d'accord que...
04:22 Même toi, tu t'es un peu réfrénée,
04:24 tu disais pas tout ce que tu pensais.
04:25 - Alors, faux.
04:26 C'est juste que c'était édité.
04:28 Parce qu'en direct, justement, tout le monde avait un peu peur de moi
04:31 parce que c'était du direct et là, on pouvait pas me couper.
04:34 - Ouais. - Mais faux.
04:37 Moi, j'ai toujours dit ce que je pensais
04:38 et là, il y a juste même pas 50 % de ce que j'ai dit
04:41 qui est passé à l'antenne, parce que c'était un peu trop dur
04:44 pendant les évaluations, mais moi, j'ai toujours dit ce que je pensais.
04:46 - Quand Julien, par exemple, que j'aime beaucoup,
04:47 refuse de danser en talon,
04:49 il y a plein de mômes qui regardent et qui peuvent se dire
04:51 "Ça peut être pris un peu pour de l'homophobie",
04:53 on t'a pas entendu.
04:55 - Non, parce que ça, c'était pas un problème pour moi.
04:56 - Pourquoi ? - Bizarrement.
04:58 On s'attendait à ce que ça se...
04:59 Parce que c'est pas un problème, parce que moi, j'ai jamais fait ça
05:01 et j'ai jamais ramené les talons pour forcer qui que ce soit.
05:03 - D'accord. - Et en fait, je trouve
05:05 que, justement, il y a rien de pire.
05:07 C'est pas comme ça que tu fais accepter quelque chose à quelqu'un
05:09 en le forçant. - Tu as raison.
05:10 - T'es obligé de mettre des talons. Donc, en fait...
05:11 - Mais qu'est-ce qu'on a coupé, par exemple, que tu as dit ?
05:15 - Ah, ben, je sais pas, mais tellement.
05:16 Moi, je disais vraiment tout ce que je pensais.
05:19 - Mais genre, est-ce que c'était des trucs, par exemple,
05:21 "perds un peu de poids, tu pourras jamais danser", des trucs comme ça ?
05:23 - Non, c'est jamais méchant.
05:24 C'était mon opinion professionnelle sur les évals, surtout.
05:28 - Oui, mais si elle a été coupée, c'est que...
05:30 - Ben, après, je sais que, par exemple,
05:34 ils ont pas voulu montrer qu'il fallait que ce soit...
05:38 On est tous copains, tous amis entre...
05:41 - Profs. - Profs, déjà.
05:43 Donc, il y a pas une seule petite querelle qui a été...
05:45 Voilà, ça a été coupé.
05:46 - Ah, il y avait une petite querelle ?
05:48 - Hein ? - Normal, il y a une petite querelle.
05:50 - Non, mais comme je veux dire, on bosse ensemble
05:52 pendant 7 semaines, tous les jours.
05:53 - C'est pas que tu t'entendais très, très mal avec leur ballon.
05:55 - Alors, je m'entendais très, très bien avec leur ballon,
05:58 c'est avec quelqu'un d'autre que je m'entendais très mal.
06:00 - Ah, c'était l'autre, je sais plus c'était qui l'autre,
06:02 parce qu'on m'avait dit... C'était qui ?
06:03 - Euh, non, mais c'est...
06:04 J'ai eu des désaccords avec Adeline, voilà.
06:07 - Adeline, des désaccords avec Adeline.
06:09 Guylaine, alors vous, c'est hallucinant,
06:11 parce que vous avez été remplacée ensuite par une autre femme,
06:14 mais c'est des bisounours,
06:15 mais les 5 premières saisons de "Top Chef",
06:17 avec tout le talent que vous avez,
06:19 d'abord, moi, j'ai eu 2 ressentiments,
06:21 celui qu'au milieu de tous ces hommes,
06:22 un peu comme une femme policière,
06:23 fallait mettre 2 coups de rame pour justifier votre talent
06:25 parce que vous étiez une femme,
06:27 et le deuxième, on vous appelait la méchante,
06:30 mais en dehors de l'émission et dans l'émission.
06:34 - Oui.
06:35 - Est-ce que ça vous a...
06:36 D'abord, est-ce que ça vous a blessée ?
06:38 Est-ce que pour vous, c'était nécessaire ?
06:41 C'était ce qu'il fallait faire ? Vous n'avez pas eu de regrets ?
06:43 - C'était peut-être pas nécessaire,
06:45 mais j'en avais rien à faire, en fait.
06:46 - Mais...
06:48 - Vraiment.
06:49 - Oui ?
06:50 - Quand je voyais ou quand on les...
06:51 Ça m'arrivait...
06:52 "Ah, voilà, la vilaine, Guylaine la vilaine,
06:55 "Guylaine la méchante,
06:56 "Guylaine la sorcière."
06:57 C'est facile, mon restaurant s'appelle "Les sorcières".
06:58 - Oui.
06:59 - Mais en fait, je m'en foutais.
07:02 - Mais c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de choses
07:03 qui étaient coupées dans ce que vous disiez ?
07:04 Chacune fois, vous avez parlé, je crois, à un Canadien,
07:06 un truc comme ça, et vous lui avez dit...
07:08 Vous vous êtes approché, vous vous avez goûté,
07:10 vous vous avez dit "mais c'est de la merde".
07:11 Un truc comme ça.
07:12 - J'ai pas dû dire que c'est de la merde.
07:13 - Vous avez dit quoi exactement ?
07:14 - C'est pas mes expressions.
07:16 - Vous avez dit quoi exactement ?
07:17 - "Oh, certainement, va te faire voir
07:18 "parce que ça vaut rien."
07:19 - Voilà, "va te faire voir parce que ça vaut rien."
07:20 Bon, ça a été coupé.
07:22 - "C'est pareil, c'est de la merde, ça m'embête."
07:23 - Non, mais "va te faire voir parce que ça vaut rien",
07:24 sur M6, pour la ménagère, ça a été coupé.
07:25 Mais est-ce que vous trouvez que cette manière de faire,
07:28 elle est nécessaire, comme le pense Oscar,
07:31 c'est comme ça qu'on fait avancer les gens,
07:32 ou au contraire, il faut dire à la TF1,
07:34 "c'est très très bon, c'est excellent,
07:36 "mais on regardera pas ton plat."
07:37 - Non.
07:38 Moi, je suis toujours partie du principe qu'en fait,
07:42 nous, on a eu la chance de faire les premiers...
07:44 C'est un format qui avait été acheté par M6,
07:47 on était les premiers à faire ce genre d'émission.
07:50 Donc c'est très très excitant,
07:51 et puis c'est très formateur, même pour nous.
07:55 Et les gens que nous avions devant nous
07:58 étaient forcément des professionnels.
07:59 Ils travaillaient dans des restaurants
08:01 où avaient leurs restaurants.
08:02 Et donc, je vois pas pourquoi je ne pourrais pas leur dire,
08:07 "écoute, ça, j'estime que,
08:09 "il y a des gens qui vont venir chez toi pour payer pour manger ça,
08:11 "je suis pas d'accord."
08:12 - Alors j'ai une autre question.
08:13 Pourquoi est-ce qu'un "Etchebest"
08:15 qui se donne une image odieuse d'un cauchemar en cuisine,
08:17 j'adore cette émission,
08:18 c'est normal, parce que c'est "Etchebest"
08:20 qui fait "Rudyman",
08:21 mais vous, quand vous faites une réflexion désagréable,
08:24 vous êtes méchante ?
08:25 - Mais non, mais pour "Etchebest", c'est pas pareil.
08:28 Il fait le même rôle que le format anglais.
08:32 - Oui, mais...
08:33 - Donc il a repris, parce que c'était ce qu'il plaisait.
08:36 Si on met quelqu'un très moutonneux, ça va pas marcher.
08:39 - Mais vous êtes partis quand même à bout de 5 saisons,
08:40 c'est qu'il y a une raison.
08:41 - On est partis à 4.
08:42 - À 4 saisons, c'est qu'il y a une raison.
08:44 Les autres sont restés.
08:45 - On nous a pas donné de raison.
08:46 - Non, mais c'est vous qui êtes partis.
08:47 - Non, c'est tous les deux.
08:48 - Ah, c'est vous qui êtes partis ?
08:50 - Nous, on est tous partis en même temps.
08:51 - Ah, pardon, j'avais pas suivi ça.
08:52 - Il y avait Lignac, il y avait...
08:54 - Oui.
08:55 - Lignac est parti, Constant.
08:57 - Oui, Constant.
08:58 - Non, Jean-François Pierre...
08:59 - Je sais pas si on a l'extrait où vous parlez de...
09:00 - Et Thierry.
09:01 - Et Thierry Marx.
09:03 - Thierry Marx.
09:04 - Il y a des pièges, non ?
09:05 - Est-ce qu'on a l'extrait où Guylaine parle de...
09:06 - Oui, j'ai récité.
09:07 - ...chez Jordan, de la personne qu'il a remplacée ?
09:10 - Non.
09:11 - Ah non, on l'a pas.
09:12 Parce qu'après est arrivée une autre.
09:13 - Oui.
09:14 - Une autre chef, Hélène Darroze.
09:16 - Oui.
09:17 - Qui, elle, est beaucoup plus à l'américaine.
09:18 - Ah, ah, ah, ah ! Tu vois ?
09:20 - Non, elle est plus maternelle, moi, je trouve.
09:23 - Oui, elle est plus maternelle.
09:25 Et ça, vous, vous avez dit un peu, c'est pas...
09:27 C'est pas...
09:28 - Euh...
09:29 - On aime moins.
09:30 - Ouais.
09:32 - Non.
09:33 - En fait, vous pensez qu'il faut être comme dans une cuisine.
09:34 Et dans une cuisine, on va être honnête, ça gueule.
09:36 - Dans une cuisine, on est toujours un peu sur les dents.
09:39 Quand on goûte quelque chose qu'un...
09:41 Même un de nos cuisiniers a fait, on le juge.
09:44 Ce qui est normal, parce qu'après, ça va être pris par un client.
09:47 Et je pense qu'il faut savoir dire les choses.
09:50 - Alors, Oscar, ce qui est intéressant, quand même,
09:53 c'est que là, Starac, si on est honnête, là, il y a eu 7 semaines.
09:57 C'était un petit peu court.
09:58 Normalement, c'est 13 semaines.
09:59 On doit former une star en 13 semaines.
10:00 On sait tous que sur 1 000 personnes,
10:03 s'il y a une star, c'est exceptionnel.
10:05 Sinon, les autres, ben, pardon, ça sera, je sais pas,
10:07 des choristes, des ce que veux, mais être une star,
10:09 c'est quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas.
10:10 Donc, est-ce que, justement, vous pensez qu'il faut,
10:13 au contraire, être très, très dur avec eux,
10:15 parce que ce métier va l'être ?
10:16 - Il faut être dur avec ceux qui ont du talent.
10:19 - Wow ! Qui en avait, cette saison, par exemple ?
10:21 - Il faut...
10:22 Je saurais pas le nommer comme ça,
10:24 parce que je regardais "Une fois, oui", "Une fois sur deux",
10:27 mais je me souviens...
10:28 - Alors, juste comme vous avez regardé "Une fois sur deux",
10:30 qui vous avez retenu ? C'est important.
10:31 Comme ça.
10:33 - De cette génération-là, de la Starac ?
10:34 - Oui.
10:35 - Je me souviens pas son nom, une fille brune.
10:36 - Léa ?
10:37 - Avec beaucoup de cheveux ?
10:39 - Non, non, très brune, qui met un petit...
10:40 - Barbara ?
10:41 - Je pensais à Barbara.
10:42 - Enola.
10:43 - Enola.
10:45 - Enola, j'ai dit cette fille.
10:46 Et puis, il n'y a pas qu'une carrière.
10:48 Il y a plusieurs formes de carrières.
10:49 Il y a des carrières plus discrètes,
10:50 qui sont toutes aussi denses et importantes.
10:53 Mais je pense qu'on est dans un monde et dans un pays
10:57 où la rigueur n'a plus de place.
10:59 - Ça, c'est vrai.
11:00 - J'avais 20 ans.
11:01 - Hier encore ?
11:03 - Hier encore.
11:04 Hier encore, je l'ai faite.
11:05 - Ça fait 40 ans, vous voyez.
11:06 - Et j'ai créé une petite troupe, comme ça, on faisait tout.
11:09 Je faisais tout, les décors.
11:11 Je demandais des lieux de rats et tout.
11:12 Mais j'avais une exigence, j'allais dire, militaire,
11:14 il fallait qu'ils arrivent à l'heure.
11:15 - Allemand ?
11:16 - Non, je n'ai rien d'allemand.
11:18 Je suis italien et espagnol.
11:19 - C'est plaisant d'être allemand.
11:20 - Je dis tant que...
11:21 Et les comédiens français, ils se sont réunis un jour
11:25 parce que j'étais trop exigeant.
11:27 Ils me disent, voilà, on a quelque chose à te dire.
11:29 Ce n'est pas parce que tu as vécu en dictature.
11:32 - Mais non !
11:33 - Mais c'est incroyable.
11:34 - Alors, attends, Oscar, j'ai une question.
11:37 - Le professionnel...
11:38 - On ne voit pas la discipline de la rigueur.
11:41 - De toute façon, vous faites partie de ces gens, Oscar,
11:43 quand vous entrez quelque part, on vous regarde.
11:45 Vous l'avez ou vous ne l'avez pas.
11:47 Il y a Nyssa, évidemment, qui ne vous parle pas.
11:49 Mais c'est vrai qu'il y a des gens, ils l'ont ou pas.
11:50 J'ai une question, quand même.
11:51 Cette année, le prof de la Starac...
11:53 Pardon, le prof de...
11:55 - Théâtre.
11:56 - Pourquoi tu me dis pardon ?
11:57 Moi, je ne suis pas de terre.
12:00 - D'autant que tu es peut-être d'accord.
12:01 Il a été inexistant, même au montage.
12:04 - Je ne dis pas "inexistant".
12:05 - Même au montage, il était inexistant.
12:07 Et il a même donné l'idée que ça n'a aucun intérêt,
12:10 le théâtre, pour devenir une star.
12:12 "Fais-moi une tomate tromure."
12:14 "Fais-moi un arbre."
12:17 Même pour vous, on se disait...
12:19 Ils ont un peu, pour moi, infantilisé,
12:21 ridiculisé le cours de théâtre.
12:22 Est-ce que vous avez eu ce sentiment ?
12:24 Est-ce que c'est important, le cours de théâtre, dans la Starac ?
12:26 - La dernière fois que vous avez dit quelque chose comme ça,
12:28 ça m'avait blessé.
12:29 - Ah bon, j'avais dit quoi ?
12:30 Ah oui, j'avais dit que...
12:32 Ah, pardon.
12:33 - C'est à quoi ça sert, le gros théâtre ?
12:34 Écoutez, demandez à Beyoncé, à Barbara Saison
12:36 et à Alain Jaminelli à quoi ça sert.
12:38 - Vous les avez coachés ?
12:40 - Bien sûr.
12:41 - Vous avez coaché Alain Jaminelli ?
12:43 - Non, mais ces gens-là ont fait d'abord...
12:45 - Ah, bah d'accord, bah d'accord.
12:46 - D'abord du théâtre, après du Martin Graham,
12:49 pour avoir le droit de prendre un micro en main.
12:51 - Non, c'est pas moi qui l'avais dit, je me souviens très bien.
12:53 - Si, c'était vous.
12:54 - Non, ça suffit d'autorité.
12:55 Je ne suis pas un élève.
12:57 - Très, très bien, c'était...
12:59 - Sophie.
13:00 - C'était Sophie, il faut un fusible.
13:01 C'était Sophie qui avait dit,
13:02 "Un prof de théâtre, c'est souvent un acteur raté."
13:05 Et j'avais pas aimé ce que t'avais dit.
13:07 Et j'avais repris.
13:08 J'avais repris.
13:09 Non, pas forcément.
13:10 J'avais repris.
13:12 - C'est vous, vous avez un charisme incroyable.
13:14 C'est tout.
13:15 - Non, mais j'ai jamais dit ça.
13:16 - Sophie, ne reviens pas dessus, Sophie, c'était minable.
13:18 C'était minable.
13:20 - C'est bien assez douloureux.
13:21 - Oscar a tellement...
13:22 - Je suis bien d'accord avec toi.
13:23 - Non, je trouve que Oscar a tellement marqué la Sarak,
13:25 que moi, je vais en regarder la Sarak il y a 20 ans.
13:28 Mais parce qu'il a du charisme, il avait un truc.
13:30 Et puis il avait cette espèce d'énergie qui était donnée aux élèves.
13:32 Et effectivement, le prof d'après, c'était un peu plus...
13:34 - Je pense...
13:36 - Yannis, bébé.
13:37 - Déjà, j'aime beaucoup Pierre.
13:38 - C'est vrai ?
13:39 - J'aime beaucoup Pierre, c'est un mec super gentil.
13:41 - Béthier, c'est pas un métier.
13:42 - Non, non, je sais.
13:44 - Il pense à la saison 2.
13:45 - Il pense à la saison 2, là.
13:46 - Non, non.
13:47 - Attends, et pardon pour ce que je vous ai dit, Oscar.
13:49 - Mais...
13:51 - Un câlin, 5 secondes.
13:52 (rires)
13:53 (applaudissements)
13:54 - C'est quand même...
13:55 - J'en dis des conneries, hein.
13:57 Non, j'en dis des conneries.
13:58 Mais je les regrette après.
13:59 - Pas de chapeau pour moi.
14:00 - Pardon.
14:02 - Non, je disais, il s'est toujours...
14:04 Il se disait ancien timide et au final, je pense qu'il est
14:07 encore un petit peu plus timide, voilà.
14:09 C'est juste ça.
14:10 - Il sera plus bête, tu veux dire.
14:11 - Je trouve qu'il est timide encore, au final.
14:14 - J'ai l'impression qu'il était gêné d'être là, presque.
14:16 - Hein ?
14:17 - J'ai l'impression qu'il était gêné d'être là, presque.
14:19 - Il est timide.
14:20 Moi, je sais que, si on me demande très honnêtement,
14:23 je dirais qu'au final, je l'ai trouvé un peu timide, voilà.
14:25 - Mais c'était peut-être pas un homme de télé.
14:27 Il vient du théâtre, il avait les caméras.
14:29 C'est très compliqué, c'est deux mondes un peu différents.
14:31 - Mais c'est complètement différent, c'est ça.
14:34 Et je pense que...
14:35 J'ai un souvenir de Pierre.
14:36 Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais bon, c'est fait, maintenant.
14:39 J'ai un souvenir de Pierre, juste dans les loges de la Starac,
14:42 sur les primes, où on a toutes les célébrités invitées.
14:46 Moi, j'étais la première loge, donc qui passe.
14:48 Moi, ma porte est ouverte, il y a de la musique.
14:50 Il y a souvent Madonna, il y a des plumes, il y a du champagne.
14:53 Et en général, les célébrités passées me disent bonjour,
14:56 "Et ça va, Amel ? Ça va ?"
14:58 - Et lui, il lui demandait un café.
15:00 - Et lui, il était souvent dans le couloir, un petit peu...
15:03 Donc c'est vrai que je me suis aperçu qu'il était moins...
15:06 - Show-off.
15:07 - À l'aise.
15:09 - Et d'ailleurs, avant de passer à un extrait,
15:11 est-ce que, Guylaine, justement, c'est très différent...
15:14 Moi, j'ai connu des gens qui étaient très drôles dans un dîner
15:17 et une fois devant une caméra, ils ne donnaient plus rien.
15:20 Est-ce que la caméra, voilà, vous, ça vous a plutôt...
15:24 - Galvanisé.
15:25 - Merci, merci, Chantal.
15:26 - Non, elle ne me dérangeait pas.
15:27 - Non, non, elle savait se tailler à sa place.
15:28 - Vous avez un petit peu rien à foutre de rien, Guylaine, vous, j'ai l'impression.
15:31 Vous avez un petit peu rien à foutre de rien, j'ai l'impression.
15:33 - Oui, c'est ça.
15:34 - Alors, Guylaine, Raphaël Ritchie, vous vous souvenez de Raphaël Ritchie ?
15:37 - Oui.
15:38 - Il était comment dans la vraie vie ?
15:41 - Adorable.
15:42 - Superbe.
15:43 - Ah, il a réfléchi trop longtemps ! Il a réfléchi trop longtemps !
15:45 - Oh là là, tant de mal, j'ai entendu.
15:46 - Non, c'est ça, moi aussi.
15:48 Donc vous ne l'aimiez pas.
15:49 Vous nous direz tout à l'heure pourquoi vous ne l'aimiez pas.
15:51 - Regardez justement comment on était considéré, on considérait ça du harcèlement.
15:55 Aujourd'hui, ce serait du harcèlement sur les élèves, regardez.
15:57 - Ah, moi, je l'adore.
15:59 - Je suis rentrée chez moi et j'ai entendu tout un tas d'insultes
16:01 qui m'ont confirmé juste, déjà, ton...
16:04 Je suis désolée pour tes parents ou quoi, mais ton manque d'éducation.
16:07 Parce que là, c'est ton manque de respect.
16:09 Mais tu peux te marrer et tu peux prendre ton air arrogant
16:12 et si tu continues, je vais te virer de mon cours.
16:14 - Et c'est normal que j'ai eu cette réaction ?
16:15 - Alors, c'est normal.
16:16 C'est normal d'insulter les gens, sachant que ce sont des professionnels de ce milieu
16:21 et qu'on respecte les instruments.
16:23 - Moi, je suis rentrée, j'ai vu le violon, la boîte retournée, la valise dessus, bla bla.
16:27 - Merci beaucoup.
16:28 - J'ai pas envie de t'écouter, tu ne m'intéresses pas.
16:30 Je ne me fais pas insulter à 38 ans sur la 5e saison de la Star Academy.
16:34 C'est clair ?
16:36 - Alors, attendez.
16:37 Est-ce que ça, tu pourrais faire ça ?
16:39 - Mais alors, non.
16:40 Justement, ça, ça serait pas autorisé aujourd'hui.
16:42 C'est-à-dire qu'on peut...
16:44 Moi, j'étais déjà considéré comme trop grande gueule.
16:48 Alors que je suis jamais allé jusque-là.
16:51 - Je ne sais pas si c'est la question, mais est-ce que ça te choque ?
16:54 - Moi, ça me choque pas.
16:55 - C'est fini, les amis ?
16:57 - Ça me choque pas.
16:58 Après, là, je pense que c'est aussi quelque chose qui est sorti du contexte.
17:00 Donc, il faudrait voir le...
17:01 Je pense que c'est trop facile de montrer un petit extrait comme ça.
17:04 - La Raphaële Richi, on la connaît, quand même.
17:06 Elle était brutale.
17:07 - Oui, oui, je m'en rappelle très bien.
17:08 - Elle faisait pleurer pendant les visions.
17:09 - Moi, personne ne me choquait, ni elle, ni personne ne me choquait à l'époque.
17:13 Et moi, je vais même être très honnête, ça me manque, la télé de l'époque.
17:17 - Mais ça manque au public.
17:18 - C'est ça qui est intéressant.
17:19 Elle te manque, mais tu ne pourrais pas le faire.
17:21 Oscar, quels sont les chroniqueurs ?
17:23 Et puis après, j'ai une question pour Oscar Sisto.
17:26 Déjà, c'est bizarre, cette haine avec Raphaël.
17:29 - Non, je l'aime profondément.
17:30 - Vous la détestiez ?
17:31 - Non, du tout.
17:32 - C'est fou, ça, quand même.
17:34 - Pourquoi tu veux verbi...
17:35 - Incroyable.
17:36 Alors, question.
17:37 - Les poissons, c'est ça.
17:38 - C'est que je suis poisson ?
17:40 Oui, c'est tout.
17:41 - Est-ce que vous ne croyez pas tous que si justement,
17:43 Etchebes est si populaire, c'est parce qu'il est le seul
17:45 à penser que le monde est en très dur, il faut y préparer les jeunes
17:48 et que ça ne sert à rien d'être un bisounours ?
17:51 - C'est ça.
17:52 - Je pense que c'est pour ça qu'il est aussi célèbre.
17:54 - Mais surtout, ce ne sont pas forcément des jeunes chez Etchebes.
17:56 C'est aussi des créateurs d'endroits.
17:57 - Bien sûr.
17:59 - Et il vient visiblement les aider vraiment à créer leur business.
18:01 Là, ce sont des artistes qui sont appelés normalement à devenir des grands artistes.
18:04 Donc, il faut être dur avec eux.
18:05 - Et surtout, là où tu as tout compris, c'est que parler à un membre de 16 ans
18:09 et qui a 40 ans, c'est pas... - Mais bien sûr.
18:11 - Assieds-toi, pardon.
18:12 - Qui sait ?
18:13 Ça fait une heure que ça parle dans les couloirs et tout.
18:15 S'il y a une émission concurrente, vous me le dites.
18:17 Oui, parler à des enfants de 16 ans, c'est pas la même chose.
18:21 Ils sont beaucoup plus fragiles, beaucoup plus...
18:23 C'est des éponges, donc on peut les abîmer beaucoup plus.
18:25 - Oui, après, moi, perso, la danse, il n'y a pas grand-chose dans la vie
18:31 où je peux dire ça, je connais, je sais de quoi je parle.
18:33 La danse, je sais de quoi je parle.
18:35 J'ai grandi dans la danse, ma mère est prof de danse,
18:37 je suis prof de danse.
18:38 J'ai pas peur de dire mon avis, de dire ce que je pense, de conseiller.
18:42 Mais après...
18:43 - On se fait un petit "echabèste" juste pour le fun.
18:46 - J'adore.
18:47 - Un quoi, il a dit ?
18:48 - Un petit "echabèste".
18:49 - Farci, chou, foie gras.
18:50 Est-ce que t'as vraiment le sentiment que ça, c'est un pigeon
18:54 qui est farci avec du chou et du foie gras ?
18:56 - Non, c'est pas la version classique.
18:59 J'ai revisité...
19:00 - On s'en d... !
19:01 On a demandé un pigeon farci avec du chou et du foie gras.
19:04 Voilà ce qu'on demande.
19:05 - C'est court.
19:06 - Guylaine, on vous propose Top Chef cette année, vous y allez ?
19:09 - Je ne sais pas.
19:10 - Ça veut dire oui ou non ?
19:12 - Je ne sais pas.
19:13 - Même avec un beau chèque ?
19:14 - Je ne sais pas.
19:15 - Starac II, on est d'accord ?
19:16 - Je ne sais pas.
19:18 - Arrête-toi.
19:19 - On sent que ça négocie, en ce moment.
19:21 - Enfin quelqu'un d'honnête, on vous propose d'aller sur la nouvelle Starac cette année, vous y allez ?
19:24 - Je ne sais pas.
19:25 - Arrête !
19:27 C'est un oui !
19:29 (Musique)

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