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Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national, s'est exprimée ce mardi soir en direct après sa rencontre avec la Première ministre, Élisabeth Borne, à Matignon.

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Transcription
00:00 si le conseiller constitutionnel dit qu'elle est effectivement validée,
00:03 est-ce que ça changera quelque chose pour vous ?
00:05 — Ça changera quelque chose, hélas. C'est la fin du processus. C'est bien regrettable.
00:12 Je crois assez peu au référendum d'initiative partagée. Vous savez ce que je pense ?
00:17 En fait, c'est une arnaque démocratique qui consiste à canaliser la colère des Français
00:22 en leur faisant chercher des signatures pour que uniquement l'Assemblée nationale et le Sénat
00:27 soient saisis à nouveau du même texte. Donc ça n'entraîne pas un référendum.
00:31 Il faut que tous les Français le sachent. Et ce sera après, par le vote,
00:36 que les Français pourront exprimer leur contestation et du fond et de la forme.
00:43 — Madame, est-ce que vous pensez au ralentissement parlementaire ?
00:45 Ou d'athomie ? Est-ce que vous tenez d'en dire plus ?
00:47 — Non, je peux pas vous en dire plus. La première ministre annonce un ralentissement
00:52 du rythme manifestement des textes présentés à l'Assemblée nationale. J'en suis pas très étonnée,
01:00 puisque j'avais entendu le président de la République – et ça n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd –
01:05 nous expliquer qu'on était dans un pays où trop de réformes passaient par la loi.
01:09 Il me semblait que c'était le fondement du fonctionnement démocratique, que les réformes passent par la loi.
01:14 Mais il semble qu'ils veuillent limiter en réalité les votes qui pourraient intervenir à l'Assemblée nationale.
01:24 C'est un autre moyen de contourner le peuple. Je suis pas sûre que ce soit le bon médicament,
01:31 voyez-vous, pour soigner la crise démocratique que ressentent les Français aujourd'hui.

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