Retrouvez le replay de l'après course de Ça va frotter du 07/04/2023.
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00:00 Nous on est juste à côté de la ligne d'arrivée sur le plateau de Savas-Frottet
00:03 et on va évidemment regarder les coureurs qui arrivent encore au compte-gouttes.
00:07 Il y a vraiment eu beaucoup beaucoup de grabuge avec ce passage à six reprises dans la côte de Gazonfier,
00:11 dans le circuit également. On est encore en train de se congratuler, on prend le temps.
00:15 C'était la dernière étape aussi donc bien sûr on s'avoue.
00:18 Juste Dversn qui fait quand même le doublé entre la Route Adélie vendredi dernier et aujourd'hui cette étape.
00:24 On est quand même plutôt pas mal du côté de ce coureur en une semaine là.
00:27 Ouais on est pas mal du tout, on est aussi pas mal vu le dernier tour qu'il a fait.
00:32 On le rappelle à l'amorce du dernier tour à la cloche, il n'était pas devant.
00:34 C'est le seul coureur à avoir pu faire le saut avec le groupe de tête.
00:38 Et dans le final il a été très solide, il est resté bien positionné et il vient régler tout le monde au sprint.
00:43 Chapeau ! Chapeau ! Honnêtement il confirme effectivement sa belle victoire à la Route Adélie.
00:47 Voilà encore une fois on l'a dit, je crois qu'on en avait parlé en début de ce Région Pays-de-la-Loire-Tour,
00:52 l'équipe Uno-X qui nous sort à chaque fois des jeunes talents.
00:54 Là on en a peut-être un encore sous nos yeux aujourd'hui.
00:56 Ouais attention également Pierre, ça vous impressionne de le voir comme ça remporter quand même deux jolis tours.
01:02 Enfin c'est pas n'importe quelle étape qu'il gagne sur le Région Pays-de-la-Loire-Tour aujourd'hui.
01:05 Deux courses très difficiles qu'il a remportées, le Grand Prix de Vitrée on sait c'est une course qui se fait au courage.
01:10 Et ici c'est la même chose, c'est vraiment au courage.
01:13 Il a fait un effort pour revenir sur le groupe de tête impressionnant, il a bouché encore un trou.
01:18 Et derrière il nous sort un sprint à décoiffer, donc franchement chapeau à l'équipe Uno-X.
01:23 La route Adélie qui avait été disputée, c'est vrai, la semaine dernière.
01:27 Il y avait déjà eu Kevin Vauclin qui était vraiment à son avantage et qui avait dynamité le peloton.
01:31 Tiens regardez derrière nous, vous allez le voir passer au niveau du plateau entre nous.
01:36 C'est un bon groupe là qui est en train d'arriver.
01:38 On aperçoit des coureurs comme Benjamin Thomas notamment, qui est ici, David Etchimolaye également.
01:43 Ça c'est un groupe de coureurs qui finit...
01:45 On a vu Cyril Barthe aussi dans ce groupe.
01:47 Ah oui, qui avait chuté à 7 minutes 30.
01:50 Et on va en avoir d'autres, certainement des coureurs qui vont passer encore.
01:53 Il y a les ambulances aussi.
01:54 On vous fait vivre le live en même temps puisqu'on est juste à côté de la ligne d'arrivée.
01:59 On va écouter Ben Nilly au micro de Charles-Antoine Norat.
02:02 Ben, quelle journée difficile pour vous.
02:09 Avec tous ces attaquants, vous avez été probablement le plus vaillant.
02:16 Oui, c'est vrai qu'il fallait absolument être agressif et je l'ai été avec Alexander Cobb.
02:21 J'espérais vraiment m'imposer aujourd'hui.
02:23 Mais bon, dans ce groupe, je n'ai pas pu faire mieux.
02:28 C'était difficile peut-être avec Marin qui était derrière.
02:32 Oui, en réalité, on était deux à pouvoir espérer la victoire aujourd'hui.
02:36 La présence de Cobb a ajouté à la difficulté, mais bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:46 Je crois que le meilleur a gagné tout simplement aujourd'hui.
02:49 On l'a vu attaquer dans la côte de Gazonfier.
02:52 Ben Nilly, on a vu également Alex Hordorcamp tenter des choses.
02:55 Et puis Kevin Vauclin, podium final pour Valentin Ferron.
02:59 Ici, c'est un joli résultat aussi.
03:01 Valentin qu'on a vu offensif dès la première étape, Pierre, on s'en souvient.
03:04 Oui, Valentin, il a été chercher les bonifications.
03:06 On lui a dit avec les bonifs, si tu es bien, tu seras dans le top 10.
03:09 Il a fait un petit peu plus que ça.
03:11 Vraiment, chapeau, belle performance.
03:14 Ne pas oublier le travail de son équipier, Lorenzo Manzin, qui a fait un gros, gros travail.
03:18 Et s'il échappait, va au bout, peut-être grâce au travail de Lorenzo.
03:21 Allez, on va aller écouter Alexander Kamp, qui est en direct au micro de Charles-Antoine Norat.
03:25 Alexander, comment vous avez réagi aujourd'hui dans ce groupe ?
03:29 Au final, c'était vraiment difficile de le faire, mais...
03:31 Ça a été difficile pour vous quand même ?
03:33 Oui, parfois, c'est impossible, c'est possible.
03:36 De temps en temps, l'impossible devient possible.
03:38 J'ai pris mon chance.
03:39 Quand je les ai vus aller au labo, je n'ai pas hésité.
03:43 Alors évidemment, il y a une part de chance là-dedans,
03:46 mais il fallait surtout surveiller exactement les attaques des uns des autres.
03:49 L'entente n'était pas très bonne dans ce groupe.
03:56 J'avais surtout pointé Ben Ely, parce que je le trouvais très offensif.
04:00 Alors il y avait ceux qui visaient le victoire d'étape, ceux qui visaient le classement général.
04:05 Ce n'était pas simple à gérer.
04:07 Mais j'ai réussi à concrétiser cette ambition.
04:11 Je savais que le bonus second, au début, ça ne m'intéressait pas.
04:15 J'ai dû faire un échec pour...
04:17 Oui, en plus, il y a eu des modifications, c'est vrai.
04:19 Au départ, ça a accentué un petit peu mon retard au classement général.
04:22 Une autre chose, c'est de l'exécuter.
04:24 Alors il y a eu une chose de faire des plans à l'arrivée,
04:26 puis ensuite de passer à l'exécution.
04:29 Ce n'était pas simple.
04:31 Mais parfois, vous avez besoin de chance, tout simplement, et j'en ai eu.
04:37 Il est modeste, quand même, Alexander Kamp.
04:41 Allez, on accueille Kevin Vauclin qui est avec nous.
04:45 C'est Christophe Riblon qui se charge de lui.
04:47 Montrez où est le micro.
04:49 Il y a ma gourde devant, ça ne va pas du tout.
04:51 Je ne vous ai pas du tout facilité la tâche.
04:53 Une catastrophe. Merci beaucoup d'être venu, Kevin.
04:55 C'est quoi le sentiment, là ?
04:57 Un peu mitigé. Quand on voit la semaine, c'est dommage de louper la gang de si peu.
05:01 Il y a eu des chutes, évidemment.
05:03 Comment vous vous êtes senti physiquement ?
05:05 Est-ce que vous étiez à 100% ?
05:07 Non, je n'étais pas à 100%.
05:09 Je n'avais pas la respiration à fond.
05:11 Quand on perd au moins 5-10%, c'est toujours compliqué de se battre.
05:15 Mais c'est satisfaisant. Je suis à l'avant et je joue la gang.
05:17 Ce n'est que partie remise.
05:19 J'aimerais qu'on revoie une image ensemble qui se passe juste après la ligne d'arrivée.
05:23 Puis je vais laisser Pierre et Christophe vous parler.
05:25 Vous allez voir quelqu'un qui vient de s'imposer.
05:27 Je crois que vous étiez encore ensemble la semaine dernière.
05:29 Comment c'est qu'on ne peut plus vous quitter, le vainqueur du jour et vous ?
05:31 Oui, ça fait un peu comme Nessel Paulus et Esquelmozo depuis le début de saison.
05:35 On est toujours ensemble.
05:37 Pierre, Christophe ?
05:39 Je laisse...
05:41 Regardez, c'est l'image de Kevin qui vient le saluer.
05:47 Vous dites quelque chose ?
05:49 Deux fois, ça fait deux fois qu'il me bat.
05:51 Jamais deux sans trois, mais la troisième, tu n'auras pas.
05:53 C'est ça que tu as l'idée.
05:55 Christophe ?
05:57 Il nous l'a confirmé. J'avais le sentiment que sur le final,
05:59 on dit au millimètre, ce n'est pas vraiment le bon terme,
06:01 mais en tout cas, que tu étais plus sur la défensive.
06:03 Tu ne te voyais pas attaquer.
06:05 Il y a eu assez de ressources. Les deux chutes en début de cette course ont été fatales.
06:09 Oui, c'est ça.
06:11 Je sentais que Benelli et Camp étaient vraiment forts.
06:17 Je savais que je ne pouvais pas aller plus vite qu'eux.
06:19 C'était prendre trop de risques.
06:21 Autant essayer de faire vers la fin.
06:23 C'était en faux plein montant. On ne sait jamais.
06:25 Tout peut arriver.
06:27 J'ai essayé de me battre avec les forces du jour.
06:29 Je pense que je me suis plutôt bien sorti.
06:31 Pierre, quel talent ce Kevin Vauclin.
06:33 C'est sûr. J'ai eu l'occasion l'année dernière,
06:35 autour du Luxembourg et en fin de saison,
06:37 de courir à plusieurs reprises avec lui.
06:39 Contre lui ?
06:41 Contre lui, oui.
06:43 Je tiens à le féliciter pour cette semaine.
06:45 Il a chuté à deux reprises.
06:47 Il est reparti au combat.
06:49 Il aurait pu baisser Pavillon.
06:51 Je pense que cette expérience, il faut garder du positif.
06:53 Sur les grands tours que tu vas faire bientôt,
06:55 il y aura des chutes.
06:57 Il y aura des moments difficiles.
06:59 Tu auras déjà eu une expérience de ça.
07:01 Il faut se servir de cette expérience.
07:03 Je pense que c'est un apprentissage douloureux,
07:05 mais un apprentissage utile.
07:07 Merci. C'est ce que je pensais aussi.
07:09 Essayer de me battre au maximum
07:11 pour montrer à mes équipiers et à l'équipe
07:13 que même s'il y a des pépins,
07:15 comme on a eu au Paris-Nice,
07:17 je peux toujours être là et essayer de me battre
07:19 jusqu'au bout pour passer la ligne en premier.
07:21 Je vais vous libérer, mais rappelez,
07:23 c'est une saison particulière pour vous.
07:25 C'est un peu la première saison où vous avez
07:27 autant de responsabilités, un leadership
07:29 que vous assumez, qui vous va.
07:31 Ça se démontre aussi à travers des courses
07:33 comme celle d'aujourd'hui.
07:35 L'équipe me fait vraiment confiance.
07:37 J'aime vraiment beaucoup ce rôle.
07:39 J'essaie de le montrer à 100%.
07:41 Comme on dit,
07:43 les anciens de l'équipe m'aident beaucoup.
07:45 L'image de Maxime Boué, Laurent Pichon,
07:47 ils me placent tout le temps comme il faut,
07:49 ils me canalisent. Ça me permet de prendre
07:51 beaucoup d'expérience en peu de temps.
07:53 Des courses comme cette semaine
07:55 avaient beaucoup de gros pépins, à la limite de bâcher.
07:57 Ça me permet aussi de passer des caps
07:59 qu'il faut passer pour espérer jouer
08:01 au niveau World Tour
08:03 vraiment à l'avant.
08:05 À la limite de bâcher, à la limite d'abandonner,
08:07 et là on se retrouve à jouer la gagne
08:09 dans la dernière étape. Merci beaucoup Kevin Vauclin.
08:11 On a hâte de vous retrouver à nouveau
08:13 sur le plateau de "Ça va frotter".
08:15 À la semaine prochaine, non ? Grand Besançon et Jura, non ?
08:17 Oui, c'est ça.
08:19 C'est votre pronostic déjà ?
08:21 Je dis juste qu'on le reverra.
08:23 Vous êtes le pronostic.
08:25 Merci à Christophe Ribeland et Kevin Vauclin
08:27 pour vendredi prochain. En plus le vendredi, ça a l'air de vous réussir.
08:29 Allez, on se quitte quelques instants et puis on se retrouve sur la chaîne "L'équipe, ça va frotter".
08:31 C'est pas fini.
08:33 Frédéric Vernès
08:43 qui s'est imposé ici pour l'équipe
08:45 Uno-X au Mans pour la dernière étape du Région Pays de la Loire Tour.
08:47 On était ensemble depuis mardi.
08:49 C'est fini ! Ça y est, le classement général
08:51 file vers Alexander Kamp,
08:53 lui qui était aussi juste derrière.
08:55 Vous l'apercevez derrière le vainqueur du jour.
08:57 Mais nous, on continue d'accueillir
08:59 des invités sur le plateau avec Paul Penouette
09:01 qui est avec nous cette fois.
09:03 Paul, bonjour. Vous avez vu ce cadre ?
09:05 C'est beau, hein ?
09:07 Bonjour Paul. Ça fait un an seulement,
09:09 même pas, que vous êtes en World Tour. Ça fera un an en août.
09:11 Et là, vous avez savouré
09:13 le monde dans cette montée
09:15 de gazon fier.
09:17 Oui, c'était juste incroyable. Le monde ici,
09:19 quand on est arrivé déjà au premier tour,
09:21 ça fait vraiment plaisir et ça pousse
09:23 vraiment à donner le maximum.
09:25 Ça fait vraiment plaisir.
09:27 Vous avez fait un sacré truc. Vous avez vachement résisté.
09:29 C'était pas facile. Vous avez vu les noms qu'il y avait avec vous dans cette poste ?
09:31 Oui, c'est pour ça que je suis parti.
09:33 Quand les gros noms sont partis devant,
09:35 je me suis dit que c'était le bon coup.
09:37 J'ai essayé de bien organiser dès le départ
09:39 parce que tout le monde était un peu à fond.
09:41 Moi, le premier, mais il fallait vraiment qu'on s'organise.
09:43 J'ai bloqué malheureusement à deux tours
09:45 de l'arrivée. Les gars étaient vraiment super forts
09:47 dans la coute de gazon fier.
09:49 Ce qui était dur, c'est que ça ne basculait pas juste après.
09:51 Dans la tête, c'était vraiment dur.
09:53 Vous saviez depuis mardi que vous alliez peut-être avoir votre chance
09:55 aujourd'hui ?
09:57 Non, pas du tout. On était ici venus
09:59 avec une belle équipe
10:01 autour d'Arnaud pour essayer de se courir au maximum.
10:03 Malheureusement, on n'a pas réussi
10:05 à faire ce qu'on voulait
10:07 pour ce...
10:09 pour qu'on n'était
10:11 venus en tout cas.
10:13 Je savais que Seb Joly,
10:15 le directeur sportif, m'avait dit que
10:17 c'était une course difficile qui pouvait
10:19 bien me convenir si tout se goupillait bien.
10:21 J'avais la patte depuis hier.
10:23 Les sensations revenaient bien.
10:25 Quand les gros sont sortis,
10:27 j'ai essayé dessus
10:29 sans penser à ce qui allait se passer après.
10:31 C'est moi qui vais le dire, Arnaud démarre un peu en méforme
10:33 en tout cas sur cette course
10:35 qui d'ailleurs ne participera pas à Paris-Roubaix
10:37 dimanche. C'est aussi pour ça qu'on peut le dire comme ça.
10:39 Christophe, sympa de voir Paul Pénouette
10:41 comme ça. Vous avez dit quoi avec Pierre ?
10:43 Vous n'avez pas regardé en disant "Paul Pénouette, il est là ?"
10:45 Nous, on comptait sur lui
10:47 depuis le début de la semaine.
10:49 On était plutôt contents de le voir à l'avant.
10:51 Les deux derniers tours ont été trop difficiles.
10:53 On l'a senti ce matin, le changement
10:55 de stratégie de la Groupama FDJ.
10:57 On s'était posé la question même déjà hier et avant-hier.
10:59 Et bien voilà, maintenant...
11:01 Comment dire ?
11:03 Il a aujourd'hui pris ce rôle-là
11:05 de leader. Il faut que ça se concrétise
11:07 sur d'autres courses. Deuxième sprinter
11:09 de la Groupama FDJ cette année.
11:11 Deuxième sprinter. Il a fait des très beaux résultats
11:13 cette année. Je me souviens au Tour de Nuremberg,
11:15 notamment, si je ne me trompe pas.
11:17 Donc, il y a un bel avenir
11:19 pour Paul. Et en plus, je pense
11:21 que dans l'avenir, ce type de circuit même sur lui,
11:23 c'était un petit peu dur. Honnêtement, il a
11:25 un vrai profil de puncher. Je le vois là pour la première fois
11:27 en vrai, devant moi.
11:29 Il y a des belles choses à faire sur ce type de circuit
11:31 dans l'avenir. Il est né en décembre 2001.
11:33 Il a encore le... Ça, vous n'étiez pas obligé de le dire.
11:35 Pierre ?
11:37 Oui, belle prestation.
11:39 On attendait.
11:41 On attendait que tu aies la carte blanche.
11:43 Et moi, vraiment, ce que j'ai vu,
11:45 c'est que tu avais l'œil de la trajectoire.
11:47 Tu es arrivé en tête...
11:49 Au pied de gazon fier. Au pied de gazon fier pour ne pas perdre de vitesse.
11:51 Tu es arrivé au pied de gazon fier
11:53 dans les premières positions parce que tu savais
11:55 que tu allais reculer. Un peu de métier.
11:57 En tout cas, d'avoir...
11:59 de rentrer sur Konovalovas qui te fait
12:01 le tempo, ça a dû être une petite sensation
12:03 Konovalovas avec l'expérience qu'il a,
12:05 le nombre de kilomètres
12:07 de grands tours qu'il a roulés. Toi,
12:09 jeune coureur, qu'est-ce que ça t'a fait de
12:11 Konovalovas qui se met à ton service ?
12:13 Franchement, c'était un truc de fou. On se connaît
12:15 depuis maintenant un peu plus d'un an avec Kono.
12:17 On a passé toute la dernière
12:19 semaine ensemble. On était à l'hôtel parce qu'on est restés
12:21 sur place ici après
12:23 les courses. On a passé des très
12:25 bons moments ensemble avec Miles également.
12:27 Il marchait très fort aussi.
12:29 Quand on a vu qu'il était en échappée, c'était super pour nous.
12:31 Quand j'ai entendu à l'oreillette "Kono,
12:33 relève-toi tout de suite" et qu'au final, je lève la tête
12:35 et il se relève tout de suite, c'est juste incroyable.
12:37 Il a 37 ans, énormément d'expérience.
12:39 Il me fasse confiance.
12:41 C'était énorme et je le remercie.
12:43 Il y a Patrick Chassé qui a une question pour vous et après, je vous libère.
12:45 Oui, vous voulez
12:47 une question sérieuse ou pas sérieuse ? Pas sérieuse.
12:49 Ah mince ! Pas sérieuse. Ils ont essayé
12:51 de me faire dire "toute la semaine,
12:53 Pog plan de couette" en me mettant une bouteille d'eau
12:55 sur le nez. Eh bien, je tiens à dire que je
12:57 ne l'ai jamais fait, ce lapsus.
12:59 Est-ce que vous n'êtes pas un tout petit peu
13:01 enflammé ? Je ne sais plus si c'était à 3-4
13:03 tours de la fin quand Brian Coquart a
13:05 aidé dans la côte de Gazanfion. On vous a vu
13:07 passer vigoureusement en tête. Est-ce que vous ne l'avez
13:09 pas un peu payé par la suite ?
13:11 Oui, c'est des efforts
13:13 forcément qui restent dans les jambes.
13:15 Dans tel pourcentage
13:17 qu'on soit en tête ou derrière,
13:19 l'effort est le même. Je savais que
13:21 ça se faisait à la pâte et si je craquais,
13:23 je craquais. C'était moi.
13:25 Je n'étais pas le plus fort.
13:27 L'effort qu'on fait derrière, ça fait
13:29 peut-être même encore plus mal parce qu'on n'est pas
13:31 prêt mentalement. Alors que quand on le fait
13:33 on le fait.
13:35 On le fait.
13:37 Paul, j'ai une toute dernière question.
13:39 Programme 13 accès Coupe de France
13:41 sur ces prochaines semaines ?
13:43 Oui, c'est ça. 13 accès Coupe de France. Là, j'ai Paris-Camembert
13:45 mardi prochain il me semble.
13:47 Après, je vais couper un petit peu
13:49 et je reprendrai avec Trobreau, Morbihan
13:51 et toutes les courses qui peuvent
13:53 rentrer dans mon profil.
13:55 Merci beaucoup Paul Penouette d'être
13:57 venu sur le plateau de Savas-Frouter.
13:59 On va continuer bien sûr à débriefer tout ça.
14:01 J'aperçois Thomas Vecler qui est en bas.
14:03 Notamment, on va peut-être déjà écouter le vainqueur
14:05 du jour bien sûr.
14:07 Frederic Vernes au micro de Charles-Antoine Norin.
14:09 Merci beaucoup Paul.
14:15 Je savais que ça allait être difficile.
14:17 Je savais surtout que j'avais une bonne équipe capable d'aller autour de France.
14:19 Je suis vraiment heureux d'être là.
14:23 On a fait une bonne semaine.
14:27 Je suis parmi les meilleurs aujourd'hui.
14:29 C'est vraiment une bonne course pour moi.
14:31 Non mais vous venez pas me voir.
14:35 Ça m'a fait penser à France TV.
14:37 Les derniers kilomètres étaient très difficiles
14:39 et vous avez réussi à revenir devant.
14:41 Oui, c'est vrai que j'ai tout donné
14:47 dans la dernière ascension
14:49 pour revenir de l'arrière.
14:57 Alors on a vu ensuite d'autres attaques.
14:59 Il fallait être vigilant.
15:01 Rester devant.
15:03 Ne pas faire trop d'efforts.
15:09 En faire suffisamment pour ne pas perdre de vue la victoire.
15:11 Et puis surtout finir par un très bon sprint.
15:15 Les gars en avant étaient très dépassés
15:17 quand le sprint a commencé.
15:19 Heureusement que j'ai réussi à passer.
15:21 Oui, honnêtement,
15:33 c'était plus que ce que nous avions prévu.
15:35 C'est parfait.
15:37 J'espère que vous avez réussi.
15:39 Je suis satisfait.
15:41 C'est un bon sprint.
15:43 C'est une bonne course.
15:45 C'est la première fois que vous allez faire
15:47 une course de la Tour de France.
15:49 Quelle est la mentalité
15:51 dans la course ?
15:53 Nous ne faisons pas la course
15:57 pour le faire.
15:59 Nous voulons avoir une équipe
16:01 pour le prochain Tour de France
16:03 pour y briller
16:05 et aller chercher une victoire d'étape.
16:07 Et avoir la meilleure équipe possible.
16:09 Désolé, ce n'était pas simple.
16:11 Il y avait un petit peu de bruit.
16:13 Vous l'avez entendu.
16:15 Pardon pour le son de cette interview.
16:17 Pas de soucis.
16:19 On revoit l'arrivée de Dvernesnes
16:21 qui vient de s'imposer
16:23 sur cette dernière étape.
16:25 Ça va Thomas Beclerc ?
16:27 Très bien.
16:29 C'était incroyable ce circuit.
16:31 Un sacré chantier.
16:33 Un très beau final aussi dur
16:35 que les trois premières étapes.
16:37 Qu'est-ce que ça veut dire
16:39 pour le circuit d'une semaine avant ?
16:41 On a des bonnes jambes.
16:43 On est en forme.
16:45 Il a su être opportuniste.
16:47 Ça n'a pas traîné sur le circuit.
16:49 Dès les premiers tours, ça a enclenché.
16:51 Il n'y a pas photo.
16:53 Les hommes forts étaient devant.
16:55 On va revoir les images de cette
16:57 bosse de Gazanfier passée à six reprises.
16:59 Ce n'est pas que la bosse.
17:01 C'est aussi le circuit.
17:03 Ben Illy, Thomas, Kevin Vauclin.
17:05 Ça a été quoi vos impressions
17:07 sur les deux premiers tours ?
17:09 Les IF par exemple, ils ont bien joué.
17:11 Comme l'ont bien expliqué Christophe et Pierre.
17:13 Ils étaient un peu coincés par la situation.
17:15 Mais en tout cas, ils ont fait
17:17 ce qu'ils avaient à faire.
17:19 Après, il y avait ce camp
17:21 qui a parfaitement joué.
17:23 On se rappelle de ses échappés.
17:25 Souvent on dit qu'il s'échappe sur le plat.
17:27 Avec les 9 secondes de bonification,
17:29 ce n'est pas aujourd'hui qu'il a gagné le Général.
17:31 C'est il y a deux jours.
17:33 Un mot sur le podium de Valentin Ferron ?
17:35 Il confirme.
17:37 C'est clair.
17:39 C'est un coureur qu'on suit.
17:41 C'est un coureur qui progresse.
17:43 Il prend du galon.
17:45 Il était là, il était présent à la fin.
17:47 Il a été très acteur de la course.
17:49 En plus, très lucide.
17:51 J'ai trouvé très lucide de ses capacités.
17:53 Notamment sur la partie finale,
17:55 on l'a vu attaquer à 600-700 mètres
17:57 de l'arrivée pour devancer le sprint.
17:59 Il savait très bien qu'au sprint pur,
18:01 il était battu.
18:03 Il était dans les premiers à basculer
18:05 la bosse de Gazonfier.
18:07 J'ai trouvé solide, fort.
18:09 Faire un podium, c'est une belle récompense.
18:11 C'était prémédité.
18:13 Le premier jour, c'était mardi.
18:15 6 secondes de bonification.
18:17 Dans ses déclarations,
18:19 il le disait déjà.
18:21 Je n'ai pas l'habitude de vous couper,
18:23 mais Brian Coquart est avec Charles-Antoine Norat
18:25 au micro.
18:27 Il est parti au protocole.
18:29 Il s'est arrêté sous l'attente de la zone mixte.
18:31 Il a été éliminé.
18:33 Il a été éliminé.
18:35 Il a été éliminé.
18:37 Il a été éliminé.
18:39 Il a été éliminé.
18:41 Il a été éliminé.
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