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Transcription
00:00 J'aimerais trop être choisie pour aller danser avec Rihanna,
00:01 mais pas pour aller danser sur un mec.
00:04 Non.
00:04 J'aime les deux, en fait.
00:09 Mais je pense que je vais plus dire Noël Madani de la vraie vie
00:14 parce que c'est comme ça que je la connais
00:15 et que c'est comme ça que je l'aime et tout.
00:17 J'aurais kiffé avoir une tante comme elle.
00:19 C'est pas donné une tata,
00:20 c'est peut-être plus une soeur, une cousine, une copine.
00:23 MDR.
00:24 Alors, taillé que c'est mon chanteur préféré dans la série.
00:30 On danse à un moment donné dans une boîte de nuit
00:33 parce que je suis en mode "Ah, dalle",
00:35 je chante cette musique, etc.
00:36 Et Kiki, Kiki quoi.
00:38 Kiki, c'est un peu la Derego de mon crush.
00:40 Oui, c'est vrai.
00:41 Je pense que je choisis Kiki.
00:42 Ketchup.
00:43 MDR.
00:43 Ketchup ou mayo ?
00:45 Alors, les deux méchants, c'est ketchup et mayo.
00:48 Moi, je vais choisir ketchup.
00:49 L'esprit noir dans la série, il déchire,
00:50 surtout quand en tant qu'acteur, il est chambou de fou.
00:52 Sa barbe, sa chapka,
00:54 comment il est habillé, sa manière de parler,
00:56 sa gestuelle et tout.
00:58 Rien à dire.
00:59 C'est toi qui vas payer ?
01:00 Je présente le JT, maintenant je vais décontacter.
01:03 Il doit combien ?
01:05 Attends, attends.
01:09 Je vais lui mettre la tétion.
01:11 Tupac ou Tupac ?
01:13 Le chien de Nawel s'appelle Tupac
01:16 et on connaît tous le grand Tupac, forcément.
01:19 Franchement, je préfère le vrai Tupac.
01:21 Je suis désolée, Nawel,
01:22 mon chien, je l'aime bien.
01:23 Je ne dirais pas que je l'adore.
01:25 Non, son chien, il est trop mignon,
01:26 il est tout le temps là sur le plateau, etc.
01:28 Et j'ai fait une scène avec lui à la fin,
01:30 quand je suis devant chez mon mec.
01:31 Et cette scène a été galère
01:32 parce qu'à chaque fois que je prenais Tupac,
01:33 il mordait.
01:34 Et moi, j'étais en mode...
01:35 Et non, Tupac, il aime bien sa mère,
01:39 il aime bien son père,
01:40 mais je pense qu'il n'aime pas sa cousine.
01:43 Juste qu'il s'est trouvé à bien La Haine.
01:45 La Haine, quel film culte.
01:47 J'adore ce film,
01:48 c'est un des films qui m'a fait aimer le cinéma.
01:50 À la base, il faut savoir que la série devait s'appeler Bendo.
01:53 Et c'est jusqu'à il y a un mois
01:56 que Nawel nous a annoncé le nouveau nom de la série,
01:58 qui s'appelle Jusqu'ici tout va bien,
02:00 parce qu'elle voulait un nom plus international,
02:04 que les gens puissent comprendre beaucoup plus.
02:06 Bendo, c'est vrai que ça veut juste dire "angoissité",
02:09 mais la série n'est pas sur une cité,
02:11 on ne parle pas de la cité.
02:12 Pas du tout, on parle de famille, de femmes, de puissance,
02:15 d'aide, de solidarité, de sororité, et pas de cité.
02:18 Et si vous voulez qu'on se fasse embarquer,
02:20 continuez à être constipés.
02:22 Tu veux qu'on fasse quoi, qu'on twerk ?
02:23 Nawel, c'est une fille qui est déjà stand-upuse.
02:26 Donc, les vannes, elle sort, elle flanche toutes les cinq minutes,
02:28 elle sort des trucs, on ne sait pas d'où ça sort.
02:29 Et en même temps, elle a écrit vraiment un thriller avec une vraie intrigue.
02:33 L'histoire est intense, elle fait flipper,
02:35 il y a toujours un truc, il y a toujours un problème.
02:37 Si j'en suis arrivée là,
02:38 c'est que je n'avais pas le choix.
02:42 J'ai un plan pour récupérer ta carte.
02:44 Je sais que c'est le film La Haine qui lui a donné envie d'écrire
02:47 et de réaliser, parce qu'en fait, La Haine,
02:49 ça a été un des premiers films à ouvrir une porte
02:52 aux gens de banlieue, aux gens de cité, à la banlieue en fait, en elle-même.
02:56 [Sonnerie]
02:58 [SILENCE]

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