"J’ai failli tuer une bonne femme pour lui piquer son sac" : Le comédien Olivier Lejeune se confie sur sa terrible addiction aux jeux d’argent

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00:00 -C'était avec les droits d'auteur.

00:02 -Ah, les droits d'auteur. -Les droits d'auteur.

00:05 Deux très gros... J'ai eu d'abord mon premier disque.

00:08 "Le président", c'était à l'époque 40 millions de centimes.

00:11 J'ai tout déclaqué dans les casinos.

00:14 -Ah bon ? -Oui, j'étais un malade.

00:16 Vous avez vu le choix. -Vous adoriez ça.

00:18 Les jeux de casino, les échecs et le bridge.

00:21 -Le casino, ça m'a rendu fou.

00:22 J'ai failli tuer une bonne femme pour lui piquer son sac.

00:26 J'étais devenu complètement fou. Mais fou, fou, fou.

00:29 -Vous savez la raison ? -Non, mais...

00:31 -L'appât du gain ? -Non, c'est même pas.

00:33 C'est ça, où ils sont diaboliques. Ils vous donnent des jetons.

00:37 L'argent n'a plus d'importance. C'est jouer, défier le hasard.

00:40 -Mais là, vous avez voulu carrément tuer quelqu'un.

00:43 -Pas tuer. Je voulais arracher le sac d'une dame.

00:46 Elle le refusait. Je voulais lui donner un chèque.

00:49 Mais mes chèques, j'étais des chèques en bois.

00:52 -Pourquoi ? -Il y avait plus d'argent.

00:54 Le casino ne voulait plus me donner de sous.

00:57 J'ai même un jour laissé ma voiture en gage à un voiturier.

01:00 -Incroyable ! -Ah non, mais complètement fou.

01:03 Mais vraiment, la nuit, je criais, ma compagne de l'époque,

01:06 je criais des numéros pendant que je dormais.

01:09 Je l'engueulais le lendemain. "Comment ? Tu n'as pas noté les numéros ?"

01:13 C'était un message. -Ah ouais ?

01:15 -C'est bon. Alors je me suis fait interdire.

01:17 Ce qui a été dramatique, c'est qu'il a fallu 6 mois.

01:20 Quand vous commandez votre interdiction à la brigade des Jeux,

01:24 vous êtes extraîné pour le plaisir.

01:26 Du coup, après, j'ai été interdit. J'ai fait un casino chez moi.

01:29 J'ai acheté la vraie table de casino chez Carole.

01:32 -Et vous avez fait des... -Oui, des parties intimes.

01:35 J'avais plein de journées chanteuses.

01:37 -C'est interdit, ça ? -Tous les compagnons de la chanson

01:40 qui venaient, Daniel Auteuil, tous les vendredis soirs.

01:43 Table de roulette. -C'est interdit, ça.

01:46 -Je sais. Table de blackjack, table de poker, baccarat.

01:49 J'avais un apportement énorme. C'était un vrai casino.

01:52 Vous êtes complètement fous !