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David Guiraud, député LFI-Nupes du Nord, est l'invité de BFMTV.

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Transcription
00:00 Vous savez, j'ai fait une réunion publique il n'y a pas longtemps,
00:01 dans une petite commune rurale, c'était lundi,
00:03 du Pas-de-Calais, 2000 habitants, commune rurale,
00:06 avec beaucoup de personnes âgées.
00:08 Le premier sujet qui revient, c'est les violences policières.
00:11 Je vous jure que même moi, j'étais étonné
00:12 parce que les gens allaient dans le Dunkerquois,
00:14 donc c'était plutôt vers Dunkerque,
00:16 et ils voyaient, ils se faisaient,
00:17 ils se prenaient des gaz lacrymogènes, etc.
00:18 Non, c'est un vrai sujet.
00:19 Dans les manifestations, mais des personnes âgées de 65 ans
00:21 qui vous disent quand même,
00:23 nous, on aime bien la police,
00:24 mais on a un problème avec la manière dont c'est fait.
00:31 Donc non, c'est un sujet qu'on traite,
00:32 on traite ce sujet-là de la même manière
00:33 qu'on se bat sur le terrain.
00:34 C'est notre grande différence d'ailleurs,
00:35 avec le Rassemblement national,
00:36 c'est qu'on mouille la chemise.
00:37 Nous, on estime que quand le match de foot a commencé,
00:39 quand le match de foot a commencé,
00:41 il faut être sur la police.
00:42 On verra, on verra, on verra.
00:45 Mais en attendant, vous,
00:46 vous n'avez pas donné un euro aux grévistes,
00:48 vous n'avez pas mobilisé une seule seconde de votre temps
00:51 pour aider les gens qui manifestent.
00:54 Moi, je vais vous dire une chose.
00:55 L'image d'un ministre au sol.
00:56 Si vous permettez que je parle.
00:57 Non, mais je vous le dis.
00:58 Parce que là, vous voyez,
00:59 c'est marrant que je dise cette histoire de bien se tenir.
01:01 C'est terrible parce que dès qu'on parle de bien se tenir,
01:04 c'est marrant que dès que je me mets à parler,
01:06 vous partez en freestyle.
01:08 Donc moi, je vous dis juste une chose,
01:10 c'est que ce qui se passe,
01:12 vous pouvez parler de notre comportement à l'Assemblée,
01:13 mais en attendant, ceux qui résistent concrètement
01:15 à Emmanuel Macron, par exemple, c'est les grévistes.
01:17 Ils ont besoin d'argent.
01:18 Nous avons distribué des centaines de milliers d'euros
01:21 pour aider les grévistes.
01:22 Vous n'avez jamais fait ça.
01:24 Vous n'êtes pas du côté des syndicats et des gens qui se battent.
01:26 Alors forcément, quand on s'expose,
01:28 effectivement, au cœur de l'action,
01:30 il y a des moments où ça dégénère.
01:31 Je vous le confirme.
01:32 Il y a des moments, ça finit mal.
01:34 D'ailleurs, on n'arrête pas d'alerter sur ça.
01:36 Mais si vous voulez qu'on sorte de la situation,
01:38 c'est à Emmanuel Macron de retirer sa réforme.
01:40 Si vous voulez, on a prévenu qu'il allait avoir du chaos
01:43 s'il y avait un 49.3 et un passage en force.
01:45 Les Français n'aiment pas ce chaos.
01:46 Ils préfèrent l'ordre.
01:47 Ils soutiennent la mobilisation.
01:48 Ils soutiennent pas forcément le chaos.
01:50 Ils n'aiment pas le désordre.
01:51 Ils n'aiment pas le désordre.
01:52 Mais qui c'est qui cause le désordre ?
01:54 Ce n'est pas les grévistes.
01:55 Ce sont les policiers.
01:56 Non, pas les policiers.
01:57 C'est Emmanuel Macron qui crée le désordre.

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