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Transcription
00:00 Déjà, mon Fares, comment ça va, toi ?
00:02 - Ça va un peu.
00:04 - T'es content d'être avec nous ? - Oui.
00:06 - Tranquille, ça te fait du bien ? Bon, ça c'est bien.
00:08 Aujourd'hui, pour l'instant, Sarah Fares n'est pas retournée à l'école.
00:12 - Non.
00:14 - Pour l'instant, il n'est pas retourné à l'école.
00:16 Vous êtes obligée de lui faire cours à la maison ? - C'est ça.
00:18 - Donc c'est vous qui lui donnez les cours ?
00:20 - Oui, j'ai récupéré les cours de l'école et c'est à la maison.
00:25 - Alors, est-ce que vous avez eu un retour de l'établissement scolaire
00:28 depuis votre passage dans l'émission ? Vous nous avez dit que...
00:31 Parce qu'avant votre passage dans l'émission, vous n'aviez eu aucun contact avec le...
00:36 - On avait eu une réunion le jeudi, mais il m'avait attendu avec la police,
00:40 devant le collège. - D'accord.
00:42 - Et sinon, non, rien de plus.
00:43 - Et vous avez dit quoi ? Qu'il s'était soldé par quoi, après le...
00:45 - Il voulait que... Il me demandait, vu que c'est moi qui ne voulais plus le mettre à l'école,
00:48 il me demandait un courrier, comme quoi je déscolarise moi.
00:50 C'est moi qui décide de déscolariser mon fils.
00:52 - Exactement. Alors...
00:55 Est-ce que vous avez eu un retour de l'établissement scolaire
00:57 depuis votre passage dans l'émission ? - Non, aucun.
00:59 - Aucun. Donc vous êtes passée dans l'émission, plus rien.
01:01 - Plus rien. - Le directeur vous a contactée ?
01:03 - Non.
01:05 - Ils ont rien dit ? - Rien.
01:07 - Parce que certains professeurs et membres de la direction du collège
01:09 font courir la rumeur que Fares serait un menteur,
01:11 qu'il serait tombé en se prenant les pieds dans ses lacets
01:13 et que sa maman serait simplement en recherche de buzz.
01:15 - C'est ça. - Donc c'est ça, l'histoire.
01:17 - Comment ça, l'histoire ? - C'est ça, frère.
01:19 - Alors, c'est ce qu'on vous a dit, parce que ça, c'est hyper important
01:21 pour nos téléspectateurs. C'est ça qui vous est revenu à vos oreilles ?
01:23 - Oui. On m'a dit que vous êtes à la recherche de buzz.
01:25 - Oui. - Donc j'ai beaucoup de parents
01:27 qui me contactent en me disant... Moi, je suis quelqu'un, je suis pas des réseaux.
01:29 J'ai pas d'Instagram, j'ai rien du tout.
01:31 J'ai fait une page pour mon fils,
01:33 mais je suis pas à la recherche du tout de buzz.
01:35 Et ils ont dit que mon fils était un menteur,
01:37 qu'il n'y avait pas de harcèlement scolaire dans l'établissement
01:39 et qu'il avait chuté tout seul dans ses lacets.
01:41 - Qui a dit ça ? - Alors, ça s'est passé en cours de récréation.
01:43 Les professeurs, le directeur.
01:45 Et il y a même une professeure de français,
01:47 je dirais pas le nom,
01:49 qui se déplace même jusqu'au lycée pour voir ses anciens élèves
01:51 pour qu'ils fassent passer ça sur les réseaux.
01:53 - D'accord.
01:55 Alors,
01:57 est-ce qu'ils ont été punis,
01:59 les élèves qui auraient poussé votre fils ?
02:01 - Non. - Non, non, ils sont à l'école.
02:03 - Pas du tout. Ils sont à l'école tranquille.
02:05 Et eux, on leur a demandé leur version ?
02:07 - Eux, je sais pas. Les harceleurs, je sais pas s'ils ont été harcelés,
02:09 mais il y a eu du monde qui a été convoqué.
02:11 Ils ont eu beaucoup d'auditions.
02:13 - Ils ont été auditionnés par la police ? - Oui.
02:15 - D'accord. Et qu'est-ce qu'il en est sorti ?
02:17 - Moi, ce qu'on est venu me dire, c'est qu'ils leur ont montré des photos,
02:19 qu'ils auraient identifié le chef du groupe et un autre élève.
02:23 - D'accord.
02:25 - Et après, le reste, je sais pas.
02:27 - Un peu plus tôt dans l'après-midi,
02:29 aujourd'hui,
02:31 vous avez eu un rendez-vous au commissariat
02:33 et c'est ça que vous allez nous raconter.
02:35 Quel commissariat ? Le commissariat de Carcassonne ?
02:37 - Carcassonne. - D'accord. C'est la première fois que vous y alliez ?
02:39 - Non, on a été pour le dépôt de plainte.
02:41 - Comment s'est passé le dépôt de plainte, déjà ?
02:43 Parce que je voudrais qu'on revienne là-dessus,
02:45 parce que vous allez voir ce que va nous raconter Sarah.
02:47 C'est complètement fou. Le dépôt de plainte, vous y allez,
02:49 vous racontez comment ils vous prennent ça.
02:51 - Alors, le dépôt de plainte, j'y suis allée,
02:53 on a voulu déposer plainte contre l'établissement et contre les enfants.
02:55 Ils nous ont pris que la plainte contre les harcèleurs.
02:57 - D'accord. Donc, c'est-à-dire, ils vous ont dit...
02:59 - Non, ils ont pris que les harcèleurs.
03:01 - Donc, ils ont pas voulu ? - Non.
03:03 - Ils ont pas voulu prendre quelle plainte ?
03:05 - Contre l'établissement. - Ah oui.
03:07 - Je sais pas. Jusqu'à ce que son papa s'est énervé.
03:09 C'est à ce moment-là qu'ils ont bougé un petit peu.
03:11 Ils sont venus, ils ont ramené l'appareil photo
03:13 et ils ont fait la réquisition chez le médecin légiste.
03:15 - Donc, l'établissement, vous n'avez pas pu porter plainte contre l'établissement ?
03:17 - Non.
03:19 - Mais c'est quoi la raison ?
03:21 - Je sais pas du tout.
03:23 - C'est les gars ?
03:25 - Oui, Gilles.
03:27 - Ils considèrent sans doute qu'il y a peut-être une responsabilité indirecte
03:29 en tant que personnes morales, éventuellement,
03:31 mais ils n'ont pas voulu cibler l'établissement
03:33 comme étant responsable directement des actes de harcèlement.
03:35 Ça se conteste, mais je pense que c'est la version qu'ils ont voulu tenir.
03:37 Je dis pas que c'est la bonne, mais ils ont voulu tenir cette ligne, je pense.
03:39 - Alors, là, aujourd'hui, vous êtes retournée au commissariat.
03:41 - Oui.
03:43 - Carcassonne, vous avez été convoquée ou c'est vous qui avez été ?
03:45 - Oui, on avait rendez-vous.
03:47 - Rendez-vous, d'accord.
03:49 - À 14h30.
03:51 - Rendez-vous avec le commissariat. Pourquoi ?
03:53 C'était quoi la raison, à la base ?
03:55 - Pour une audition.
03:57 - D'accord, une audition concernant l'affaire de Fares.
03:59 - Oui.
04:01 - Vous avez vu la même personne ?
04:03 - Non, c'était une autre personne. Là, c'était une inspectrice.
04:05 C'est pas celle qui a pris le dépôt de plainte.
04:07 - D'accord. Donc, vous arrivez, elle vous dit quoi, l'inspectrice ?
04:09 - Alors, elle a commencé à prendre mes dispositions.
04:11 Déjà, elle m'a dit qu'on avait raté des rendez-vous.
04:13 - C'est vrai, ça ?
04:15 - Non. J'ai pas raté de rendez-vous.
04:17 - Donc, vous arrivez,
04:19 elle vous dit que vous avez raté des rendez-vous.
04:21 - Voilà. Donc, elle a pris mon audition, mais j'ai senti un petit peu que c'était...
04:23 - Votre audition, vous lui racontez toute l'histoire.
04:25 - Oui. J'ai recommencé depuis septembre.
04:27 - Vous lui avez raconté l'histoire dans les toilettes ?
04:29 - Oui. Tout. Tout, tout.
04:31 - D'accord. Elle a pris votre déposition.
04:33 - C'est ça. Et arrivé un moment,
04:35 elle m'a dit "Oui, hier, vous aviez rendez-vous
04:37 avec un médecin.
04:39 Je vous ai envoyé des messages
04:41 et vous avez raté le rendez-vous."
04:43 - C'est vrai, ça ?
04:45 - Alors, je lui ai sorti mon téléphone. Je lui ai dit "Les paroles s'envolent,
04:47 mais les écrits restent. Montrez-moi votre téléphone."
04:49 Et le message n'était pas envoyé sur mon numéro.
04:51 Donc, je lui ai dit "Comment, moi, je peux être au courant ?"
04:53 Elle m'a dit "Oui, vous préférez envoyer
04:55 votre fils chez TPMP
04:57 que justice soit faite."
04:59 Elle m'a dit "Si il n'est pas sur place,
05:01 l'affaire ne va pas avancer.
05:03 Donc, vous préférez aller
05:05 chez Cyril Hanouna."
05:07 - Il est mieux ici, hein,
05:09 qu'à l'école, à se faire harceler
05:11 et pousser dans les escaliers.
05:13 Il faut qu'elle fasse surtout son travail.
05:15 Donc, qu'est-ce que vous lui avez dit, alors ?
05:17 - Je me suis énervée parce qu'elle m'a dit
05:19 qu'elle avait eu l'audition
05:21 de tous les adultes du collège
05:23 - D'accord.
05:25 Donc, tous les professeurs, les enseignants ?
05:27 - Oui, les surveillants.
05:29 - Et qu'est-ce qu'ils ont dit, eux ?
05:31 - Ils ont dit que quand Fares est tombé,
05:33 les surveillants étaient là
05:35 et que tous, ils disent que Fares,
05:37 quand il s'est relevé,
05:39 donc il serait relevé tout seul,
05:41 donc je ne sais pas comment,
05:43 et qu'il aurait dit "Je suis tombé tout seul."
05:45 Voilà.
05:47 - C'est n'importe quoi, ça.
05:49 - C'est n'importe quoi.
05:51 - Donc, on m'a poussée.
05:53 Même les gens de ma classe, ils étaient au courant,
05:55 ils ont tous vu la scène, et ensuite les surveillants,
05:57 après, ils disent "Ah, oui, nanina, nana,
05:59 oui, il est tombé tout seul."
06:01 Alors qu'on m'a relevé, et on m'a allumée
06:03 jusqu'à la vie scolaire.
06:05 - Alors donc, là, l'inspectrice vous dit ça ?
06:07 - Oui.
06:09 - Elle vous lit les dépositions ?
06:11 - Non. Elle m'a dit "Voilà, j'ai reçu les adultes,
06:13 et elle m'a dit voilà, tous disent que Fares,
06:15 quand il s'est relevé, dit qu'il est tombé tout seul."
06:17 Donc là, je me suis emportée,
06:19 parce que c'est un menteur.
06:21 Je pouvais mettre ma parole à moi en doute,
06:23 mais celle de mon fils, je ne permettrais personne
06:25 de la mettre en doute.
06:27 Donc là, elle a commencé à s'emporter,
06:29 et elle m'a parlé du plateau, encore une fois,
06:31 je lui ai dit "Mais en quoi il vous dérange, TPMP ?"
06:33 Alors je me suis énervée, et je lui ai dit
06:35 "Ben, on verra, regardez la télé ce soir, vous verrez."
06:37 - T'avais bien fait, t'avais bien fait.
06:39 Je pense que ça va encore plus les embêter.
06:41 - Et elle m'a dit "Je m'en fous", si vous voulez bien savoir.
06:43 Elle m'a dit "Je m'en fous de Cyril Hanouna."
06:45 - Oh !
06:47 - Oh là là là là !
06:49 Ça va loin, ça va loin.
06:51 - Voilà, mot pour mot.
06:53 - C'est quoi son nom ?
06:55 - J'ai que son numéro, mais je peux vous le faire passer.
06:57 - On a un qui va finir dans la scène.
06:59 - Donc je suis sortie en pleurant.
07:01 - Non, non, mais c'est vrai, vraiment ?
07:03 - Ah ouais, franchement.
07:05 - Non, mais là, on en rigole, mais c'est très grave.
07:07 - Ah non, non, je suis pas vraie, j'étais énervée.
07:09 - Là, c'est vraiment...
07:11 On essaie des défaresses,
07:13 vous essayez de faire la lumière sur le drame
07:15 qui est arrivé à votre fils,
07:17 parce qu'on en rigole, nous, maintenant, on rigole avec Farid,
07:19 mais c'est vraiment un drame, et c'est vrai que derrière,
07:21 on voit qu'il y a...
07:23 On a l'impression que c'est un complot contre votre fils.
07:25 - Je lui ai même parlé de l'avocat.
07:27 Je lui ai dit, l'avocat, il l'a contacté pour déposer des plaintes.
07:29 - Donc c'est Mourad Batik, notre ami.
07:31 Mourad Batik est avocat, je peux vous dire que lui, il va pas les lâcher.
07:33 - Et elle m'a dit qu'il n'avait pas le droit.
07:35 - Ah oui, pourquoi ?
07:37 - Et que c'était à moi de poser des plaintes,
07:39 et que c'était par le procureur.
07:41 - Donc là, vous vous êtes dit quoi, alors, avec l'inspectrice, à la fin, comment c'est fini ?
07:43 - À la fin, je suis partie.
07:45 - D'accord, et elle vous a dit quoi, elle va faire quoi ?
07:47 - Ah oui, je suis partie en hurlant, en disant que nous, on était des victimes.
07:49 - D'accord, bien sûr, c'est vrai.
07:51 - Et que mon fils, il n'a jamais inventé ça,
07:53 et je ne laisserai personne, personne dire ça.
07:55 - Cette semaine, vous avez également été reçue par le maire de Carcassonne, c'est ça ?
07:57 - Oui, c'est ça.
07:59 - Lui, il vous a contacté suite au passage de l'OTPMP,
08:01 ou il a été au courant de l'histoire ?
08:03 - J'ai essayé de l'appeler avant, il ne m'avait pas répondu,
08:05 et après, il a été au courant par rapport à l'émission.
08:07 - Très bien, d'accord.
08:09 - Et j'avais rendez-vous hier, ça s'est très bien passé.
08:11 - D'accord, qu'est-ce que vous a dit le maire ?
08:13 - Il m'a dit qu'il avait fait une enquête avant que je vienne,
08:15 il a essayé d'appeler le directeur,
08:17 qui lui a gentiment renvoyé la secrétaire,
08:19 et qui lui a dit de passer par l'académie.
08:21 - Au maire ?
08:23 - Au maire.
08:25 - Bah quoi ?
08:27 - L'académie.
08:29 - Il a dit qu'il fallait passer par l'académie.
08:31 - Et depuis jeudi dernier, il cherche à joindre l'académie,
08:33 ils n'ont pas pris le téléphone, et ils ne l'ont pas rappelé.
08:35 - C'est incroyable.
08:37 Et le maire, il vous a dit de vous tenir au courant,
08:39 parce qu'une fois que vous avez été voir la police ?
08:41 - Ah oui.
08:43 - Il doit nous regarder le soir,
08:45 il doit être étonné aussi du comportement de l'inspectrice.
08:47 - C'est ça. Ah oui, oui.
08:49 Et le maire m'a dit qu'il m'apportait tout son soutien,
08:51 et qu'il essaierait, lui, de son côté, à son niveau,
08:53 de faire des choses.
08:55 - Bravo à lui.
08:57 - Et qu'il m'a dit de son côté, après, le collège, c'est l'académie.
08:59 - Oui.
09:01 - Mais qu'il était vraiment, vraiment...
09:03 - Je sais que vous étiez très, très peinée
09:05 à la sortie du commissariat.
09:07 Vous étiez en pleurs.
09:09 - C'est ça. Ah oui, oui. J'ai eu votre...
09:11 - J'ai eu... Je sais que... Voilà.
09:13 Et je peux vous dire que c'était sincère, les pleurs de Sarah,
09:15 parce que j'étais avec mes équipes au téléphone.
09:17 Et je vous ai entendu appeler, et c'est vrai que vous étiez
09:19 dans un état lamentable.
09:21 - Ah oui. Ah non, j'ai...
09:23 C'est de l'injustice.
09:25 - Oui. Donc là, l'affaire est au point mort.
09:27 - Au point mort.
09:29 - Donc là, Fares, il peut pas retourner à l'école ?
09:31 - Non. Il n'y a pas de solution.
09:33 - C'est incroyable. Donc il n'y a pas de solution.
09:35 La police vous dit non, mais on s'en fout,
09:37 aller sur TPMP.
09:39 - C'est ça.
09:41 - Je pense que c'est une classe, il sait que c'est une école.
09:43 Non, mais la police vous dit aller chez TPMP.
09:45 Le directeur dit au maire non, il faut appeler l'académie.
09:47 Et tout se passe bien.
09:49 C'est quoi, ce collège ? Comment il s'appelle ?
09:51 - Jules Verne.
09:53 - Jules Verne à Carcassonne.
09:55 - C'est incroyable. Je ne sais pas s'il nous regarde,
09:57 mais il faudrait peut-être qu'il se manifeste.
09:59 Le collège Jules Verne à Carcassonne.
10:01 C'est bien qu'on le répète.
10:03 Donc Fares, qui est un garçon pour qui maintenant...
10:05 Déjà, je l'aimais avant.
10:07 Et maintenant, on a eu une relation vraiment très particulière.
10:09 Tous les deux, vraiment, c'est mon petit chouchou.
10:11 Et c'est vrai que c'est un garçon qui a un amour.
10:13 Il est avec nous depuis le début de la semaine.
10:15 C'est un amour.
10:17 Et c'est vrai que nous, on a énormément de peine
10:19 que ça se passe.
10:21 Et une fois de plus, on le voit encore dans ce pays,
10:23 le monde marche à l'envers.
10:25 Le pays marche à l'envers.
10:27 On marche sur la tête ici.
10:29 C'est-à-dire que c'est lui qui est harcelé.
10:31 C'est lui qui est poussé dans les escaliers.
10:33 Et c'est lui qui doit partir.
10:35 C'est lui qui se retrouve dans la merde.
10:37 Et je vous dis, on est dans un monde
10:39 où là, vraiment, rien ne tournera.
10:41 C'est un truc de fou.
10:43 Gilles, est-ce que vous avez des infos ?
10:45 - Ce qui est incroyable, honnêtement,
10:47 c'est l'inertie de l'établissement,
10:49 du chef d'établissement, mais aussi de l'académie.
10:51 Le seul moyen qu'a trouvé l'académie
10:53 pour communiquer, c'était leur communiqué
10:55 de presse du 30 mars qu'on avait passé ici
10:57 avec une phrase surréaliste.
10:59 "Une procédure interne est en cours
11:01 pour objectiver la situation."
11:03 C'est au milieu.
11:05 Ça ne veut rien dire.
11:07 C'est-à-dire qu'eux, ils minimisent depuis le début.
11:09 Pour eux, il n'y a rien, il faut le dire.
11:11 Ils font tout pour étouffer l'affaire,
11:13 pour dire qu'il ne se passe rien.
11:15 - Alors, un SMS d'une personne qui me dit
11:17 "ayant de nombreux témoignages de parents
11:19 dans diverses affaires, la maman de Fares doit s'attendre
11:21 qu'on lui mette des bâtons dans les roues."
11:23 Quand on commence à s'attaquer à l'éducation nationale,
11:25 les parents reçoivent des intimidations et des menaces.
11:27 - Exactement. Et vous vous souvenez
11:29 que dans le communiqué, Cyril, on avait relevé
11:31 ce passage incroyable où ils reprochaient
11:33 le comportement violent du père. On en avait parlé.
11:35 C'est-à-dire qu'ils ont essayé de retourner l'affaire.
11:37 Et c'est ce que vous disiez. Ils vont essayer
11:39 à la limite de vous culpabiliser en disant
11:41 que vous avez menti. C'est incroyable.
11:43 Je pense honnêtement qu'au stade où ça en est,
11:45 il faut que le ministre de l'Éducation nationale
11:47 agisse, réagisse, prenne conscience
11:49 de cette affaire. Il y a un million d'enfants
11:51 harcelés par enfants. C'est intolérable.
11:53 - Et je pense que le ministre de l'Éducation doit saisir
11:55 cette affaire et aider le petit Fares.
11:57 - Monsieur Papendia, là, il doit agir.
11:59 - Et au moins qu'il mène une enquête sur cette affaire
12:01 parce que cette affaire, je vous le dis,
12:03 elle est incroyable. Et je ne peux pas croire
12:05 que Fares ait tout inventé depuis le début.
12:07 Et je vous dis, ça m'a l'air quand même
12:09 très, très, très suspect,
12:11 cette histoire. Et même que le maire
12:13 ne puisse pas intervenir auprès
12:15 de l'établissement. C'est quoi, là-bas ?
12:17 C'est la mafia, là-bas ?
12:19 - C'est une application nationale.
12:21 C'est partout, ça. - Non, mais ils sont fous.
12:23 Je t'explique. Moi, je vais vous dire,
12:25 je dis bravo à votre mari. Est-ce que moi,
12:27 j'ai la même chose ? Je peux vous dire que
12:29 ça serait mal terminé.
12:31 Oui, Michel,
12:33 on en est où, là ?
12:35 Tu as des news, toi, du directeur ?
12:37 - Non, j'ai pas de news du directeur, mais...
12:39 - OK.
12:41 - Avant toute chose,
12:43 j'aurais
12:45 attiré l'attention
12:47 sur un fait bien
12:49 particulier. C'est
12:51 quel regard cet enfant de 12 ans
12:53 va avoir sur la justice.
12:55 - Bien sûr. - À 12 ans,
12:57 voilà ce qu'on lui montre, à la fois
12:59 de l'Éducation nationale, de la police et de la justice.
13:01 Après, pour ce qui est de l'enquête,
13:03 c'est extrêmement
13:05 simple, cette enquête.
13:07 Il y a une école,
13:09 et il y a, par définition,
13:11 plein d'enfants, plein de profs, etc.
13:14 Il y a trois faits distincts.
13:16 Il y a la fois où
13:19 vous l'avez surpris,
13:21 son agresseur en train
13:23 de l'étrangler. Une autre fois
13:25 où c'est votre mari ou ex-mari,
13:27 je ne sais pas, peu importe,
13:29 qui va le secourir
13:31 dans les toilettes de l'établissement.
13:33 Et la troisième fois où on récupère,
13:35 vous récupérez votre fils,
13:37 KO par terre
13:39 dans une mare de sang.
13:41 Et à chaque fois, il y a des témoins.
13:43 Donc l'enquête,
13:45 elle n'est pas compliquée à faire.
13:47 Il suffit... Si on dit,
13:49 par exemple, que vous avez menti
13:51 sur l'appel de votre fils
13:53 quand il est dans les toilettes,
13:55 par les fadettes du téléphone
13:57 de votre fils et la géolocalisation
13:59 du téléphone de votre mari,
14:01 on va retrouver cet appel.
14:03 - Non, mais déjà,
14:05 je vais te dire, Michel Mari,
14:07 ce qui s'est passé au commissariat
14:09 de tout à l'heure, c'est inadmissible.
14:11 Ce qui s'est passé à l'établissement,
14:13 c'est inadmissible. Et que le maire,
14:15 on espère qu'il est sincère,
14:17 qu'il fait vraiment tout ce qu'il peut.
14:19 En tout cas, s'il nous écoute,
14:21 il faudrait qu'il fasse vite quelque chose
14:23 avec son autorité de maire et qu'il intervienne vite.
14:25 D'ailleurs, il est de bonne volonté,
14:27 j'espère qu'il l'est toujours.
14:29 Et qu'il ne s'est pas laissé engrainer
14:31 par les différents messages
14:33 de la police.
14:35 - Franchement, il faut une intervention du ministre.
14:37 Parce que Fares ne va pas rester déscolarisé
14:39 pendant des semaines et des semaines.
14:41 Aujourd'hui, c'était incroyable,
14:43 ce qui vous est arrivé.
14:45 Franchement, on est tous choqués
14:47 par cette histoire. C'est incroyable.
14:49 Vous vous retrouvez sans rien.
14:51 Donc là, c'est point mort.
14:53 - Point mort ? Je ne sais pas si...
14:55 - Donc là, demain, vous ne savez pas
14:57 ce que vous allez faire.
14:59 - Ah non.
15:01 - La semaine prochaine, il va faire quoi ?
15:03 - Je ne sais pas.
15:05 - La semaine prochaine, il va faire quoi ?
15:07 Il faut que ce soit réglé avant la fin de la semaine.
15:09 Et le problème que j'ai maintenant,
15:11 c'est qu'il va retourner à l'école là-bas.
15:13 Ça va être compliqué pour lui, sinon.
15:15 - Ah oui ? C'est sûr ?
15:17 - Surtout les enfants.
15:19 Les enfants, ils ont fait passer les messages.
15:21 Ma fille, la grande aussi, elle a reçu des messages
15:23 en disant "vous êtes des menteurs, vous cherchez le buzz".
15:25 - C'est incroyable. Vous vivez un cauchemar.
15:27 - Ah oui, sur le côté famille et tout, on n'a plus de vie.
15:29 - Je suis sûr que ça va s'arranger.
15:31 On va trouver une issue à cette affaire.
15:33 Vous n'avez pas envie de changer de...
15:35 Parce que c'est ça qui est fou.
15:37 C'est qu'on va en venir à changer
15:39 de lycée ou de collège.
15:41 C'est n'importe quoi.
15:43 - Certains qui me proposent des solutions.
15:45 - Oui, qui les trouvent, les solutions.
15:47 Nous, on va enquêter là-dessus.
15:49 - Ça s'appelle la France.
15:51 - Exactement, ça s'appelle la France.
15:53 Tout marche à l'envers.
15:55 Fares, en tout cas, tu restes avec nous pour l'instant, mon chéri.
15:57 On est très heureux de t'avoir. On t'aime fort.
15:59 Et on va trouver des solutions.
16:01 Et on va continuer à creuser.
16:03 On va continuer à appeler le collège.
16:05 Et on va envoyer même des gens là-bas, je vous le dis.
16:07 Jusqu'à ce qu'on ait des réponses.
16:09 Et jusqu'à ce qu'on puisse savoir.
16:11 Parce qu'on va montrer aux Français ce qui se passe là-bas.
16:13 Je vous le dis, on en parlera tous les jours.
16:15 Tant qu'on n'aurait pas trouvé une solution pour Fares.
16:17 On en parlera tous les jours dans l'émission.
16:19 Et je peux vous dire que ça va buzzer et que ça va faire boule de neige.
16:21 Donc je peux vous dire, on va rappeler le nom du collège.
16:23 Jules Verne à Carcassonne.
16:25 Voilà, donc je vous le dis.
16:27 Il faut qu'on fasse quelque chose.
16:29 Et qu'on arrive à en parler tous les soirs.
16:31 Pour qu'il bouge. Et pour qu'il trouve une solution pour Fares.
16:33 Parce qu'on ne va pas rester déscolarisés sans cet an.
16:35 sans cet an.

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