Mardi 4 avril, l’OTAN a accueilli un 31e membre : la Finlande. Cette adhésion était attendue mais elle a été accélérée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Barbara Kutz, chercheuse à l’Institut de recherche sur la paix et la politique de sécurité de Hambourg, précise les enjeux de cette nouvelle arrivée au sein de l’Alliance nord-atlantique.
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00:00 C'est un jour historique.
00:02 Nous accueillons le Finlande comme le plus nouveau membre de notre Alliance.
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00:30 Ce qui a vraiment changé suite à l'invasion de l'Ukraine,
00:34 c'est la perception de la menace en Finlande,
00:37 puisque la Russie de Poutine est devenue trop imprévisible et vivement agressive.
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00:46 La Finlande fait vraiment partie des pays qui, après la fin de la guerre froide,
00:50 n'ont pas du tout cru en cette fin de l'histoire.
00:52 Et donc, ils ont toujours maintenu un appareil ou un outil de défense très performant,
00:58 qui, à partir d'aujourd'hui, servira aussi l'OTAN.
01:01 Ils sont strictement militaires, ils ont des compétences spécifiques,
01:05 par exemple, pour tout ce qui est corps en froid.
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02:03 D'un point de vue turc, la différence entre la Finlande et la Suède,
02:07 c'est qu'on soupçonne la Suède de soutenir des, je cite, des terroristes kurdes.
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02:24 On devrait essayer de finaliser l'accession de la Suède aussi,
02:27 au plus vite possible.
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