Une oeuvre d'art basée sur la vie sexuelle

  • l’année dernière
La mort peut inspirer les photographes à capturer la beauté et l'éphémérité de la vie, tout en leur rappelant la fragilité de l'existence humaine.

Kmar, une photographe immigrée de Tunisie, relate l'impact considérable que la disparition de son ami le plus cher a eu sur sa pratique photographique.

Merci à Kmar Douagi d'avoir accepté de partager son aventure artistique.
Transcript
00:00 projet que j'ai appelé "Les hommes que j'ai baisés" d'Addy Issius et c'est un projet où j'ai des portraits
00:04 d'hommes avec qui j'ai couché, pas tous, et après chaque portrait il y a une capture d'écran de
00:09 comment l'histoire s'est terminée et quand j'ai fini ce projet j'avais l'impression d'avoir donné
00:13 naissance à une oeuvre d'art et d'avoir guéri de toutes ces blessures de rejet et d'abondance
00:18 qui sont dans ces messages. Alors mon histoire elle est un peu plus compliquée c'est parce que
00:23 donc je suis immigrée au début j'avais un visa et à un moment le visa s'est arrêté donc ça fait
00:28 un an que je suis sans papier donc pendant longtemps j'ai galéré à trouver du travail
00:33 parce que je devais trouver du travail au black et que j'arrivais pas à trouver du travail au black
00:37 et que finalement bon là j'ai réussi à... enfin j'ai une auto-entreprise et je peux
00:42 travailler légalement tu vois mais ma présence elle n'est pas légale en France sur les territoires.

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