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SportTranscription
00:00 comparaison qu'on peut faire entre Marseille et Bernard Tapie,
00:02 véritablement il avait ce club chevillé au corps et aujourd'hui,
00:07 aujourd'hui vous regrettez, je pense qu'il y a des gens qui travaillent à cela, qu'il n'y ait pas un stade,
00:12 une rue, une enceinte, un monument ou une tribune qui porte son nom à Marseille.
00:17 - C'est vrai, alors il y a eu un sondage qui a été
00:20 hier.
00:24 73% des Marseillais sont pour qu'il y ait un nom ou en effet un monument.
00:30 Alors mon fils Laurent
00:33 a fait un espèce de fond créé,
00:36 il a trouvé un sculpteur pour une jolie statue avec tout ce groupe, enfin les mythiques,
00:43 - Oui, les ultras.
00:46 - Voilà et
00:48 qui soulève la coupe aux grandes oreilles, j'ai appris que vous l'appeliez comme ça.
00:53 - Oui, vous l'avez appris récemment ou vous le saviez déjà à l'époque quand elle a été gagnée en 93 ?
00:57 - Moi je l'ai appelée la coupe d'Europe.
00:58 - Oui, mais c'est le cas d'ailleurs.
00:59 - Alors la coupe aux grandes oreilles, moi j'ai trouvé ça amusant.
01:01 - Comment vous avez vécu vous justement cette victoire en
01:04 1993, la coupe aux grandes oreilles, parce qu'on voit évidemment les joueurs, les Basile Boli notamment, les Pelé et d'autres encore et Bernard Tapie
01:13 évidemment, où étiez-vous à ce moment-là ?
01:15 - J'étais juste derrière lui,
01:16 comme toujours, j'étais placée derrière lui et c'est vrai que dans les cinq premières secondes,
01:22 quand enfin il y a eu le coup de sifflet final et que évidemment le Basile ou Marc,
01:26 ils se retournent vers moi, ils m'attrapent
01:29 et c'était l'euphorie la plus complète.
01:33 - C'était un grand soulagement parce qu'il y avait eu Barry en 91, qui a été un échec avec une finale perdue.
01:40 - Je sais et c'est pour ça, vous connaissez l'anecdote quand même.
01:43 - Racontez-nous.
01:45 - Basile veut sortir et
01:47 on lui...
01:50 et Goetals, enfin j'ai vu Jean-Pierre Bernays hier, il m'a dit "mais non, c'est moi qui étais au talkie-walkie",
01:56 il était en rapport avec Bernard et il lui dit "il veut sortir, il est blessé" et Bernard lui dit "il n'en est pas question,
02:02 il a le traumatisme de Barry et tu le laisses, il va jusqu'au bout". Heureusement parce que dans les cinq
02:08 - Cinq, six minutes.
02:10 - Voilà, il a marqué de la tête.
02:12 - C'est-à-dire, vous nous expliquez pour celles et ceux qui l'ignoraient, que votre mari avait un talkie-walkie pour communiquer avec le banc de touche,
02:18 ce qui se fait aujourd'hui avec les téléphones mobiles, les sms, les whatsapp, mais ce n'était pas le cas évidemment,
02:24 technologiquement parlant à l'époque, et il donnait des consignes à son entraîneur.
02:28 - Ah bah évidemment.
02:30 - C'est lui qui faisait les changements.
02:32 - Il s'occupait de tout.
02:34 - Même l'équipe.
02:36 - Il refoutait, il allignait, il faisait presque l'entraînement, il s'entraînait parfois d'ailleurs avec les joueurs.
02:39 - Alors il adorait dire
02:41 "moi je serai le papa, toi tu seras la maman ou un vers", enfin bon. Mais ces joueurs c'étaient ses enfants.
02:46 - C'était ses enfants. Et en effet il avait de l'instinct, ça c'est clair, il avait un génie incroyable pour le sport aussi,
02:53 c'est un peu comme le monde des affaires, et quand il sait que Basile Boli veut sortir, ou quand il sent qu'il veut sortir et qu'il a ce fameux syndrome de Barry,
03:00 heureusement que Basile Boli va permettre avec sa tête de marquer et donner la victoire à l'Olympique de Marseille,
03:07 et sur Europe 1 avec Eugène Sakomano, qui l'a bien connu à l'époque, ça donnait ça.
03:11 - Dabidibidé ! But de Fabuleux de Basile Boli !
03:15 Ouh, quel but !
03:17 On passe, on passe, on passe que tu nous fais plaisir !
03:21 Ouh ! Sur ce corner, Fabuleux Dabidibidé !
03:24 Basile Boli, notre brave Basile !
03:28 - Ça s'appelle du coaching Dominique Tapie, c'est-à-dire qu'un entraîneur en général doit savoir si un joueur est en forme,
03:34 s'il peut faire la différence, et votre mari a fait ça à distance en quelque sorte.
03:39 C'est émouvant d'entendre ce commentaire encore.
03:41 - J'ai les larmes aux yeux à chaque fois.