Bayern 4-2 Dortmund : Que retenir de la première réussie de Tuchel

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Que retenir de la première de Thomas Tuchel sur le banc du Bayern Polo Breitner : "Il a mis le même XI que Julian Nagelsmann. Donc le XI de Nagelsmann n'était pas si mauvais que ça".

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Transcript
00:00 Si le Borussia Dortmund est toujours à la course au titre avec le Bayern Munich, c'est grâce à Grigor Kobol.
00:07 Et Kobol nous fait, là où il a toutes les caméras du monde braquées sur lui alors qu'il revient de blessure,
00:13 il nous fait une boulette qui est inadmissible évidemment à ce niveau-là, mais ça arrive au plus grand.
00:18 Grigor Kobol est un gardien en pleine progression qui a, on le sait, des problèmes encore de jeu au pied, on l'a vu d'ailleurs.
00:24 J'ai une pensée pour lui, parce que tu ne peux pas lui en vouloir par rapport à la saison qu'il fait, sauf que ça arrive au plus mauvais moment.
00:33 Et évidemment, à partir de ce moment-là, le Bayern Munich a commencé à dérouler.
00:37 Il ne faut pas oublier que ça arrive à la 13e minute, mais les premières minutes, le Borussia Dortmund était très bien rentré dans le match.
00:43 On peut même penser que si Marc Correus s'emmène mieux le ballon, il y a peut-être une véritable occasion de but dans les premières minutes.
00:49 Et si tu veux, après, c'est le Bayern qui se met à dérouler. Et in fine, si tu veux, la victoire est logique.
00:57 C'est-à-dire que le Bayern reste l'équipe numéro un en Allemagne avec un outsider qui s'appelle le Borussia Dortmund.
01:03 Mais on va dire, la logique est respectée, mais ça s'arrête là.
01:06 Parce qu'il y a tellement d'informations en fait par rapport à cette rencontre.
01:10 La première chose, évidemment, toutes les caméras en Allemagne étaient braquées sur Thomas Tuchel.
01:14 La première chose, il a mis le même 11 de départ que Julian Nagelsmann, excepté Leroy Sané qui était titulaire,
01:21 puisque Moussada revient de blessure et était sur le banc.
01:23 Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la compo de Nagelsmann n'était pas si mauvaise que ça, finalement, s'il remet exactement.
01:29 Par contre, il change quelque chose de très important, il se remet dans une défense à 4 en remettant Pavard à droite.
01:34 Or, depuis un trimestre, avec Nagelsmann, on s'était habitué à cette fameuse défense à 3.
01:38 On louait Benjamin Pavard qui ne voulait plus jouer au poste d'arrière-droite.
01:42 Et là, vous voyez les prochaines polémiques qui peuvent arriver en Allemagne,
01:46 toutes ces choses-là qui ont disparu et qui d'un seul coup ressortent.
01:48 La troisième chose, évidemment, c'est les joueurs qui sont sur le banc.
01:51 Parce que ceux qui se plaignaient de Nagelsmann, évidemment, dans ce cas-là, et je parle sous le contrôle de Roland,
01:56 c'est en général ceux qui ne jouent pas.
01:58 Ceux qui jouent, ils sont toujours contents.
02:00 Kimmich, Goretzka, ils ont fait des appels en disant "Nagelsmann était fabuleux", etc.
02:05 Et là, qu'est-ce qui s'est passé ? Une fouette plus.
02:07 Et c'est ce qu'on reprochait à Nagelsmann.
02:09 À partir du moment où il y a 4-0 et qu'il fait les changements,
02:11 ceux qui sont arrivés sur le banc, qui pouvaient apporter une plus-value pour montrer qu'ils peuvent être titulaires,
02:17 qu'est-ce qui s'est passé ?
02:18 Il y a eu un lymphatisme municois chez Tourelle, le même lymphatisme qu'on reprochait à Nagelsmann.
02:24 C'est-à-dire qu'en fait, il n'y a aucune progression.
02:27 Le Bayern est l'équipe numéro 1 d'Allemagne, mais ça on le savait déjà.
02:30 Ils étaient déjà favoris avant la rencontre.
02:32 Est-ce que Thomas Tourelle, en très peu de temps, a réussi à résoudre les problèmes de vestiaire
02:37 et de ce que produit le Bayern Munich ?
02:39 La réponse est négative pour l'instant.
02:41 – Donc au classement, et effectivement c'est là le principal changement,
02:45 le Bayern repasse devant avec deux points d'avance sur le Borussia Dortmund.
02:48 Mais rapidement, Paulo, tu dirais que finalement aujourd'hui,
02:52 tu as vu un Bayern que tu aurais pu voir il n'y a qu'un jour, tu n'as rien vu de nouveau.
02:55 – Oui, parce qu'en fait, qu'est-ce qu'on reproche à Nagelsmann ?
02:57 C'est ces fameuses variations dans le jeu.
03:00 Quand je dis variation, c'est que parfois ils sont extraordinaires, parfois ils sont très moyens.
03:03 Mais dans les grands matchs, ils ont toujours été là.
03:05 Contre l'Inter, ils ont été là, contre le Barça, ils ont été là,
03:07 même si ça a été compliqué lors du match aller.
03:09 Contre le PSG, ils ont été là, même si on peut toujours trouver des choses qui ne vont pas.
03:13 Contre le Dortmund, il menait 2-0 là-bas, c'est fini à 2-2,
03:16 ils l'emportent à domicile, ils reviennent premiers.
03:18 Mais ce qu'on reprochait à Nagelsmann,
03:21 c'est de perdre, entre guillemets, contre des équipes de moins d'importance,
03:24 de perdre des points par-ci, de perdre des points par-là.
03:26 Moi, ce soir, je n'ai rien appris de particulier.
03:29 Il n'y a pas de nouveauté, Nagelsmann, à part le fait qu'il y a une pression.
03:33 – Paul, quand tu dis ce qu'on reprochait,
03:36 c'est en ce qui concerne le côté médiatique, les commentaires,
03:41 ou une partie du vestiaire ?
03:43 – Alors, il y a plusieurs choses.
03:44 La première chose, c'est la cour.
03:46 – Chose qui n'est pas encore le cas avec Tourelle,
03:48 puisqu'il n'a pas encore la moitié du vestiaire contre lui.
03:52 Ça pourra arriver dans quelques semaines.
03:54 – Rapidement, disons-le, si Thomas Tourelle ne dit pas oui au Bayern,
03:58 Nagelsmann est toujours sur le banc ce soir.
04:00 Il ne faut pas l'oublier, parce qu'on a l'impression que c'est la fin de l'hélico.
04:02 – Je suis sûr, je n'ai pas cru une seconde qu'on appelait le mardi matin Tourelle
04:08 et que le mardi soir il était au Bayern de Munich.
04:10 Désolé de ne pas y avoir cru.
04:13 – Non, ce qu'on reproche à Nagelsmann,
04:14 c'est de ne pas avoir fait évoluer depuis à peu près un an son équipe.
04:17 On ne voyait pas de progression.
04:18 En dehors de la défaite, évidemment, à Villarreal,
04:20 qui pour le Bayern n'est pas acceptable.
04:21 Il y avait le 5-0 la dernière en Coupe d'Allemagne,
04:23 subi à M. Mladbach, ce n'était pas acceptable.
04:26 Et surtout, il n'arrivait pas à motiver ceux qui étaient le second rang,
04:29 qui étaient sur le banc, dont C. Adjoumane,
04:30 qui pour l'instant n'est pas une réussite en dehors de sa blessure,
04:33 dont Gnabry, dont Leroy Sane,
04:35 qui est extrêmement fluctuant avec un nonchalance qui est R.C. Pompelin.
04:39 – Leroy Sane, par exemple, ce n'est pas un problème d'entraîneur,
04:41 il n'est pas bon tout simplement.
04:43 – Ce n'est pas qu'il n'est pas bon, je pense que c'est, comme on en a beaucoup…
04:46 – En tout cas, contre le PSG, il était catastrophique.
04:48 – Oui, je suis d'accord avec toi,
04:49 mais en fait, il fait parfois des matchs extraordinaires,
04:51 il a une nonchalance.
04:53 En fait, je pense que ce n'est pas un professionnel,
04:55 au sens où on voudrait voir toujours la tête dans le guidon à 110%.
04:59 Mais Zoutelosil, au passage, était un peu comme ça.
05:01 Et c'est peut-être pour ça qu'il n'a pas été le grand numéro 10
05:04 qu'on attendait, etc.
05:05 Ça ne veut pas dire qu'il n'était pas talentueux, attention, c'est différent.
05:08 Là, c'est ça qui m'intéresse.
05:09 Donc en fait, moi, je n'ai rien appris ce soir.
05:12 Je n'ai rien appris du tout.
05:13 Par contre, encore une fois, dans les prochaines semaines,
05:15 et vu le calendrier du mois d'avril…
05:17 – On en apprendra beaucoup, et on sera là dans l'after pour suivre ça.
05:21 [Silence]

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