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00:00 -Il y a une règle qui est très claire.
00:02 Lorsque vous écrivez un livre de règlement de compte,
00:05 ça s'appelle un testament.
00:06 -C'est le testament des règlements.
00:09 -Ca veut dire qu'on part.
00:10 Sinon, on ne fait pas un livre de règlement de compte.
00:13 On fait un livre pour proposer.
00:15 -C'est votre testament, alors ?
00:18 Vous auriez dû dire "c'est mon dernier mot".
00:21 -C'est son rêve.
00:23 Elle est vraiment obsédée par ma mort.
00:25 Moi, vous savez, ce qui me hante, contrairement à elle,
00:29 c'est la mort de la France.
00:30 C'est ça, ce qui me hante.
00:32 -Vous vouliez que ça vienne aussi ?
00:34 -Non, pas du tout.
00:35 Je n'ai jamais voulu sa mort politique.
00:39 J'explique qu'on a été embarqués,
00:42 à notre corps défendant, sans doute,
00:44 dans une primaire que les médias ont voulu appeler
00:47 primaire d'extrême-droite.
00:49 J'explique même par la dévolution des médias,
00:52 qui nous ont mis le même journaliste sur les deux candidats.
00:56 Maintenant, oui, j'assume,
00:59 j'ai des désaccords fondamentaux avec Marine Le Pen.
01:02 On le voit sur l'économie.
01:04 Je ne suis pas pour la retraite à 60 ans.
01:07 On a un désaccord de fond.
01:08 Je ne suis pas de gauche en économie.
01:11 Je suis d'une droite classique.
01:13 Ca fait une différence majeure.
01:15 En plus, elle a une stratégie qui s'appelle la dédiabolisation.
01:19 Qu'est-ce que c'est ?
01:21 -Ca fonctionne, pour l'instant. -Je ne crois pas.
01:24 -Elle a 89 députés.
01:25 Vous n'en avez pas, vous, des députés.
01:28 -Elle a aussi un parti dont elle a hérité
01:30 et qui existe depuis 50 ans.
01:32 -Elle l'a porté plus haut que son père.
01:35 -Très bien.
01:36 Mais qu'est-ce que c'est que la dédiabolisation ?
01:39 C'est tout faire,
01:41 quitte à renoncer à toutes ses convictions,
01:44 à toutes ses idées,
01:45 pour apparaître auprès des médias comme n'étant pas le diable.
01:49 C'est ça, la dédiabolisation de Marine Le Pen.