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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche saoul.
00:00:06 Pardon, je ne vous dérange pas ?
00:00:11 Bah si, un peu quand même.
00:00:13 Un peu de gymnastique vous ferait plaisir ?
00:00:15 Ah bah ça j'aimerais bien, voyez, parce que ça détend.
00:00:17 Je suis content. Je suis vraiment content ce soir.
00:00:28 Pourquoi ?
00:00:30 Parce que je découvre à quel point tu es antipathique.
00:00:32 Tu es formidablement antipathique.
00:00:36 Je vais même te dire, et pardonne-moi d'être aussi sincère,
00:00:39 tu n'as aucun intérêt.
00:00:42 Je t'aime d'une façon que c'est pas possible de le dire.
00:00:48 Écoute-moi, Manon.
00:00:50 Tout le temps que je te vois,
00:00:52 tout le temps que je te parle,
00:00:54 quand je mange, je sens pas de goût.
00:00:57 Le sommeil, ça me l'a tué.
00:00:59 Alors si tu me veux pas, ou je meurs, ou je deviens fou.
00:01:02 L'émotion du public de ce 49ème Festival de Cannes,
00:01:08 bouleversé par la projection du 8ème jour,
00:01:11 le film de Jaco Van Dormel,
00:01:13 encouragement de Daniel Auteuil pour son jeune partenaire,
00:01:17 nul ne saurait dire lequel des deux était tout à l'heure le plus ému.
00:01:21 Si vous m'aviez connu
00:01:24 dans ce fragrant costume,
00:01:27 quand je fondais de l'or
00:01:30 pour en faire des plumes,
00:01:33 tu appelles au secours les pompiers de l'amour.
00:01:37 Vraiment, ça la fout mal
00:01:40 de nager aussi mal.
00:01:42 C'est quand j'entends tout ça que je me dis que ça va être vraiment juste une heure et demie d'émission.
00:01:46 Merci de nous rejoindre en ce dénanche après-midi sur RTL.
00:01:48 C'est le Bon Dimanche Show de Daniel Auteuil
00:01:51 qui est avec nous jusqu'à 15h30 et c'est un vrai plaisir.
00:01:54 Bonjour Daniel.
00:01:55 Bonjour, c'est très très joli ce portrait que vous m'avez fait pour me présenter aux auditeurs.
00:02:01 Alors c'est non exhaustif au niveau de la liste.
00:02:03 Oui, mais ça suffirait.
00:02:06 Oui ?
00:02:07 Oui, mais non, parce que toutes les choses essentielles ont été dites
00:02:12 et c'est fou parce que je ne me lasse jamais
00:02:16 de l'émotion que me procurent ces moments que vous me faites entendre.
00:02:22 Il n'y a pas de nostalgie, il n'y a pas de regret quand vous entendez comme ça des trucs
00:02:27 où on ressort d'un passé pas si lointain en fait.
00:02:30 Si, si, c'était au XXème siècle.
00:02:32 Oui, c'est ça.
00:02:33 Nostalgie, j'essaye de ne pas tomber dans la nostalgie.
00:02:41 Tout ce que j'ai fait, c'est génial, je l'ai fait et c'est génial de l'avoir fait.
00:02:45 Mais je suis quelqu'un qui est très très très dans le présent.
00:02:51 Et ce qui compte, c'est ce qui va arriver et que je ne connais pas encore.
00:02:57 Alors l'instant présent, c'est "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour".
00:03:02 C'est votre deuxième album, cher Daniel, dont on va beaucoup parler durant cette émission.
00:03:07 On va parler également des concerts que vous donnez.
00:03:09 Vous êtes sur scène depuis quasiment maintenant deux ans à travers toutes les villes de France.
00:03:14 Mais avant cela, il convient dans une interview de faire la présentation de l'invité.
00:03:18 On a fait une présentation sonore il y a quelques instants.
00:03:20 Et puis après, on pourrait demander à l'animateur ou au journaliste de sortir une fiche Wikipédia.
00:03:25 Et c'est somme toute assez chiant.
00:03:27 Nous, ce qu'on aime faire, c'est demander à des gens qui connaissent l'invité de le présenter.
00:03:31 Pour les auditeurs d'RTL, c'est-à-dire qu'on va voir une connaissance.
00:03:33 Et on dit "Alors Daniel Otteuil, c'est qui pour vous ?".
00:03:36 Et alors on va faire un pourdant musique et un pourdant cinéma si vous le voulez bien.
00:03:40 Avec plaisir, oui.
00:03:41 Vous venez là pour l'album "Commençons par le pourdant musique".
00:03:43 D'autant qu'il est très, très intéressé par ce projet.
00:03:47 Vous allez le comprendre.
00:03:48 C'est Gaëtan Roussel qui répond à cette question.
00:03:50 Mais pour vous, c'est qui Daniel Otteuil ?
00:03:52 Alors si je devais trouver des mots pour définir Daniel Otteuil,
00:03:57 je crois que le premier qui me viendrait, ce serait curieux.
00:04:00 Passionné aussi, bien évidemment.
00:04:02 Talentueux, cela va s'en dire.
00:04:04 Daniel, il est aussi impatient.
00:04:06 Il fait pencher ce terme vers quelque chose de très positif.
00:04:10 Il est surprenant aussi.
00:04:12 Il est très perspicace et convaincant.
00:04:15 Et puis il a un aspect un peu juvénile que j'adore.
00:04:18 Voilà, ce serait un peu tout ça.
00:04:19 Ce n'est pas exhaustif, mais c'est les premiers mots qui me viennent.
00:04:23 Merci Gaëtan.
00:04:25 Je me reconnais tout à fait dans ce que vient de dire Gaëtan
00:04:31 qui commence à bien me connaître.
00:04:34 Passionné, il a dit.
00:04:36 Oui, passionné.
00:04:38 Et aussi une forme quand même d'inconscience.
00:04:42 Parce que, effectivement, ce slogan-là,
00:04:46 "Si t'as peur, n'aie pas peur",
00:04:48 c'est quelque chose qui me correspond assez.
00:04:51 De peur de rater des choses dans la vie,
00:04:54 je préfère me tromper plutôt que de ne pas...
00:04:58 Vaut mieux vivre avec d'air mort qu'avec d'air correct.
00:05:00 Oui, ça c'est un truc qu'on se disait dans les années 70,
00:05:02 avec mes camarades.
00:05:03 Mais je suis des années 70.
00:05:05 (rires)
00:05:07 Vous l'avez rencontré comment, Gaëtan ?
00:05:09 Parce qu'il avait collaboré également sur l'album précédent.
00:05:12 Tout à fait par hasard, un dîner dans le sud, chez des amis.
00:05:17 Je suis déjà en tournée, mais avec le premier spectacle que j'ai écrit,
00:05:22 sur les chansons, les textes de Paul Jean Toulé,
00:05:25 avec un ami guitariste.
00:05:26 Je suis sur scène avec ma guitare, je m'accompagne.
00:05:29 Je lui fais écouter la cassette,
00:05:35 ou le truc en vidéo,
00:05:38 pour lui demander s'il veut bien me faire des arrangements
00:05:42 pour ce spectacle, travailler sur ce spectacle.
00:05:44 Comme ça, les chansons ne lui ont plus,
00:05:46 il a commencé à travailler.
00:05:48 On a répété, et puis il y a eu le Covid,
00:05:50 et puis on a re-répété.
00:05:52 Et là, j'ai demandé si on pouvait faire un disque pour m'occuper.
00:05:55 (rires)
00:05:57 Et nous voilà, deux ans plus tard, sur les routes de France.
00:06:00 - Alors, on va parler de cet album, je le disais,
00:06:02 mais comme en démarrage d'émission, on avait des extraits de films,
00:06:06 j'aimerais qu'on parle également rapidement de cinéma.
00:06:09 Et pour vous décrire, on a demandé à quelqu'un que vous connaissez bien.
00:06:12 C'est qui pour vous, Daniel Otteuil ?
00:06:15 Voici la réponse de Patrice Lecomte.
00:06:18 - Bonjour Daniel, c'est Patrice Lecomte.
00:06:20 Daniel Otteuil, il peut donner l'impression d'être rassurant, confortable,
00:06:24 équilibré, voire bourgeois, pourquoi pas, alors qu'il n'en est rien.
00:06:28 Daniel est un comédien concentré, inquiet,
00:06:31 et qui est à chaque instant au bord du vertige.
00:06:35 - Ça se termine comme ça ? - Ouais.
00:06:40 - Ah, c'est Patrice Lecomte, hein !
00:06:42 (rires)
00:06:44 - Patrice, Patrice, merci.
00:06:46 Oui, oui, oui, oui, oui.
00:06:48 Après, on a fait des films magnifiques, magnifiques ensemble.
00:06:51 Et après, des scènes assez difficiles,
00:06:55 parce que c'est curieux, le cinéma,
00:06:59 on n'a pas de spectateur,
00:07:02 on donne tout ce qu'on a à donner dans l'instant, comme ça.
00:07:07 Mais j'ai eu besoin de lui dire, après une scène
00:07:11 où tout paraissait facile, où tout le monde était content,
00:07:14 que ça m'avait demandé énormément,
00:07:16 et que j'avais été obligé d'aller chercher très loin.
00:07:19 Il ne me demandait pas où, je ne sais pas où je vais chercher,
00:07:22 je vais chercher dans des endroits, pas forcément où ça fait mal,
00:07:25 mais loin, très loin.
00:07:28 Et j'avais les mains glacées, j'ai pris ses mains,
00:07:32 et je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais il a compris.
00:07:35 De la même façon qu'un jour, avec le garçon avec qui je jouais,
00:07:40 Pascal Duquenne, avec qui je jouais le 8ème jour,
00:07:43 pareil, une scène très, très difficile,
00:07:46 et je l'avais dans mes bras, et je devais pleurer.
00:07:51 Au-delà des mots, lui et moi, on s'est compris sur des émotions.
00:07:59 Voilà, si vous voulez, ce qui est magnifique dans les métiers qu'on fait,
00:08:02 musique, comédie, théâtre, tout ce que vous voulez, c'est la même chose,
00:08:06 c'est l'émotion qu'on véhicule, on est là pour ça.
00:08:09 Et j'aime bien le beau regard de Patrice qui me regarde,
00:08:13 là, sur cette photo,
00:08:16 c'est le metteur en scène qui me regarde,
00:08:19 et c'est l'homme qui me connaît.
00:08:22 - D'émotions, il y en a beaucoup dans ce nouvel album, on va en parler,
00:08:25 l'album s'appelle "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour",
00:08:28 c'est Daniel Auteuil qui fait son Brondy Moins Chaud,
00:08:31 on se retrouve dans quelques instants sur RTL, à tout de suite !
00:08:33 Il est beau, il chante bien,
00:08:41 il sent le bon, il cuisine divinement bien,
00:08:44 et pas trop épicé, il est talentueux.
00:08:47 Mais c'est bête s'il n'a pas pu venir aujourd'hui,
00:08:49 donc on a pris Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:08:52 - Daniel Auteuil fait son Brondy Moins Chaud sur RTL,
00:09:06 le nouvel album s'appelle "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour".
00:09:10 - On parlait tout à l'heure avec l'intervention de Patrice Laffont de cinéma,
00:09:13 - Patrice Lecompte !
00:09:16 - J'ai dit Patrice Laffont ? N'importe quoi !
00:09:19 En le disant, je me suis laissé emporter par ma question.
00:09:22 On fera un petit montage.
00:09:25 On parlait tout à l'heure de cinéma avec l'intervention de Patrice Lecompte,
00:09:28 on parlait de votre carrière au cinéma,
00:09:31 est-ce que le fait d'être chanteur aujourd'hui
00:09:34 et auteur, compositeur, interprète,
00:09:37 n'est pas l'occasion pour vous d'interpréter vos propres mots,
00:09:40 MOTS ou MAX,
00:09:43 plutôt que les mots des autres quand vous jouez au cinéma ?
00:09:46 - C'est une façon effectivement
00:09:49 de me réinventer et de raconter des histoires
00:09:52 par mon propre prisme,
00:09:55 c'est-à-dire le besoin, l'envie
00:09:58 de me raconter un peu plus
00:10:01 que je ne l'ai fait pendant toutes ces années,
00:10:04 une forme de liberté trouvée,
00:10:07 je ne dirais pas retrouvée, mais trouvée, une nouvelle liberté,
00:10:10 et une façon différente tout en étant
00:10:13 dans la continuité de ce que j'ai fait jusqu'à présent
00:10:16 parce que je ne vois pas trop de...
00:10:19 pour moi ce n'est pas un grand saut,
00:10:22 c'est la continuité. J'ai été sur scène toute ma vie
00:10:25 et là je continue,
00:10:28 sauf qu'au lieu de parler, je respire un peu plus
00:10:31 et les mots sont un peu plus tenus
00:10:34 et ça devient des chansons.
00:10:37 - Comment vous avez bossé avec Gaëtan Roussel ?
00:10:40 Vous aviez déjà écrit les paroles, vous aviez une idée du texte
00:10:43 et ensuite vous avez réfléchi à une mélodie avec lui ?
00:10:46 Comment s'est passé le processus de fabrication ?
00:10:49 - J'écris, je compose à la guitare
00:10:52 et je lui envoie
00:10:55 sur le téléphone
00:10:58 et
00:11:01 dans un premier temps, il m'encourage, il approuve les textes
00:11:04 et sur les mélodies, quand il pense que
00:11:07 ma mélodie sert bien la chanson,
00:11:10 on va rester là, sinon s'il trouve que c'est faible, il va lui en écrire une
00:11:13 et puis petit à petit on co-écrit
00:11:16 comme ça ensemble. Donc c'est un processus
00:11:19 dans un premier temps d'écriture assez à la maison, tranquille
00:11:22 jusqu'à même
00:11:25 la préparation des arrangements
00:11:28 qu'on imagine et qu'on rêve ensemble et ensuite au studio
00:11:31 c'est là que le chef,
00:11:34 le magicien, transforme
00:11:37 mes chansons en trucs
00:11:40 en fusées spatiales.
00:11:43 Donc c'est
00:11:46 des moments que j'aime beaucoup
00:11:49 d'arriver jusque là.
00:11:52 - Et justement quand ça arrive jusqu'au public, comment ça se passe ?
00:11:55 - Alors là c'est bizarre parce que là il y a une espèce de dédoublement
00:11:58 de schizophrénie, si vous voulez, ce n'est plus moi, je ne sais pas qui c'est
00:12:01 c'est une espèce de jeune homme de 32 ans
00:12:04 très heureux, qui est là et qui n'a plus mal nulle part
00:12:07 et qui est entouré de ses musiciens formidables
00:12:10 et qui...
00:12:13 les gens me connaissent depuis toujours
00:12:16 alors ils viennent, ils ne savent pas dans un premier temps
00:12:19 maintenant ils savent, mais au départ ils ne savaient pas ce qu'ils venaient voir
00:12:22 ils venaient me voir, ils venaient me visiter
00:12:25 ils venaient se laisser surprendre
00:12:28 mais maintenant c'est différent, ils connaissent les chansons
00:12:31 et c'est...
00:12:34 j'ai beaucoup habitué les gens à ma liberté
00:12:37 ma liberté c'était
00:12:40 j'ai adoré faire toutes ces comédies
00:12:43 j'ai continué à en faire, mais je n'ai jamais supporté
00:12:46 d'avoir une étiquette collée
00:12:49 ça m'enlevait de la liberté, donc ils savent que
00:12:52 c'est encore autre chose
00:12:55 et ils me suivent dans mes aventures et ils trouvent ça normal
00:12:58 que je me mette à écrire et à chanter
00:13:01 - Alors vous vous mettiez à chanter, vous l'aviez déjà fait, on l'écoutait tout à l'heure en prémisse
00:13:04 de l'émission avec ce titre de l'année
00:13:07 85
00:13:10 que vous assumez d'ailleurs complètement
00:13:13 toujours aujourd'hui, moi j'ai adoré cette chanson
00:13:16 - Je vais vous dire mieux, je vais la reprendre sur scène
00:13:19 parce que c'est une chanson d'un garçon qui s'appelle Renaud de Tressens
00:13:22 qui a beaucoup de talent
00:13:25 et je trouve que c'est une chanson que j'aurais pu écrire à l'époque
00:13:28 si j'avais été débloqué
00:13:31 mais je ne l'étais pas
00:13:34 mais c'est une chanson qui correspond tout à fait à une époque
00:13:37 et qui correspond tout à fait au jeune homme que j'étais, un peu désinvolte
00:13:40 qui pensait qu'il était un grand séducteur
00:13:43 mais qui se ramassait plein de gamelles
00:13:46 - Est-ce que pour le coup
00:13:49 c'est pas Hugolin qui est arrivé l'année d'après
00:13:52 qui a mis le chanteur un peu en boîte pour quelques années ?
00:13:55 Est-ce que c'est pas cette carrière d'acteur qui a explosé d'un coup
00:13:58 avec votre rôle dans "Dungeon de Florette"
00:14:01 qui a mis un peu Daniel Autol du chanteur de côté ?
00:14:04 - Oui, c'est-à-dire au moment où je décide
00:14:07 quand je commence à faire de la musique et à vouloir chanter tout ça
00:14:10 je ne suis pas tout à fait satisfait de ma carrière d'acteur
00:14:13 et comme plein de garçons de bon âge
00:14:16 sans vouloir me comparer
00:14:19 que ce soit à mon époque
00:14:22 Sardou, John Elie
00:14:25 leur rêve c'était d'être acteurs quand même
00:14:28 tout d'un coup la vie nous porte
00:14:31 c'est le hasard des choses
00:14:34 et je me suis retrouvé sous le feu de ce chanteur de Florette
00:14:37 qui a été un succès international
00:14:40 et qui m'a permis
00:14:43 de travailler avec les plus grands metteurs en scène du monde entier
00:14:46 de me balader
00:14:49 alors est-ce que ça a arrêté ?
00:14:52 Non, c'est...
00:14:55 - C'était resté dans un coin de vous ?
00:14:58 - C'est jamais parti, mais pareil
00:15:01 ce qui m'a débloqué c'est tout d'un coup
00:15:04 de me mettre à faire de la musique
00:15:07 parce que j'ai toujours eu des problèmes
00:15:10 de crédibilité par rapport à mes yeux et aux autres
00:15:13 c'est-à-dire que aller chanter les chansons des autres
00:15:16 c'était bien
00:15:19 mais ce n'était pas un moteur suffisant pour moi
00:15:22 pour me remettre à faire de la musique
00:15:25 c'est le fait que je me mette à faire de la musique et à créer des mots
00:15:28 et à faire des chansons
00:15:31 que je suis revenu à ça
00:15:34 et aussi ce rapport à la scène
00:15:37 et le fait que je sente tout de suite
00:15:40 ça c'est mon expérience du théâtre
00:15:43 qu'il se passait un truc, une émotion
00:15:46 j'ai senti tout de suite
00:15:49 il se passait un truc, je me suis dit "ce truc là il faut le développer"
00:15:52 et c'est là que je suis allé chercher Gaëtan Roussel
00:15:55 et c'est là que j'ai commencé à donner de l'amplitude à mes chansons
00:15:58 - Alors la musique vous avez été très tôt
00:16:01 bercé dedans
00:16:04 puisque vos parents faisaient de l'opéra et de l'opérette
00:16:07 et en vieillissant j'ai lu que dans votre jeunesse vous avez travaillé
00:16:10 en boîte de nuit, vous avez été DJ
00:16:13 vous avez été derrière les platines
00:16:16 dans une discothèque qui s'appelait la JAS
00:16:19 - La JAS - La JAS, la galière
00:16:22 - On va vous faire une interview DJ, je vous propose des thèmes
00:16:25 et vous me dites sur quelle musique vous accompagneriez
00:16:28 par exemple si on devait choisir une musique pour vous présenter ce serait laquelle ?
00:16:31 - Je dirais la chanson de la musique de Verdi de Jean de Florette
00:16:34 le thème de "La force du destin"
00:16:37 - C'est pas mal ça en impose
00:16:45 une musique pour vous comprendre
00:16:48 vous choisiriez laquelle ? - Pour me comprendre
00:16:51 je sais plus - Vous avez dit Christophe Alline
00:16:54 - Ah oui, alors une chanson pour me comprendre
00:16:57 pour comprendre le jeune homme que j'ai été
00:17:00 l'homme que je suis
00:17:03 et que je reste, c'est à dire ce mec qui crie sur la plage
00:17:06 Alline, un mec amoureux
00:17:09 j'aime bien cette idée
00:17:12 J'ai crié, crié
00:17:15 Alline, pour qu'elle revienne
00:17:18 et j'ai pleuré
00:17:21 - C'est marrant que vous citiez Christophe
00:17:24 parce que en écoutant attentivement "Si tu as peur n'es pas peur de l'amour"
00:17:27 il y a certains moments où dans des intonations
00:17:30 ou dans la façon où vous chantez
00:17:33 j'ai retrouvé un peu de ce que vous pouvez faire Christophe
00:17:36 - On me le dit souvent et je prends ça comme
00:17:39 un immense compliment, alors je sais pas d'où ça sort
00:17:42 mais tant mieux
00:17:45 tant mieux parce que si c'est une filiation
00:17:48 elle me va très très bien, bien sûr
00:17:51 j'adore cet homme - Une chanson que vous pourriez
00:17:54 écouter à l'infini, je vous rappelle que là on parle au DJ Daniel Auteuil
00:17:57 - Oui, oui, oui
00:18:00 j'étais petit garçon, c'est une chanson de John Lydie
00:18:03 que j'adore, qui s'appelle "L'idole des jeunes"
00:18:06 - Voilà
00:18:09 alors
00:18:12 sûrement j'étais petit garçon
00:18:15 et je pense qu'un mec il te dit
00:18:18 que voilà, cette voix, ce jeune homme qui débarquait
00:18:21 ce Johnny Hallyday qui débarquait
00:18:24 qui envoyait valser
00:18:27 Dario Moreno, les compagnons de la chanson
00:18:30 toute une musique qu'on ne voulait pas entendre
00:18:33 voilà, et puis
00:18:36 je l'ai aimé lui aussi et je continue de l'aimer
00:18:39 toujours, voilà, je suis fidèle
00:18:42 je suis un garçon assez fidèle en fait
00:18:45 je suis fidèle aux gens qui m'ont
00:18:48 j'aime les gens qui me font rire, j'aime les gens qui me nourrissent bien
00:18:51 j'aime les gens qui m'émeuvent
00:18:54 enfin j'aime les gens, je crois que j'aime les gens
00:18:57 - L'amour est un peu le thème récurrent sur votre dernier album, on en reparlera tout à l'heure
00:19:00 on continue l'interview DJ, une musique qui vous fait pleurer
00:19:03 - Alors, c'est une
00:19:06 sur la mer
00:19:09 une chanson de Madame Butterfly
00:19:12 puisque je suis monté sur scène la première fois, j'avais 4 ans
00:19:15 je faisais le fils de Madame Butterfly
00:19:18 et c'est une chanson qui est liée à mon enfance
00:19:21 - Interprétée par Rekhalas
00:19:24 - Rekhalas
00:19:27 - Alors c'est marrant parce qu'en préparant l'émission je vous ai demandé une musique
00:19:38 pour une musique qui vous énerve ou que vous aimez pas
00:19:41 et on m'a dit c'est pas possible - Bah non c'est pas possible
00:19:44 même les musiques militaires
00:19:47 elles peuvent m'émouvoir, voyez
00:19:50 les hommes les suivent et ils vont se faire massacrer au son d'une musique
00:19:53 c'est la
00:19:56 toutes les musiques
00:19:59 les musiques dans les églises, la musique c'est ce qui nous fait
00:20:02 vivre, je me souviens quand j'étais
00:20:05 tout petit garçon, à la radio
00:20:08 si on écoutait la radio c'était un
00:20:11 média génial - Ca l'est toujours, je rappelle que vous êtes sur RTL
00:20:14 ne me faites pas ça
00:20:17 - Non, non, ça l'est toujours
00:20:20 forcément, bien sûr
00:20:23 je me souviens d'une émission qui racontait que
00:20:26 on avait supprimé toutes les musiques
00:20:29 plus personne chantait, plus de musique, plus rien
00:20:32 et les gens devenaient fous, un jour mon fils m'a demandé
00:20:35 à quoi ça sert la poésie ou à quoi ça sert la musique
00:20:38 en fait comme réponse
00:20:41 ça sert à rien mais on peut pas vivre sans
00:20:44 - Dernière question, la dernière musique que vous avez écoutée c'est cette semaine
00:20:47 cette semaine j'étais au concert de Louise
00:20:50 à l'attaque, donc de mon ami Gaëtan Roussel
00:20:53 et la dernière chanson qu'il chante c'est "Je t'emmène au vent"
00:20:56 et c'est la dernière chanson que j'ai écoutée
00:20:59 - Je t'emmène au vent
00:21:02 je t'emmène au-dessus des gens
00:21:05 et je voudrais que tu te rappelles
00:21:08 notre amourette éternelle et pas
00:21:11 artificielle, je voudrais que tu te ramènes
00:21:14 devant moi
00:21:17 - C'est balèze ça aussi
00:21:20 tu m'appelles au secours les pompiers de l'amour
00:21:23 vraiment ça la fout mal
00:21:26 - On va l'écouter avant à 14h30 sur RTL
00:21:29 ça c'est un extrait du nouvel album de Daniel Auteuil ça s'appelle "Les petites coupures"
00:21:32 c'est Daniel Auteuil qui fait son bon dimanche chaud sur RTL, à tout de suite
00:21:35 les simples gratinures
00:21:38 font de beaux souvenirs
00:21:41 les petites coupures
00:21:44 les petites griffures
00:21:47 RTL, le bon dimanche chaud
00:21:50 l'émission qui diminue efficacement
00:21:53 votre taux de cholestérol
00:21:56 inconsolable
00:21:59 inconsolable
00:22:02 inconsolable
00:22:05 inconsolable
00:22:08 retourne te coucher au ventre de ton père
00:22:11 comme ça
00:22:14 seulement en fermant les paupières
00:22:17 je le serre
00:22:20 je le serre
00:22:23 et garde pour longtemps
00:22:26 ce sentiment en toi
00:22:29 - Cet extrait de l'album "Si tu as peur n'aie pas peur de l'amour"
00:22:32 c'est le nouvel album
00:22:35 de Daniel Auteuil
00:22:38 j'aime beaucoup cette chanson
00:22:41 où le texte est limité susurré
00:22:44 par rapport aux autres chansons de l'album
00:22:47 - Oui, il y avait une orchestration formidable
00:22:50 et j'ai trouvé tout d'un coup superflu
00:22:53 de me mettre en concurrence
00:22:56 musicalement avec eux
00:22:59 et j'ai pensé qu'on entendrait mieux le texte
00:23:02 un peu susurré comme faisait Gaspour et Lepocq
00:23:05 et j'aime bien
00:23:08 la musique comme ça aussi
00:23:11 cette chanson
00:23:14 elle est venue
00:23:17 il y a un moment dans la vie
00:23:20 où on s'aperçoit qu'on ne guérit jamais tout à fait
00:23:23 de son enfance, alors il faut faire avec
00:23:26 et puis on a des enfants, j'ai eu des filles
00:23:29 et puis un jour j'ai eu un petit garçon
00:23:32 au moment où je commençais à me poser des questions
00:23:35 sur est-ce que j'étais davantage
00:23:38 un père qu'un fils ?
00:23:41 donc je me suis posé des questions
00:23:44 et non, effectivement j'étais un bon père
00:23:47 mais le fils que j'étais restait là
00:23:50 et c'est pour ça que cette chanson est née
00:23:53 parce qu'elle fait un aller-retour entre le sentiment
00:23:56 de père et il n'y a pas si longtemps puisque la vie
00:23:59 est si courte, ce que j'étais en tant que fils
00:24:02 - Mais on parlait tout à l'heure avec
00:24:05 l'extrait que vous aviez choisi de Madame Butterfly
00:24:08 de vos débuts sur scène à 4 ans
00:24:11 je le disais en préambule, vos parents étaient chanteurs
00:24:14 lyriques, d'opéra et d'opérette, c'est eux qui vous ont
00:24:17 donné ce goût de l'artistique ?
00:24:20 - Bizarrement, oui, c'est eux qui me l'ont donné
00:24:23 mais c'est ma mère qui me l'a interdit
00:24:26 longtemps - Oui parce que vous avez embrassé une carrière de géomètre au départ ?
00:24:29 - Oh, une carrière, je sais pas - Ah non, vous étiez parti pour faire géomètre
00:24:32 - J'étais manœuvreur
00:24:35 ils me faisaient creuser
00:24:38 des trous dans la
00:24:41 racaille en Provence
00:24:44 pour planter des bornes et je portais
00:24:47 à l'époque les mires, les mires étaient cet instrument
00:24:50 qui servait à mesurer, qui était très très lourde
00:24:53 je portais sur les épaules, ce qui m'a dégoûté du ski à tout jamais
00:24:56 donc chaque fois que j'étais au ski
00:24:59 j'avais l'impression que j'allais travailler
00:25:02 c'était un métier, il fallait que je travaille
00:25:05 ma mère voulait que je travaille
00:25:08 c'était une époque où il y avait du travail
00:25:11 alors on pouvait pas, quand les parents vous disaient
00:25:14 "on peut pas rester à la maison sans rien faire"
00:25:17 "je veux faire du théâtre, je veux faire de la musique"
00:25:20 - Mais du coup quand vous vous êtes inscrit au cours Florent, elle a réagi comment votre mère ?
00:25:23 - Alors, à un moment donné, après j'étais grand
00:25:26 je suis parti, elle m'a laissé partir, enfin
00:25:29 je crois que la majorité était à 21 ans à l'époque
00:25:32 mais elle m'a laissé partir une première fois à 19 ans
00:25:35 un mois, là j'ai pris des cours
00:25:38 j'étais tellement nerveux
00:25:41 tellement que j'étais incapable
00:25:44 mon premier cours c'est "incapable de sortir un mot"
00:25:47 et toute la journée au cours Florent j'essayais de dire ma scène
00:25:50 et je n'y arrivais pas
00:25:53 donc je suis rentré, je suis retourné
00:25:56 chez moi dans le sud
00:25:59 désespéré en me disant que jamais je pourrais faire ce métier
00:26:02 j'y arriverais jamais, et en fait
00:26:05 chaque fois que je suis confronté à quelque chose
00:26:08 qui va être déterminant pour moi
00:26:11 il y a une espèce de barrage
00:26:14 que je suis obligé de monter, de franchir
00:26:17 de gravir pour
00:26:20 y arriver, donc chaque fois
00:26:23 chaque truc que je fais, je le mérite
00:26:26 - Mais le mérite c'est bien pour l'enchaînement
00:26:29 de la chronique qu'on va faire maintenant
00:26:32 je pense que les animateurs de la semaine des RTL
00:26:35 méritent d'avoir la dernière technologie, et moi qui fais le week-end
00:26:38 je profite un peu des restes, c'est pour ça que tous les week-ends
00:26:41 j'ai une intelligence artificielle qui bosse pour moi sur l'émission
00:26:44 mais ce n'est pas Siri, vous savez parce que c'est Apple et ça coûte plus cher
00:26:47 donc nous c'est Thierry, c'est pareil, c'est une intelligence artificielle
00:26:50 qui des fois peut déconner un peu
00:26:53 mais qui fait des recherches sur l'invité
00:26:56 alors il marche son téléphone et il n'y a même pas besoin de lui poser de questions
00:26:59 - Le 27 à ici les Moulinos
00:27:02 - Voilà, c'était pour vous dire qu'on est bien parti
00:27:05 c'est vrai que si on ne pose pas de questions, ses réponses sont un peu obscures
00:27:08 par contre si je demande Thierry une info sur les débuts
00:27:11 de mon invité Daniel Otteuil
00:27:14 - Au magazine Psychologie, il racontait en février
00:27:17 qu'il a suivi une formation de géomètre
00:27:20 mais je cite "j'ai rapidement compris
00:27:23 que rien de ce que me proposait la vie normale
00:27:26 ne me faisait envie" - Oui c'est aussi le problème c'est qu'il ne se souvient pas
00:27:29 de ce que je raconte, bon vu qu'on connait le Daniel Otteuil comédien
00:27:32 aujourd'hui il vient nous voir pour son deuxième album
00:27:35 est-ce que c'est la même personne Thierry ?
00:27:38 - Pas tout à fait, il disait dans La Provence en juillet 2022
00:27:41 "quand je joue sur scène
00:27:44 je joue un personnage, mais quand je chante mes chansons
00:27:47 je ne joue que Daniel Otteuil"
00:27:50 - Alors je peux répondre à Thierry ?
00:27:53 - Oui bien sûr, là pour le coup il est en train de vous paraphraser
00:27:56 c'est vraiment ce que vous dites dans une interview - Non je ne joue pas, je suis
00:27:59 - Vous êtes le personnage - Non je ne suis pas
00:28:02 c'est moi et mes histoires et mes chansons
00:28:05 quand je vais chanter il n'y a pas de... - Non mais je pense que quand vous jouez
00:28:08 sur scène au théâtre par rapport à quand vous jouez
00:28:11 sur scène où là quand vous êtes le chanteur vous êtes Daniel Otteuil
00:28:14 - On ne va pas le gifler - Oui on ne peut pas et puis en plus il est très fragile
00:28:17 Du coup d'où vient Thierry cette passion
00:28:20 de mon invité pour la chanson ? - En juin 2022
00:28:23 dans une interview à Actu Toulouse
00:28:26 il racontait que chanter est un besoin depuis que je suis tout jeune
00:28:30 Déjà mes parents étaient chanteurs d'opéra
00:28:33 - Bon ça c'est ce qu'on disait tout à l'heure, on est bien
00:28:36 et quand on regarde la carrière de Daniel Otteuil on a l'impression que tout lui a réussi en fait
00:28:39 même si on parlait de montagne avec lui tout à l'heure
00:28:42 il y a tout de même une faille Thierry que vous avez trouvée dans la presse ?
00:28:45 - En janvier dernier il faisait cette
00:28:48 confidence à Femme Actuelle "Je n'ai jamais
00:28:51 su mentir, toute ma vie le mensonge
00:28:54 m'a fait souffrir"
00:28:57 - Alors, une petite mise au point
00:29:00 oui
00:29:03 mentir
00:29:06 je ne suis pas bon pour mentir parce que je n'ai pas de mémoire
00:29:09 je ne me souviens pas, c'est une chose et en plus
00:29:12 j'ai été élevé
00:29:15 vraiment
00:29:18 voilà, il y a plein de trucs
00:29:21 que je ne faisais pas, mentir je ne pouvais pas
00:29:24 je ne pouvais pas
00:29:27 - Vous n'avez jamais menti ? - Si, beaucoup
00:29:30 - Bon, un mot sur la vie de famille de Daniel Otteuil
00:29:33 Thierry
00:29:36 - Il en parlait dans Gala il y a quelques jours
00:29:39 "Avec ma compagne, Aude, j'ai l'impression qu'on a le même âge
00:29:42 mais je ne saurais pas dire lequel"
00:29:45 - Oui c'est toujours ces références
00:29:48 ces différences d'âge
00:29:51 c'est très abstrait, tant qu'on a la santé
00:29:54 - Thierry, merci beaucoup, encore un beau travail de journalisme
00:29:57 - Ouais, enfin j'ai tapé
00:30:00 Daniel Otteuil interview dans Wikipédia
00:30:03 c'est pas avec ça que je vais décrocher le prix Albert Londres
00:30:06 - Je vous confirme Thierry, c'est pas avec ça
00:30:09 c'est Daniel Otteuil, le chanteur qui est avec nous
00:30:12 et ça tombe très bien, puisque dans quelques instants on va écouter ensemble
00:30:15 "Les petites coupures"
00:30:18 c'est le premier extrait de cet album "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour"
00:30:21 à tout de suite sur RTL
00:30:24 ...
00:30:27 - Le bon dimanche chaud sur RTL
00:30:30 noté 4,5/5 sur TripAdvisor
00:30:33 et fourchette d'or sur Marmiton
00:30:36 jusqu'à 15h30, Bruno Guillon sur RTL
00:30:39 - C'est Daniel Otteuil qui fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:30:42 - On a entendu à la fin de la chanson "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour"
00:30:45 c'est le titre de l'album, qui vient donc de ce titre-là
00:30:48 "Les petites coupures" où vous parlez directement de votre fils
00:30:51 - Oui - Zachary
00:30:54 j'ai l'impression qu'il a une part importante
00:30:57 dans le retour de Daniel Otteuil
00:31:00 à la musique en chantant derrière un micro
00:31:03 - Oui, c'est-à-dire que j'essaye quand même
00:31:06 de l'épater un peu quand même
00:31:09 et donc j'aime bien
00:31:12 après les concerts, il vient, c'est pas le genre, ils sont très durs
00:31:15 il me dit "c'était bien chef"
00:31:18 je sais pas ce que ça veut dire, mais c'était bien chef
00:31:21 - C'est un ado, il a 13 ans - Quand il me dit chef, je suis super fier
00:31:24 - Mais
00:31:27 il y a quelque chose qui m'a marqué en écoutant
00:31:30 ce nouvel album
00:31:33 ça c'est le précédent
00:31:36 et je trouve, mais vous pouvez m'arrêter si je me trompe
00:31:39 que là vous étiez
00:31:42 c'est pas le mot "enfermé"
00:31:45 mais j'ai l'impression que vous assumiez moins sur ce précédent album
00:31:48 votre côté chanteur et que là vous arrivez avec celui-ci
00:31:51 en mode "bon maintenant la gars, ça y est, c'est fini, tout le monde est d'accord
00:31:54 je suis chanteur, je centre sur scène et j'assume complètement
00:31:57 ce côté chanteur" Je me trompe ou pas ? - Non, vous ne vous trompez pas
00:32:00 mais ça mérite une petite explication. Si vous m'aviez connu
00:32:03 j'ai écrit cette chanson
00:32:06 et je me raconte pour la première fois
00:32:09 parce que mine de rien je me raconte
00:32:12 c'est la première fois que je parle à la première personne
00:32:15 d'habitude c'est pas moi, c'est des personnages
00:32:18 et entre temps
00:32:21 depuis 2 ans je fais des concerts
00:32:24 un peu partout et j'ai pris forcément de l'assurance
00:32:27 j'ai appris mon nouveau métier
00:32:30 et je suis un peu plus sûr
00:32:33 de moi et j'assume effectivement
00:32:36 et j'assume parce que le public
00:32:39 m'a conforté dans cette voie
00:32:42 - Dans cette voie - Merci
00:32:45 - Y'a pas de soucis - Merci de finir mes phrases
00:32:48 - Oui mais c'est normal c'est le dimanche, le dimanche après-midi
00:32:51 après le déjeuner du dimanche on peut oublier quelques trucs, c'est bien que vous parliez de nouveau métier
00:32:54 - Je n'ai jamais fini mes phrases
00:32:57 je laisse au genre comme ça, c'est un peu comme les trucs
00:33:00 quand on colorie, vous savez, des dessins
00:33:03 je laisse un pointillé et puis si on veut rajouter du vert, du rouge
00:33:06 on rajoute - On va rajouter du Valéry Zetoun tout de suite
00:33:09 Vous parlez de nouveau métier il y a quelques instants, regardez c'est un peu le cas
00:33:14 célèbre producteur de musique en France mais tous les dimanches
00:33:17 ici il vient faire sa chronique et c'est un vrai plaisir
00:33:20 Valéry Zetoun, Daniel Auteuil - Bonjour Daniel
00:33:23 - Bonjour - Bravo pour cet album, j'ai été vraiment
00:33:26 très touché de l'écouter et je le conseille
00:33:29 aux auditeurs d'RTL, les textes sont remarquables
00:33:32 et par les temps qui courent c'est assez rare pour être souligné
00:33:35 Cher Bruno
00:33:38 il y a 45 ans, bonjour
00:33:41 le 2 avril 1978, la chaîne
00:33:44 américaine CBS diffusait le premier épisode
00:33:47 de Dallas, une saga qui allait révolutionner
00:33:50 le monde de la série pendant 14 saisons
00:33:53 en cette fin des années 70
00:33:56 l'Amérique est à bout de souffle, le choc pétrolier
00:33:59 de 73 ainsi que la guerre interminable
00:34:02 du Vietnam qui a pris fin en 75
00:34:05 l'ont rendu exsangue économiquement
00:34:08 il y a aussi eu le scandale du Watergate de 74
00:34:11 forçant Nixon à démissionner qui a déclenché une véritable
00:34:14 crise politique dont le pays a du mal à se remettre
00:34:17 c'est dans ce contexte d'une Amérique qui ne sème plus
00:34:20 que Dallas apparaît sur les écrans avec
00:34:23 des codes qui ont révolutionné le genre
00:34:26 la famille Ewing dont le père Joke est un type
00:34:29 parti de rien qui a réussi à gagner une immense fortune
00:34:32 symbole de la réussite du self-made man
00:34:35 si cher aux américains
00:34:38 cette fortune a été faite au Texas dans le pétrole
00:34:41 ce qui tente à rassurer le public américain sur la capacité
00:34:44 de son pays à reprendre son leadership mondial
00:34:47 la famille vit à South Fork dans un immense ranch
00:34:50 prospère et luxueux qui fait oublier
00:34:53 la crise économique
00:34:56 Joke a deux fils, JR et Bobby
00:34:59 Bobby le gentil à qui tout le monde devrait s'identifier
00:35:02 et JR un personnage totalement transgressif
00:35:05 le premier méchant aussi attirant que repoussant
00:35:08 de l'histoire des séries
00:35:11 il n'a pas de limite, il est infidèle, machiavélique
00:35:14 prêt aux pires intrigues pour arriver à ses fins
00:35:17 la raison devrait faire de nous des Bobby
00:35:20 mais la réalité c'est que nous nous fantasmons en JR
00:35:23 il y a aussi Sue Ellen, la milf alcoolique
00:35:26 et rock'n'roll qui coquifie son mari et affronte
00:35:29 Pamela, la jolie, gentille femme
00:35:32 de Bobby
00:35:35 Dallas a réussi l'exploit de réunir tous les styles dans une seule série
00:35:38 en empruntant aux policiers, aux westerns
00:35:41 et encore aux feuilletons sentimentales
00:35:44 la série crée des structures narratives qui seront
00:35:47 mille fois copiées depuis
00:35:50 Dallas invente même le fameux cliffhanger
00:35:53 c'est à dire une fin qui laisse le public plusieurs mois
00:35:56 dans un suspense insoutenable
00:35:59 dans l'épisode final de la 3ème saison diffusée en mars 80
00:36:02 JR se fait tirer dessus par un tueur non identifié
00:36:05 pour la première fois les fans doivent attendre
00:36:08 2 mois, la saison 4 pour savoir s'il est vivant
00:36:11 et qui a tenté de l'assassiner
00:36:14 et comme nous sommes en Amérique capables de faire des dollars sur rien
00:36:17 des t-shirts "Qui a tué JR" ou "J'ai tué JR"
00:36:20 apparaissent sur le marché et se vendent
00:36:23 par milliers durant l'été
00:36:26 le parti républicain en pleine campagne présidentielle pour Ronad Rigan
00:36:29 va même jusqu'à vendre des t-shirts où il est écrit
00:36:32 "un démocrate a tué JR"
00:36:35 c'est dire si Dallas est un véritable phénomène de société
00:36:38 c'est dire si Dallas est un véritable phénomène de société
00:36:41 du coup le premier épisode de la saison 4
00:36:44 attirera 84 millions de téléspectateurs
00:36:47 et fera 75% de parts de marché
00:36:50 en France la série est diffusée pour la première fois
00:36:53 en janvier 81 sur TF1
00:36:56 la chaîne n'est pas fan du générique original
00:36:59 ça se comprend
00:37:02 TF1 choisira alors la version du compositeur
00:37:05 Jean Renard et du parolier Michel Salva
00:37:08 qui deviendra culte
00:37:11 ce que l'on sait peu c'est que c'est Joe Dassin
00:37:17 qui devait l'interpréter mais l'artiste meurt
00:37:20 deux jours après avoir donné son accord
00:37:23 d'une crise cardiaque foudroyante à Tahiti
00:37:26 c'est finalement Marc Demelmester, guitariste officiel de Johnny Hallyday
00:37:29 à l'époque qui avait enregistré la maquette
00:37:32 qui sera gardé par la chaîne comme chanteur
00:37:35 Dallas a été en France comme dans le monde un véritable phénomène de société
00:37:38 à tel point que la série a été parodiée
00:37:41 par Stéphane Collaro, immense vedette de la télé française de l'époque
00:37:44 avec "Bris contre Robert"
00:37:47 "Bris contre Robert" avec la voix off de Christophe Bourseiller
00:37:57 Clernado, Guy Montagnier, Jean Roucas
00:38:00 Martin Lamotte entre autres fera les grandes audiences
00:38:03 du Collaro Show sur TF1
00:38:06 45 ans après sa création, si la série a vieilli bien sûr
00:38:09 ses codes eux font encore les grandes heures
00:38:12 des succès américains comme "Game of Thrones"
00:38:15 "Yellowstone" ou encore "Succession"
00:38:18 les plus suivis et les plus primés de ces dernières années
00:38:21 des histoires basées sur des familles puissantes
00:38:24 et des personnages délirants et hors normes
00:38:27 qui se déchirent pour prendre le contrôle de l'empire créé par le patriarche
00:38:30 alors merci au créateur de Dallas
00:38:33 David Jacobs, encore en vie
00:38:36 qui a définitivement révolutionné le genre
00:38:39 pour le plaisir des fans du monde entier
00:38:42 Bon dimanche !
00:38:45 Vous êtes consommateur de séries télé Daniel ou pas ?
00:38:48 Pas trop, pas trop, c'est trop long, ça m'énerve
00:38:51 c'est artificiel souvent
00:38:54 non je suis pas fou de séries
00:38:57 je comprends que ça soit
00:39:00 et puis il y a quelques...
00:39:03 sur les images aussi, les montages tout ça c'est trop
00:39:06 non moi j'aime bien les histoires qui commencent
00:39:09 et qui vont finir dans un temps normal
00:39:12 sur un long métrage par exemple
00:39:15 c'est Daniel Oteu qui fait son bon dimanche show sur RTL
00:39:18 et en quelques instants nous allons parler avec Daniel
00:39:21 des critiques du web, à tout de suite !
00:39:25 Le Dalaï Lama a dit
00:39:28 "Sème un acte, tu récolteras une habitude"
00:39:31 et il a ajouté
00:39:34 "Mais avant, écoute Bruno Guillon sur RTL"
00:39:37 et puis il a repris un peu de céleri remoulade
00:39:40 jusqu'à 15h30
00:39:43 Bruno Guillon sur RTL
00:39:46 "On a aimé la même femme, oui je sais"
00:39:49 "On a pleuré les mêmes larmes, toi après"
00:39:52 "On a vécu le même drame, on a saigné des mêmes larmes"
00:39:55 "On a brûlé des mêmes flammes, on a prié la fin"
00:39:58 "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour"
00:40:01 c'est le nouvel album de Daniel Oteu
00:40:04 un extrait qu'on écoute là, "Les mêmes larmes"
00:40:07 c'est une partie des chansons qu'on a envie d'aller applaudir sur scène
00:40:10 et ça tombe bien puisque Daniel Oteu y est en tournée
00:40:13 c'était par Sargomin, par Mondeleux et Annapoule
00:40:16 et puis quelque chose qui me touche particulièrement, parce que je suis charronté maritime d'origine
00:40:19 16 juillet, Les Franco, les francopholies de la Rochelle
00:40:22 "Oui, j'y retourne, j'ai débuté là-bas en fait"
00:40:25 "et là j'y vais avec le nouveau spectacle"
00:40:28 "c'est un endroit magique à cet endroit"
00:40:31 "je peux penser au Festival de l'Avignon"
00:40:34 "c'est la même énergie, la même joie"
00:40:37 "tout ces gens, on a l'impression de"
00:40:40 "que la vie..."
00:40:43 "on voudrait que la vie soit comme ça"
00:40:46 "en vrai"
00:40:49 "il y a cette image de carte postale de la Rochelle"
00:40:52 "en plus les gens sont gentils et il y a du très bon poisson"
00:40:55 "excusez-moi d'être aussi"
00:40:58 "mais c'est un jour, c'est dimanche, on parle de..."
00:41:01 "mais vous allez sur la pointe de la fumée ensuite à Fouras, à côté de la Rochelle"
00:41:04 "pour déguster des poissons magnifiques"
00:41:07 "par rapport à votre premier album"
00:41:10 "vous avez quel regard sur les critiques qui peuvent être faites"
00:41:13 "tant peut-être au cinéma que sur vos disques"
00:41:16 "est-ce que vous allez les voir ?"
00:41:19 "et est-ce que ça vous touche ?"
00:41:22 "malheureusement j'ai cette perversion d'aller voir"
00:41:25 "ce que... juste je vois"
00:41:28 "tout d'un coup je vois une saloperie, je pars ailleurs"
00:41:31 "ça me fait... oui oui non"
00:41:34 "j'aime pas ça parce que..."
00:41:37 "parce que c'est pas gentil des fois"
00:41:43 "mais des fois c'est très très gentil, mais ça n'a pas d'importance"
00:41:46 "ce qui compte c'est de faire les choses"
00:41:49 "je fais les choses et ça m'empêche pas"
00:41:52 "d'avancer"
00:41:55 "et de toute façon les trop trop bonnes choses"
00:41:58 "comme les trop trop méchantes, au fond les deux s'annihilent"
00:42:01 "donc ce qui compte c'est l'instant"
00:42:04 "et de faire les choses"
00:42:07 - Alors on a une rubrique dans cette émission qu'on fait avec tous les invités
00:42:10 c'est-à-dire que dès qu'on a un invité, un comédien, un chanteur
00:42:13 on lui fait le moment des critiques du web, c'est génial avec vous puisqu'on a les deux
00:42:16 on s'est posé sur les critiques
00:42:19 de votre 2ème...
00:42:22 de votre 1er album, et on s'est amusé
00:42:25 à prendre des critiques bonnes ou mauvaises mais qui tombent à côté
00:42:28 ça, ça nous fait rire
00:42:31 j'aurais pu vous les lire directement en français, l'exercice serait nul
00:42:34 donc ce qu'on s'amuse à faire c'est qu'on les passe dans un logiciel
00:42:37 donc là je vais vous faire écouter des vraies critiques, laissées sur le site Amazon
00:42:40 d'ailleurs votre album, le 1er, a une note moyenne de 4,7/5
00:42:43 ce qui est plutôt pas mal
00:42:46 j'en ai pris des bonnes, j'en ai pris des mauvaises, je les ai traduites dans une autre langue
00:42:49 vous allez me dire à l'oreille si c'est une bonne ou une mauvaise critique
00:42:52 et on la découvre ensemble après, d'accord ?
00:42:55 *extrait de l'album*
00:42:58 *extrait de l'album*
00:43:01 *extrait de l'album*
00:43:04 alors moi je dirais, c'est une voix de femme
00:43:07 sans vouloir me la péter, je dirais en principe
00:43:10 que c'est une bonne critique
00:43:13 *extrait de l'album*
00:43:16 *extrait de l'album*
00:43:19 magnifique
00:43:22 je vous l'ai traduite en malaisien
00:43:25 *extrait de l'album*
00:43:28 *extrait de l'album*
00:43:31 *extrait de l'album*
00:43:34 *extrait de l'album*
00:43:37 bonnes ou mauvaises critiques ?
00:43:40 alors c'est un peu long pour du mauvais
00:43:43 parce que généralement c'est assez court quand c'est mauvais
00:43:46 pour qu'il se prend, arrête, va faire autre chose
00:43:49 *bruit de buzz*
00:43:52 les critiques qui sont laissées c'est des étoiles en général
00:43:55 de 0 à 5 c'est ce qui donne la note, elle est dégueulasse la critique
00:43:58 *rire*
00:44:01 *extrait de l'album*
00:44:04 *extrait de l'album*
00:44:07 *rire*
00:44:10 c'est une pensée qui revient de temps en temps
00:44:13 c'est parce que parfois les gens sont bloqués
00:44:16 dans des cases
00:44:19 mais je comprends tout
00:44:22 je sais, mais nous ça nous faisait marrer
00:44:25 la troisième critique on l'a traduite en philippin
00:44:28 *extrait de l'album*
00:44:31 *extrait de l'album*
00:44:34 *extrait de l'album*
00:44:37 *extrait de l'album*
00:44:40 bonnes ou mauvaises critiques ?
00:44:43 bonnes ou mauvaises critiques ?
00:44:46 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:44:49 et une fois bonne
00:44:52 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:44:55 et une fois mauvaise
00:44:58 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:45:01 et une fois mauvaise
00:45:04 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:45:07 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:45:10 c'était une fois bonne, une fois mauvaise
00:45:13 là peut-être il y a un piège, je dirais bonne encore
00:45:16 exactement, je rappelle que c'est la critique de votre premier album
00:45:19 et Aurélie a écrit "j'ai beaucoup aimé cette bande originale
00:45:22 mais j'ai pas compris, il est sorti quand le film ?"
00:45:25 *rires*
00:45:51 *rires*
00:45:54 vous m'avez bien analysé, cher Daniel
00:45:57 puisque vous avez eu 0/5, mais vous allez voir
00:46:00 c'est quand même une bonne critique
00:46:03 parce que Roméo a écrit "trop de critiques enthousiastes sur ce site
00:46:06 j'ai pas écouté mais j'aimerais rééquilibrer un peu la moyenne"
00:46:09 donc 0, bonne continuation
00:46:12 c'est Daniel Auteuil qui fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:46:15 on se retrouve dans quelques instants, à tout de suite
00:46:19 en 1924, deux alpinistes décident de s'attaquer au mont Everest
00:46:24 bravant tous les obstacles, avançant dans la neige et le froid
00:46:28 ils marchent pendant des jours et des jours
00:46:31 mais au bout de trois semaines, le contact est perdu
00:46:34 plus aucune nouvelle
00:46:37 jusqu'à aujourd'hui sur RTL
00:46:40 où vous écoutez Bruno Guillon dans le bon dimanche chaud
00:46:43 et les alpinistes ?
00:46:46 ah ben non, eux, ils sont morts
00:46:49 penser l'Everest, c'est dur quand même
00:46:52 oui, même moi j'ai un peu honte
00:46:56 je suis écrivain d'amour
00:46:59 et lui selon des toiles
00:47:02 Daniel Auteuil fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:47:05 ça c'est le Carrosse
00:47:08 je suis aussi ce pâtre
00:47:11 qui m'était sur ses toiles
00:47:14 et je suis venu sur les toiles
00:47:17 et je suis venu sur les toiles
00:47:20 et je suis venu sur les toiles
00:47:23 et je suis venu sur les toiles
00:47:26 et je suis venu sur les toiles
00:47:29 et je suis venu sur les toiles
00:47:32 et je suis venu sur les toiles
00:47:35 et je suis venu sur les toiles
00:47:38 et je suis venu sur les toiles
00:47:41 et je suis venu sur les toiles
00:47:44 et je suis venu sur les toiles
00:47:47 et je suis venu sur les toiles
00:47:50 et je suis venu sur les toiles
00:47:53 et je suis venu sur les toiles
00:47:56 et je suis venu sur les toiles
00:47:59 et je suis venu sur les toiles
00:48:02 et je suis venu sur les toiles
00:48:05 et je suis venu sur les toiles
00:48:08 et je suis venu sur les toiles
00:48:11 et je suis venu sur les toiles
00:48:14 et je suis venu sur les toiles
00:48:17 et je suis venu sur les toiles
00:48:20 et je suis venu sur les toiles
00:48:23 et je suis venu sur les toiles
00:48:26 et je suis venu sur les toiles
00:48:29 et je suis venu sur les toiles
00:48:32 et je suis venu sur les toiles
00:48:35 et je suis venu sur les toiles
00:48:38 et je suis venu sur les toiles
00:48:41 et je suis venu sur les toiles
00:48:44 et je suis venu sur les toiles
00:48:47 et je suis venu sur les toiles
00:48:50 et je suis venu sur les toiles
00:48:53 et je suis venu sur les toiles
00:48:56 et je suis venu sur les toiles
00:48:59 et je suis venu sur les toiles
00:49:02 et je suis venu sur les toiles
00:49:05 et je suis venu sur les toiles
00:49:08 et je suis venu sur les toiles
00:49:11 et je suis venu sur les toiles
00:49:14 et je suis venu sur les toiles
00:49:17 et je suis venu sur les toiles
00:49:20 et je suis venu sur les toiles
00:49:23 et je suis venu sur les toiles
00:49:26 et je suis venu sur les toiles
00:49:29 et je suis venu sur les toiles
00:49:32 et je suis venu sur les toiles
00:49:35 et je suis venu sur les toiles
00:49:38 et je suis venu sur les toiles
00:49:41 et je suis venu sur les toiles
00:49:44 et je suis venu sur les toiles
00:49:47 et je suis venu sur les toiles
00:49:50 et je suis venu sur les toiles
00:49:53 et je suis venu sur les toiles
00:49:56 et je suis venu sur les toiles
00:49:59 et je suis venu sur les toiles
00:50:02 et je suis venu sur les toiles
00:50:05 et je suis venu sur les toiles
00:50:08 et je suis venu sur les toiles
00:50:11 et je suis venu sur les toiles
00:50:14 et je suis venu sur les toiles
00:50:17 et je suis venu sur les toiles
00:50:20 et je suis venu sur les toiles
00:50:23 et je suis venu sur les toiles
00:50:26 et je suis venu sur les toiles
00:50:29 et je suis venu sur les toiles
00:50:32 et je suis venu sur les toiles
00:50:35 et je suis venu sur les toiles
00:50:38 et je suis venu sur les toiles
00:50:41 et je suis venu sur les toiles
00:50:44 et je suis venu sur les toiles
00:50:47 et je suis venu sur les toiles
00:50:50 - Est-ce que comme le Taj Mahal par amour, vous êtes prêt à faire des folies ?
00:50:53 - Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr !
00:50:56 - Est-ce que comme la Tour de Pise, vous penchez d'un côté politique ?
00:50:59 - Je penche, je penche, je penche !
00:51:02 Je penche et je m'écroule !
00:51:05 - Est-ce que comme le cimetière du Père Lachaise, vous êtes proche de beaucoup de stars ?
00:51:08 - Pas tant que ça, non, pas tant que ça !
00:51:11 J'ai beaucoup de camarades
00:51:14 et des tonnes de camarades dans ce métier
00:51:17 et des tonnes de camarades dans ce métier
00:51:20 mais très peu d'amis parce que c'est difficile à cultiver l'amitié
00:51:23 si on veut que ça soit joli
00:51:26 on ne peut pas être amis avec tout le monde
00:51:29 - Ça prend du temps !
00:51:32 Est-ce que comme la cathédrale de Notre-Dame, vous vous enflammez facilement ?
00:51:35 - Oui !
00:51:38 La pauvre, elle s'est enflammée une fois !
00:51:41 - Oui, mais ça fait du bruit !
00:51:44 - Mais c'est vrai que quand vous vous lancez, que ce soit en amour ou dans un projet, vous êtes...
00:51:47 - À fond !
00:51:50 C'est normal à 32 ans !
00:51:53 - Est-ce que comme l'arc de triomphe, beaucoup de gens tournent autour de vous ?
00:51:56 - Pas tant que ça, non, pas tant que ça !
00:51:59 - Est-ce que comme la statue de la liberté, vous vous considérez comme un symbole ?
00:52:02 - Non, plus ! J'aimerais bien mais non !
00:52:05 - Un sexe, un symbole ?
00:52:08 - Oui, bien sûr ! Non, non, non !
00:52:11 - Est-ce que c'est difficile de percer tous vos secrets, cher Daniel ?
00:52:14 - Je pense que oui !
00:52:17 - Et enfin, est-ce que comme le Christ, le Rédempteur du Corcovado, vous ouvrez facilement les bras ?
00:52:20 - Assez !
00:52:23 - Oui, j'ai cette impression !
00:52:26 - Oui, quand j'ai confiance !
00:52:29 - Bon, et là, vous êtes en confiance pour l'instant ?
00:52:32 - Ah bah, sinon, je ne voudrais pas raconter tout ce que je vous raconte !
00:52:35 C'est le bon dimanche chaud de Daniel Auteuil ! On a encore une demi-heure à passer ensemble !
00:52:38 (Générique)
00:52:41 RTL
00:52:45 14h-15h30, c'est le bon dimanche chaud !
00:52:48 (Générique)
00:52:51 - Le bon dimanche chaud de Daniel Auteuil qui est avec nous sur RTL jusqu'à 15h30 !
00:52:54 J'aimerais vite fait qu'on revienne sur un truc,
00:52:57 on parlait tout à l'heure de cinéma et on parlait de vos débuts,
00:53:00 quand on parlait de la Tour Eiffel, ça a été compliqué pour vos débuts,
00:53:03 c'est vrai que c'est grâce à une publicité pour la marque Ménène
00:53:06 que vous avez réussi ensuite à décrocher votre premier gros rôle au cinéma ?
00:53:09 - Gros rôle, non, mais...
00:53:12 - Enfin, votre premier rôle, en tout cas !
00:53:15 Avec Catherine Deneuve et Jean-Luc Trintignant !
00:53:18 - Oui, c'est ça, et mon rôle consistait à recevoir une gifle,
00:53:21 et c'était une époque où on prenait du temps pour faire du cinéma,
00:53:24 et pour faire une scène de 20 secondes,
00:53:27 on avait la journée de 9h du matin jusqu'à 18h,
00:53:30 je me suis fait gifler !
00:53:33 - Combien de fois du coup ?
00:53:36 - Beaucoup, j'avais mal à la tête, j'avais la joue en feu,
00:53:39 vous savez, je viens de très très loin !
00:53:42 - Non mais tout à l'heure vous disiez que, à chaque nouvelle expérience
00:53:45 que vous avez été amené à vivre, c'était un peu comme franchir un barrage ou une montagne,
00:53:48 on passe du cours Florent,
00:53:51 vous jouez un peu dans une pub alimentaire, j'allais dire, entre guillemets,
00:53:54 quand on se retrouve à jouer dans un film
00:53:57 avec Catherine Deneuve et Jean-Luc Trintignant, niveau pression,
00:54:00 ça devait être quelque chose !
00:54:03 - Alors c'est impressionnant parce qu'on les voit, mais ma scène n'est pas avec eux,
00:54:06 j'arrive... - Oui mais vous étiez dans le film !
00:54:09 - Ah oui j'étais dans le film, mais j'avais fait beaucoup de télé,
00:54:12 j'arrivais au cinéma et tout était plus gros,
00:54:15 les caméras, tout, et je vois passer
00:54:18 quelqu'un, et je lui dis "c'est vous, vous pouvez me m'accueillir ?"
00:54:21 Il me dit "non non, moi c'est Catherine Deneuve !"
00:54:24 Toute la journée c'est comme ça, des espèces de mini-humiliations,
00:54:27 mais sympathiques, qui sont très formatrices.
00:54:30 - Il y a quelque chose que j'aime beaucoup chez vous, c'est que vous ne reniez
00:54:33 rien, Daniel, et c'est vrai que
00:54:36 aujourd'hui, on aurait plus tendance à parler de vos rôles à César,
00:54:39 de vos rôles à prix d'interprétation, comme le 8ème jour,
00:54:42 mais quand on vous parle du rôle de Bébel
00:54:45 dans "Les Soudoués", vous avez plaisir
00:54:48 aussi à reparler de cette époque et à ce moment
00:54:51 qui a un peu changé votre carrière,
00:54:54 il y a eu un avant et un après. - Oui, mais
00:54:57 "Les Soudoués", on m'en parle toujours,
00:55:00 c'est-à-dire, je pense que quand je bourrais, on dira
00:55:03 l'interprète des Soudoués, de Jean de Florette,
00:55:06 vient de nous quitter. Non, non, les deux sont
00:55:09 indissociables, et un peu comme les chansons
00:55:12 de Claude François, pour ceux qui se rappellent encore de lui,
00:55:15 qui traversent le temps,
00:55:18 "Les Soudoués" traverse le temps, donc toutes générations confondues,
00:55:21 voilà, je vois aujourd'hui des petits garçons et des petites filles
00:55:24 qui viennent me voir, et je suis content
00:55:27 parce qu'ils me reconnaissent encore, je veux dire, par là, ça veut dire que
00:55:30 je me ressemble encore un peu, donc ça me touche.
00:55:33 Et donc, et encore une fois,
00:55:36 Claude Gidi,
00:55:39 il y a trois Claudes qui ont été très importants dans ma vie,
00:55:42 c'est Claude Gidi, Claude Sauté, Claude Berry,
00:55:45 et plein d'autres Claudes qui ne s'appellent pas Claude, mais
00:55:48 effectivement, c'est des films à qui
00:55:51 je dois d'être là encore, bien sûr. - C'est Daniel Oteuil
00:55:54 qui fait son bon dimanche chaud sur RTL, on va se retrouver dans quelques instants.
00:55:57 Le temps de faire place à la rédaction, merci d'écouter
00:56:00 RTL, dimanche après-midi, il est 15h.
00:56:03 Et c'est Antoine Cavalier-Roux qui vous informe, bonjour Antoine.
00:56:15 RTL,
00:56:18 14h15 à 30, le bon dimanche chaud,
00:56:21 avec Bruno Guillon.
00:56:24 Et avec grand plaisir
00:56:27 de partager cette dernière demi-heure du bon dimanche chaud avec
00:56:30 Daniel Oteuil qui est notre invité.
00:56:33 C'est vrai que celui-ci, on l'a écouté tout à l'heure, les petites coupures,
00:56:38 c'est le premier extrait de ce nouvel album.
00:56:41 Il y a "Le Fils de Rose".
00:56:44 D'ailleurs, je parlais dans la façon dont ont été choisis les titres,
00:56:59 il y a "Le Fils de Rose" et puis il y a une autre chanson
00:57:02 qui lui répond après.
00:57:08 "Le Fils de Rose" qui revient entre la 6ème et la 9ème chanson.
00:57:11 "Rose",
00:57:14 c'est la même histoire,
00:57:17 c'est un jeune couple qui vit ensemble
00:57:20 et ils ont l'avenir devant eux
00:57:23 et chacun a une ambition, le garçon a une ambition plus forte que la fille,
00:57:26 il va laisser la fille et 20 ans plus tard,
00:57:29 20 ans plus tard,
00:57:32 un jeune homme va venir retrouver ce type
00:57:35 et lui dire "je suis votre fils".
00:57:38 Je pense que c'est une situation
00:57:41 j'ai imaginé cette situation parce que
00:57:44 là pour le coup, à moins que,
00:57:47 c'est inventé,
00:57:50 je trouve cette situation très forte.
00:57:53 - Tu as dit dans "Je l'ai aimé" l'adaptation de Gavalda
00:57:56 que vous avez jouée au cinéma,
00:57:59 il y avait un peu ça avec "Votre amour qui revient", vous la voyez avec un enfant
00:58:02 et vous vous posez la question... - Et en fait tout ça n'est pas par hasard,
00:58:05 vous êtes un bon psychanalyste aussi.
00:58:08 Oui, oui, mais encore une fois,
00:58:11 c'est des émotions, mais ça doit être
00:58:14 très très fort, mais c'est aussi parce que
00:58:17 c'est parce que j'ai ce sentiment
00:58:20 filial qui est très fort.
00:58:23 - Parce qu'en fait dans cet album, vous passez, on croise
00:58:26 un amoureux de 20 ans, un jeune homme de 17 ans, un jeune père,
00:58:29 il y a tout plein de facettes d'une vie.
00:58:32 - Oui, oui, le fil conducteur c'était ça,
00:58:35 c'était ce rapport père-fils à travers le temps.
00:58:38 Mais...
00:58:41 Oui, oui, c'est vrai.
00:58:44 - Je suis content moi de cette question, vraiment.
00:58:47 J'ai une certaine inspiration,
00:58:50 je suis content de moi, vraiment. L'album s'appelle "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour",
00:58:53 et bien vous savez quoi ?
00:58:56 C'est le titre de cet album qui m'a donné envie,
00:58:59 cher Daniel, de vous faire l'interview qui fait peur.
00:59:02 Daniel Auteuil, qu'est-ce qui vous fait le plus peur ?
00:59:08 Être coincé dans un ascenseur seul ou coincé au milieu d'une foule ?
00:59:11 - Ah, les deux sont...
00:59:14 Les deux c'est les mêmes.
00:59:17 C'est aussi difficile de sortir
00:59:20 coincé d'une foule que
00:59:23 d'un ascenseur bloqué. Ça me fait peur, rien n'y penser.
00:59:26 - Très bien, on enchaîne, on enchaîne.
00:59:29 Daniel Auteuil, qu'est-ce qui vous fait le plus peur ? Une salle vide avec une seule
00:59:32 personne qui vous écoute attentivement ou
00:59:35 une salle bondée mais personne ne vous écoute ?
00:59:38 - Je préfère la salle pleine.
00:59:41 Parce que ça m'est arrivé,
00:59:44 vous savez, de jouer devant un spectateur.
00:59:47 J'ai eu un fourrure monstrueux,
00:59:50 le pot. J'arrivais pas à tenir.
00:59:53 - Qu'est-ce qui vous fait le plus peur, Daniel Auteuil ? Deux semaines en pleine mer
00:59:56 ou douze heures en avion ? - Oh, je préfère
00:59:59 les douze heures en avion, c'est moins long.
01:00:02 - Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ? La pénurie d'eau ou la pénurie d'essence ?
01:00:05 - Oh, la pénurie d'eau... - Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ?
01:00:08 Oublier son texte ou bafouiller toutes ses phrases ?
01:00:11 - Oh, bafouiller, je bafouille tout le temps. Donc j'ai pas de problème.
01:00:14 Ce qui me fait peur, c'est d'oublier mon texte. - Ça vous est déjà arrivé au théâtre ou pas ?
01:00:17 - Je peux vous raconter ? - Bien sûr, avec plaisir.
01:00:20 - Je commence à avoir un âge où on peut raconter des...
01:00:23 - Des dossiers, on peut balancer. - Non, pas des dossiers, des anecdotes.
01:00:26 Et alors les gens sont polis, donc ils disent
01:00:29 "on va l'écouter, elle est longue".
01:00:32 Mais je vous le raconterai après. - Non, non, non, allez-y, allez-y,
01:00:35 on a tout le temps, c'est dimanche. - À propos de mémoire,
01:00:38 je suis à... Je suis à Athènes,
01:00:41 je joue une pièce de Molière
01:00:44 qui est "L'école des femmes".
01:00:47 Et ce jour-là, j'apprends que
01:00:50 j'apprends qu'un film que je vais faire avec
01:00:53 Fredo Cuaron ne se fera pas.
01:00:56 Et je suis assez dépité,
01:00:59 assez triste et
01:01:02 je ne pense qu'à ça. Et on entre sur scène
01:01:05 comme ça, et on entrait sur scène, on passait
01:01:08 par la salle et on jouait devant le rideau.
01:01:11 Et là, j'étais triste, triste, et tout d'un coup,
01:01:14 le trou, le trou,
01:01:17 mais rien, rien, c'est moi qui dois attaquer, rien, rien.
01:01:20 Oh là là, j'ai dit "putain, qu'est-ce que je vais faire ?"
01:01:23 Et je pense à l'époque,
01:01:26 quand j'étais jeune, je jouais avec François Perrier,
01:01:29 c'était l'année de ses 60 ans, il avait eu un trou
01:01:32 et il avait fait baisser le rideau. Et j'ai dit
01:01:35 "tant pis, je vais faire comme lui, je vais baisser le rideau, c'est un truc que j'ai jamais fait".
01:01:38 Je lève les yeux au ciel pour baisser le rideau
01:01:41 et là, il n'y a pas de rideau.
01:01:44 Et c'est revenu à ce moment-là, le texte est revenu à ce moment-là
01:01:50 et comme je suis un mauvais camarade, j'ai fait croire au public
01:01:53 que c'était mon partenaire qui avait eu un trou.
01:01:56 C'est Daniel O'Taye qui fait son Brand New World Show sur RTL et dans quelques instants
01:02:01 c'est Thaïs Bokyar qui va venir nous rejoindre et qui, comme chaque dimanche,
01:02:04 va faire le portrait de l'invité. A tout de suite !
01:02:07 [Musique]
01:02:10 Une équipe de choc, le talent, l'exigence
01:02:15 et les dernières technologies de pointe au service de la perfection.
01:02:18 Tout ça, ça sera pour plus tard.
01:02:21 Pour l'instant, c'est le bon dimanche show.
01:02:24 Et pendant encore quelques minutes sur RTL, c'est le bon dimanche show
01:02:27 de Daniel O'Taye. Ça va pour l'instant, Daniel ?
01:02:30 Vous passez un bon moment ? - Écoutez, un moment magnifique.
01:02:33 Je ne peux pas dire mieux, je suis très heureux d'être là. - Et bien, vous savez quoi ?
01:02:36 J'espère que vous direz la même chose dans quelques minutes puisque c'est le moment
01:02:39 d'accueillir Thaïs !
01:02:42 C'est le seul moment de l'émission où on applaudit. Attention, voici
01:02:45 Thaïs Bokyar !
01:02:48 - Ça, c'est de l'ensemble ! - Je retiens !
01:02:51 Hello tout le monde, ça va ? - Ouais ! - Bah putain, quelle ambiance !
01:02:54 Qu'est-ce qui se passe ? Il y a Valérie qui a fait référence à quelqu'un qui n'est pas mort.
01:02:57 Alors, j'espère que vous avez tous passé une belle semaine.
01:03:00 Vous avez passé une belle semaine ? - Pas trop mauvaise.
01:03:03 - Pas trop mauvaise ? Mifig, j'ai l'impression.
01:03:06 Moi, j'étais chez mes grands-parents en Alsace.
01:03:09 Jusque-là, on s'en branle.
01:03:12 Qu'est-ce qu'on a bouffé ? C'est incroyable, quand tu vas chez ta grand-mère,
01:03:15 t'es obligé. C'est obligatoire, sinon c'est presque impoli.
01:03:18 Mais là-bas, c'est chaud. Si ça ne faisait pas mauvais genre, on trinquerait à l'huile d'olive.
01:03:21 Ils sont chauds ! Mais ils sont chauds !
01:03:24 Ils m'ont tellement gavé qu'à un moment, j'ai eu une remontée de foie gras alors que je n'en avais pas bouffé.
01:03:27 Il y a des trucs qui ne vont pas du tout. En plus, flamme, cuche, pétzol, béquet au feu, kouglof.
01:03:31 C'est une jolie langue, il n'y a pas à chier.
01:03:34 On va voir qu'à la base, ça se trouve, ce n'est pas ça le mot.
01:03:37 Mais ils ont tellement plein la bouche, les gars, qu'on ne comprend rien.
01:03:40 Après, ça rapproche. Dans le train, j'ai toussé. Hop, j'ai pu offrir un gâteau alsacien à mon voisin.
01:03:43 Donc, ça fait plaisir pour l'ambiance, en tout cas.
01:03:46 Puisqu'on est dans la poésie, du coup, bonjour !
01:03:49 Bonjour, Monsieur Oteille !
01:03:52 Vous venez nous voir, je me suis dit "hop", au cas où.
01:03:55 Vous venez nous voir, entre autres, pour "Déjeuner en l'air".
01:03:58 Au début, j'ai cru que c'était "Déjeuner sur l'air", donc d'autoroute.
01:04:01 Je me suis dit "bon, c'est un petit peu niche, ce recueil de poèmes sur les sandwichs d'Ona,
01:04:05 bouffées rapido, centre deux camions avant de faire la queue pour les toilettes à la Turc".
01:04:08 Mais non, je m'étais trompée, comme d'habitude.
01:04:11 Vous reprenez des poèmes de Paul Jean Toulet, sur scène, et très bien d'ailleurs.
01:04:16 Et c'est quand même un peu la nouvelle crise de la soixantaine, j'ai envie de vous dire.
01:04:19 Vous êtes gentil pour la soixantaine.
01:04:22 Oui, je vais lui faire une petite fleur, et on verra.
01:04:25 En vrai, j'ai regardé tout le podium, je suis au courant.
01:04:28 Il y en a qui s'achètent une moto, vous et Fabrice Yukini, vous dites "yolo, je vais déclamer des verres".
01:04:34 Et voilà, accompagné en musique, scène minimaliste, texte profond.
01:04:37 Par contre, commencez pas à boiter, parce que sinon c'est un coup grand corps malade,
01:04:40 il va vraiment gueuler que vous prenez sa place.
01:04:43 Mais bon, y a-t-il plus classe qu'un amateur de poésie ?
01:04:46 Franchement, je pense pas.
01:04:47 Alors c'est marrant, parce que si tu découvres que le gars, par hasard, il écoute de la poésie,
01:04:51 grande classe, tu te la pètes auprès de tes copines.
01:04:53 Par contre, si c'est lui qui te le dit dès le premier date,
01:04:56 c'est sans doute un mec un peu ringard qui adore dormir en cuillère.
01:05:01 Alors, c'est l'enfer, c'est l'enfer, parce que la poésie, ça reste quand même un des arts majeurs et sublimes.
01:05:07 Et un jour, y a un con qui a relevé son col, avant de chuchoter, alors, avec une meuf,
01:05:10 "la courbe de ton cul fait le tour de mon cœur".
01:05:12 Et là, on était tous mal, quoi.
01:05:14 Paul Eluard, le fameux duo, il a dû tellement se retourner dans sa...
01:05:17 Mais je te jure, merci ! Il a dû tellement se retourner dans sa tombe, qu'il serait sorti en Indonésie.
01:05:23 On a réussi à gâcher des trucs très cools avec de la beaufitude, comme par exemple les volvos ou les tatouages.
01:05:28 C'est vraiment un truc qui me fait de la peine.
01:05:30 Parce qu'à un moment, y avait les maoris, ils étaient là, c'est un tribal, qui a une dimension spirituelle,
01:05:34 et qui représente aussi ma classe sociale.
01:05:36 Et t'as un con à Bourg-en-Bresse, qui était là, n'en dit pas plus,
01:05:39 "faites-moi la même sur le bras gauche, tifoie un dauphin, mais pas trop bas,
01:05:42 pour pas que ça cache ma gourmette et mon bracelet en cuir".
01:05:44 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:05:47 Mais avec vous, justement, c'est tout en sobriété et en simplicité que vous approchez le poète,
01:05:52 et vous voilà vous-même poète maintenant, dans votre album "Si t'as peur, n'aie pas peur".
01:05:57 Ce qui me paraît plutôt un bon conseil, mais assez dur à appliquer.
01:06:00 C'est ça que je voulais vous dire.
01:06:01 C'est un peu tes gros maigris, vous voyez ce que je veux dire ?
01:06:04 Où t'es fatigué, mais prends ta retraite à 64 ans.
01:06:07 Mais là, "n'aie pas peur", c'est de l'amour en fait.
01:06:11 L'amour que vous portez aussi, on l'a dit, au cinéma, et votre immense carrière,
01:06:15 même si vous n'avez pas toujours eu du pif,
01:06:17 puisque vous avez refusé le rôle de Cadmérade dans "Bienvenue Chélestier",
01:06:20 et de François Cluzet dans "Intouchables".
01:06:22 Bon, deux grosses bouses qui ont fait des flops au cinéma français, évidemment.
01:06:26 Ils ont fait grosso merdo les mêmes scores que "Bad Buzz" d'Éric et Quentin.
01:06:30 Mais bon, pas de chance, j'ai lu aussi que vous aviez refusé, évidemment,
01:06:33 Brad Pitt dans "Fight Club", Leonardo dans "Titanic", et Liliane Rauvert dans "10%".
01:06:37 Mais bon, pour faire le chien, donc je comprends.
01:06:40 Les deux aspects essentiels, vous l'avez dit, d'un acteur,
01:06:44 écouter et regarder avec l'âme.
01:06:46 Et moi, ça me fait toujours plaisir d'avoir des nouvelles de l'âme,
01:06:49 parce que ça fait un long temps qu'elle n'a rien fait.
01:06:51 Est-ce qu'elle ne serait pas juste en train d'attendre patiemment
01:06:53 le retour de la casquette Gavroche ?
01:06:55 Mais un autre qui a essayé de se faire rare, c'est vous,
01:06:57 puisque vous l'avez dit, à la fin des années 80,
01:06:59 j'ai voulu imiter Isabelle Adjani, je cite,
01:07:02 "Elle s'était arrêtée et tout le monde réclamait son retour.
01:07:05 Moi, ça n'a servi à rien, les gens s'en foutaient que je sois rare."
01:07:08 Alors déjà, mélias drôle.
01:07:11 Mais maintenant, je vais me citer moi, parce que c'est ma chronique.
01:07:14 Vous êtes un peu petit joueur dans le côté inaperçu.
01:07:17 Parce que moi, j'ai une copine qui a organisé mon anniversaire surprise
01:07:19 en oubliant de m'inviter.
01:07:21 Donc, il y a un moment, voilà.
01:07:23 Et apparemment, c'était trop bien.
01:07:25 C'est vrai. C'est un exemplaire.
01:07:28 C'est complètement vrai.
01:07:30 Mais merci de votre côté de ne pas vous faire rare,
01:07:33 car rare laisse de marbre, mais ce n'est pas...
01:07:36 Merci de l'avoir.
01:07:38 Non, mais je me suis dit, c'est quand même sur la poésie avec mes gâteaux,
01:07:40 je vais me calmer.
01:07:42 Mais ce n'est pas le cas, puisque dès qu'il branche le jack,
01:07:44 Daniel, et qu'il nous enivre de verre,
01:07:47 assoie et aux autres, mets debout, en bout,
01:07:50 d'un déjeuner sur l'air de jeu pour remettre au goût du jour,
01:07:52 dépoussiérer un peu.
01:07:54 Adieu les amiches de la poésie, bonjour tous les cris, les SOS.
01:07:57 Mais Daniel n'a pas peur, alors nous non plus.
01:07:59 Bravo, merci beaucoup.
01:08:01 Bravo, bravo Thalys, bravo.
01:08:03 Bravo.
01:08:05 Ouais, ouais, je pourrais aussi, ouais.
01:08:08 Une guitare sèche et on est parti, on se fait un duo.
01:08:11 Alors, quant à vous, chers auditeurs et auditrices,
01:08:13 évidemment, je vous embrasse, mais j'en profite surtout
01:08:15 pour faire un gros bisou à mon papy,
01:08:17 qui sera à l'hôpital ce mercredi,
01:08:19 en train de nous écouter.
01:08:21 C'est faux. Il est à l'hosto, mais il m'a dit,
01:08:23 j'ai autre chose à foutre.
01:08:25 Thalys, vous allez revenir, quoi, qu'il arrive la semaine prochaine ?
01:08:27 Oh non ! Mais pourquoi ?
01:08:29 Mais parce que je ne peux pas, j'ai une soirée serial killer, petit budget.
01:08:31 Ça s'appelle 3 francs 6 soulmes.
01:08:35 Foutez-moi le camp.
01:08:37 On part vous applaudir où, Thalys ?
01:08:39 Où vous voulez maintenant.
01:08:41 Je suis en tournée,
01:08:43 je suis à Avignon et je ferai la Cigale
01:08:45 le 17 février prochain.
01:08:47 Merci beaucoup, Thalys.
01:08:49 On va passer par le portrait de Daniel Auteuil,
01:08:51 qui reste avec nous dans quelques instants,
01:08:53 chers Daniel.
01:08:55 Bruno Guillaume, il est...
01:08:57 Il est...
01:08:59 En tout cas, il est sur RTL jusqu'à 15h30.
01:09:01 C'est déjà ça.
01:09:03 Daniel Auteuil,
01:09:05 qui fait son rendu en show pendant encore quelques minutes sur RTL.
01:09:07 Le nouvel album s'appelle
01:09:09 "Si tu as peur, n'aie pas peur de l'amour".
01:09:11 J'ai envie de vous faire écouter
01:09:23 quelques chansons d'acteurs célèbres.
01:09:25 En plus, c'est la chansonnette,
01:09:27 vous me dites si ça vous évoque des choses.
01:09:29 "Je rêve presque rien, peut-être dix années de moi, pour que je te dise que je t'aime."
01:09:35 Ça va vous gêner ?
01:09:37 Oui, je...
01:09:39 Ça me gêne de lui couper la parole.
01:09:41 Non, je crois que ce que je fais,
01:09:43 c'est je le fais...
01:09:45 Je voulais être lui, oui.
01:09:47 Oui, oui, c'est absolument...
01:09:49 J'y pensais à ça, en fait, en étant très honnête, en écoutant votre album.
01:09:51 J'y pensais à ça.
01:09:53 On peut parler de filiation, mais en tout cas...
01:09:55 Le seul truc,
01:09:57 c'est que, si vous voulez,
01:09:59 pour avoir l'audace de faire ça
01:10:01 par rapport à des gens que j'admire comme ça,
01:10:03 c'est le fait d'écrire.
01:10:05 J'étais voisin avec Moustaki,
01:10:07 je parlais souvent, et il m'expliquait
01:10:09 que Réjani
01:10:11 n'était pas lui qui rédigeait,
01:10:13 mais il était l'auteur de ses histoires.
01:10:15 Il venait avec des bouts de poésie,
01:10:17 des idées,
01:10:19 et c'est lui qui demandait
01:10:21 à ses auteurs d'écrire.
01:10:23 Donc il était co-auteur, d'une certaine façon.
01:10:25 - Il suffit à ne plus rien, quand on écoute, on a l'impression
01:10:27 de voir un film de Sauter.
01:10:29 On faisait allusion à Claude Sauter tout à l'heure.
01:10:31 Des acteurs-chanteurs.
01:10:33 (musique)
01:10:35 - En sortant de l'école, nous avons rencontré
01:10:37 - Mon Dieu !
01:10:39 - Un grand chemin de fer
01:10:41 qui nous a emmenés tout autour de la terre
01:10:43 dans un wagon doré
01:10:45 tout autour de la terre.
01:10:47 - Il nous tend, bien sûr, carrière internationale
01:10:49 d'acteur et de chanteur.
01:10:51 Pareil, c'est quelqu'un qui
01:10:53 qui...
01:10:55 pour qui la chanson
01:10:57 et le cinéma, le théâtre
01:10:59 ça participe de la même émotion,
01:11:01 de la même force.
01:11:03 Lui, pour le coup,
01:11:05 il a parfaitement réussi
01:11:07 sa carrière d'acteur.
01:11:09 Parce qu'il a travaillé...
01:11:11 Une carrière d'acteur
01:11:13 est réussie à partir du moment
01:11:15 où vous travaillez avec des grands
01:11:17 des grands metteurs en scène.
01:11:19 C'est eux qui font la carrière.
01:11:21 Il a eu cette chance-là
01:11:23 de travailler avec des grands metteurs en scène.
01:11:25 Et d'avoir des grands auteurs.
01:11:27 Il n'était pas
01:11:29 il n'était pas
01:11:31 auteur-compositeur, il était interprète.
01:11:33 C'est vachement dur d'être
01:11:35 seulement interprète dans la chanson.
01:11:37 Il faut tenir.
01:11:39 - Non, mais c'est important.
01:11:41 Je vois un peu d'émotion quand vous parliez du Montant.
01:11:43 Ça s'est passé comment quand on se retrouve
01:11:45 face à un monstre du cinéma comme le Montant ?
01:11:47 Je vous ramène dans le passé.
01:11:49 Le rôle du Golin, elle souvenait de jouer le fils
01:11:51 d'Yves Montant. Ça doit être quelque chose.
01:11:53 - Oui, oui.
01:11:55 Il y avait Yves Montant qui était effectivement
01:11:57 ce monstre sacré.
01:11:59 Et Gérard Depardieu
01:12:01 qui était ce jeune monstre sacré déjà.
01:12:03 J'avais
01:12:05 je savais que j'avais le rôle.
01:12:07 Donc j'avais les munitions.
01:12:09 Vous voyez, je pouvais...
01:12:11 Mais c'était assez impressionnant.
01:12:13 Mais là, toujours pareil, c'est-à-dire
01:12:15 les plus grands ont
01:12:17 une forme de
01:12:19 pas d'humilité
01:12:21 mais de rapport simple
01:12:23 avec l'autre. C'est-à-dire que
01:12:25 on allait jouer ensemble, on devait
01:12:27 être complices et tout de suite
01:12:29 il a aboli
01:12:31 les barrières.
01:12:33 On est
01:12:35 camarades de jeu, de travail et
01:12:37 il simplifiait les choses.
01:12:39 - Un dernier acteur, et c'est marrant parce que
01:12:41 on en parle moins aujourd'hui
01:12:43 et surtout on ne se souvient pas trop
01:12:45 de sa période de chanson, c'est lui.
01:12:47 - Il y avait des apprentis
01:12:49 saphirs
01:12:51 qui nous faisaient chanter
01:12:53 sans dolby
01:12:55 sans ifi, sans laser,
01:12:57 sans mpx... - Léotard ?
01:12:59 - Exactement, Philippe Léotard.
01:13:01 - Ouais, ouais, mais aussi...
01:13:03 Il avait fait aussi
01:13:05 une tournée
01:13:07 des chansons de Léo Ferré. Mais vous savez,
01:13:09 c'est naturel, je ne sais pas comment dire,
01:13:13 c'est naturel pour ceux
01:13:15 qui ressentent
01:13:17 cette force-là,
01:13:19 qui ont besoin d'exprimer
01:13:21 c'est les mots, c'est la musique,
01:13:23 c'est la force
01:13:25 de la poésie aujourd'hui.
01:13:27 Elle s'exprime aussi en musique.
01:13:29 - Alors, en préparant l'émission,
01:13:31 on s'est dit "mais c'est pas possible, Daniel Auteuil
01:13:33 il a tout fait, musique, théâtre, cinéma, comédie,
01:13:35 la mise en scène...
01:13:37 Je vous propose de discuter de ce que vous n'avez pas fait,
01:13:39 cher Daniel, d'accord ? Parce qu'il vous reste des choses
01:13:41 que vous n'avez pas faites, je suis désolé de vous le dire.
01:13:43 Par exemple, quel est le rôle au cinéma
01:13:45 que vous auriez aimé interpréter ?
01:13:47 - Au cinéma, je ne sais pas,
01:13:51 mais au théâtre, si ça ne vous dérange pas...
01:13:53 - Non, il n'y a pas de soucis ! - Quand j'étais jeune homme,
01:13:55 je rêvais d'être
01:13:57 un personnage d'Alfred de Musset,
01:13:59 et je ne correspondais pas
01:14:01 aux critères de l'époque, et je n'ai jamais joué...
01:14:03 Donc, mais du coup,
01:14:05 sur mes spectacles, aujourd'hui,
01:14:09 je dis du Musset, voilà.
01:14:11 - A quel acteur vous aimeriez donner la réplique sur grand écran ?
01:14:13 Si on avait la possibilité même de faire revenir
01:14:15 des acteurs qui ont disparu...
01:14:17 - Il y a deux...
01:14:19 Les acteurs qui m'ont marqué, qui m'ont donné la force
01:14:23 de faire ce métier, parce que
01:14:25 c'était des petits bruns comme moi,
01:14:27 et à l'époque,
01:14:29 il n'y en avait pas beaucoup, c'est
01:14:31 Al Pacino, De Niro, Destiny of Bad, ces types-là,
01:14:33 ouais, franchement, ouais.
01:14:35 - Quelle chanson vous auriez aimé écrire ?
01:14:37 - Je crois que j'aurais aimé "Et puis",
01:14:39 et puis que je chante
01:14:41 Serge Réz Djanin, une chanson de Datin.
01:14:43 - Dans quel sport
01:14:45 vous auriez aimé être médaillé
01:14:47 olympique ?
01:14:49 - Euh...
01:14:51 Je ne suis pas très sportif...
01:14:53 - C'était le moment de mentir, là, vous n'en voyez plus !
01:14:55 - Qu'est-ce que j'aurais pu faire ?
01:14:57 - Pas très sportif, mais est-ce que vous vous intéressez au sport ?
01:14:59 - Oui, oui, j'aime bien, ah oui, dans le fauteuil,
01:15:01 regarder et dire...
01:15:03 Qu'est-ce que... Peut-être
01:15:05 le tennis, ça procure pas mal
01:15:07 d'émotions, le tennis. - Et enfin,
01:15:09 avec quel musicien vous rêveriez
01:15:11 de faire un duo acoustique ?
01:15:13 - Paul McCartney, je peux ? - Oui, vous avez le droit,
01:15:15 bien sûr ! - Appelez-le ! - On l'appelle...
01:15:17 On va faire une petite pause et puis je lui passe un coup de fil,
01:15:19 je ne sais pas s'il va répondre !
01:15:21 C'est Daniel Auteuil qui fait encore pendant quelques
01:15:23 instants son "Bon dimanche chaud".
01:15:25 Quand je dis "quelques instants", ça va être très court, puisque le dernier
01:15:27 moment qu'on va vivre ensemble, ce sont les fameuses
01:15:29 20 dernières secondes, à tout de suite !
01:15:31 [Musique]
01:15:33 [Musique]
01:15:35 - Alors moi, si je n'avais plus qu'une heure à vivre,
01:15:37 je demanderais 30 minutes de rave
01:15:39 pour pouvoir écouter le "Bon dimanche chaud".
01:15:41 14h-15h30 sur
01:15:43 RTL. - Parfois, je me demande
01:15:45 pour qui Marie m'a pris, pour qui
01:15:47 Marie m'a pris. - Parfois, je me demande
01:15:49 je me souviens du temps
01:15:51 des vilaines
01:15:53 migraines.
01:15:55 - Ça récit cet extrait du nouvel album
01:15:57 de Daniel Auteuil, ça s'appelle
01:15:59 "Joseph". En fait, vous racontez la nativité
01:16:01 dans l'évangile, mais du point de vue d'un Joseph
01:16:03 qui a un peu de tête qui fait... - Oui, Joseph, qui ne comprend pas pourquoi
01:16:05 il est cocu. - Il ne comprend pas comment ça se passe.
01:16:07 - Pourquoi il est cocu, oui. - Oui, c'est ça.
01:16:09 [Musique]
01:16:11 - Mais mieux dit que ça, hein !
01:16:13 [Rires] - Évidemment !
01:16:15 C'est pour ça que j'ai laissé la chanson derrière !
01:16:17 [Musique]
01:16:19 [Musique]
01:16:21 [Musique]
01:16:23 [Musique]
01:16:25 - Je vais être très honnête,
01:16:27 chère Daniel Auteuil, j'aime beaucoup
01:16:29 le Daniel acteur,
01:16:31 évidemment, et
01:16:33 je crois que j'adore le Daniel Auteuil chanteur.
01:16:35 J'ai découvert avec grand plaisir ce nouvel
01:16:37 album, et une personnalité que, en fait,
01:16:39 je connaissais pas si bien, malgré les films et tout ça.
01:16:41 Et il y a un aspect un peu
01:16:43 thérapie, en fait, quand on écoute cet
01:16:45 album, qui m'a beaucoup touché. Moi, il y a des chansons,
01:16:47 notamment sur le rapport père-fils,
01:16:49 où on est tous les deux papa
01:16:51 d'un ado, et puis la relation avec le père.
01:16:53 J'ai vraiment beaucoup aimé cet album,
01:16:55 qui s'appelle "Si tu as peur, n'aie pas peur de
01:16:57 l'amour", et encore mieux que
01:16:59 de l'écouter en disque, ce que je vous
01:17:01 invite à faire, séance tenante. Je rappelle
01:17:03 que vous pouvez aller applaudir Daniel Auteuil sur scène.
01:17:05 Le 7 avril, c'est bientôt "Ultravia", c'est dans
01:17:07 les Roses. 14 avril à Provins,
01:17:09 4 mai à Sargoumines, 13 juillet à
01:17:11 Mandelieu-Lanapoule, 15 juillet à
01:17:13 Antraigues-en-Ardèche, et le 16 juillet
01:17:15 aux Francopholis de La Rochelle. On va mettre tout ça sur
01:17:17 RTL.fr. Daniel, avant de partir,
01:17:19 c'est l'interview des 20 dernières secondes.
01:17:21 Vous allez voir, c'est une interview très manichéenne.
01:17:23 Vous avez un choix à faire.
01:17:25 Et vous n'allez même pas expliquer le pourquoi du choix.
01:17:27 On y va ? Top reno !
01:17:29 Acteur ou chanteur ?
01:17:33 Chanteur.
01:17:35 Cinéma ou théâtre ? Cinéma.
01:17:37 Jean de Florette ou Manon Dessources ?
01:17:39 Manon Dessources.
01:17:41 Sortir ou dormir ? Sortir.
01:17:43 Auteuil ou Neuilly ?
01:17:45 Auteuil. Récompense ou
01:17:47 reconnaissance ?
01:17:49 Reconnaissance. Faire ce qu'on aime
01:17:51 ou aimer ce qu'on fait ?
01:17:53 Faire ce qu'on aime.
01:17:55 Drame ou comédie ? Comédie.
01:17:57 J'ai gardé la meilleure pour la fin.
01:17:59 Hugolin ou Hugo Lloris ?
01:18:01 Hugo Lloris.
01:18:03 J'étais l'ancien gardien de l'équipe de France.
01:18:05 C'est parce que vraiment, il fallait arriver au bout des 20 secondes.
01:18:07 Daniel Otteuil, merci beaucoup. C'est moi, vraiment, merci beaucoup.
01:18:11 C'était un plaisir de vous avoir.
01:18:13 C'est dans quelques instants les meilleurs moments des Grosses Têtes
01:18:15 qui arrivent sur RTL. La semaine
01:18:17 prochaine, le nec plus ultra de
01:18:19 la crème de l'élite du Bon Dimanche Chaud.
01:18:21 On vous a sélectionné le meilleur.
01:18:23 On vous souhaite une excellente journée, un excellent dimanche sur
01:18:25 RTL. Au revoir.

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