• l’année dernière

Category

📺
TV
Transcription
00:00 C'est pas le Pérou, mais il faut rêver
00:06 Quand on promène nos corps sous le mirador
00:12 To heaven, to heaven
00:18 To heaven, to home
00:29 Je dois vous dire que ce soir, vous êtes venus applaudir le meilleur
00:33 Avec le meilleur des fils
00:42 Ah super
00:44 Ces moments là où vous partagez la scène avec votre père sont à chaque fois incroyablement intenses
00:50 Vous racontez dans le documentaire La Jeunesse de cette chanson
00:53 C'est un titre que vous aviez composé pour vous
00:55 Oui, longtemps avant ce moment là, c'était une chanson en anglais qui s'appelle To Have and To Hold
01:01 qui était dans mon deuxième album en fait
01:04 Il était venu à Los Angeles pour nous voir
01:06 et il avait écouté ce titre et dit "Il me faut ce titre"
01:10 Donc l'histoire a commencé comme ça sur ce titre
01:13 On voit dans ce documentaire l'importance de votre beau-père
01:18 l'importance dans votre carrière de musicien et de chanteur
01:20 Sans lui vous ne seriez pas lancé
01:23 et c'est lui qui arrive à vous convaincre à vous mettre à la guitare
01:26 et c'est un instrument que vous ne vouliez pas toucher
01:28 C'était celui de votre père
01:30 Oui, c'est pas que je ne voulais pas le toucher
01:32 c'est que j'étais batteur déjà et pianiste, synthé, tout ça
01:37 et je composais déjà mes chansons
01:39 et la guitare pour moi ce n'était pas quelque chose d'essentiel à cette époque là
01:43 Il avait raison de me pousser, il m'a un peu charrié, il m'a pris un petit peu
01:47 Il vous a dit "Si tu apprends la guitare, je te paye ton permis de conduire"
01:51 Oui, c'est ça
01:53 Et donc, qui ne l'aurait pas fait ?
01:55 Il m'a dit "Si tu arrives à jouer le solo de Chuck Berry en un mois"
02:02 Donc voilà, justement...
02:04 Vous êtes offert un musta ou bien ?
02:06 Qui ne le ferait pas !
02:08 Mais au moment de choisir votre nom de scène, là c'est Johnny qui a eu le dernier mot
02:12 Oui, enfin...
02:14 Vous vouliez David Smet et il vous a dit "Non, il faut s'appeler David Hallyday"
02:17 Oui, c'est ça, il m'avait dit "Si Smet n'était pas assez bien pour moi, je ne vois pas pourquoi ça serait pour toi"
02:26 Donc je préférais, voilà
02:29 Et puis de toute manière, on m'a appelé, écoutez, on est très basé sur les noms
02:33 Donc bon, moi je dis "Appelez-moi comme vous voulez finalement"
02:36 Non, non, mais je rigole, mais ça m'a suivi depuis ma naissance, en fait
02:41 Donc ça a toujours été comme ça
02:43 Un mot encore sur la scène que vous partagez avec votre père
02:45 Vous expliquez que ces moments-là, c'était les seuls où vous aviez votre père pour vous
02:50 Malgré les 15 000 personnes qui étaient là, quoi
02:52 Bah oui, en fait, c'est très bizarre le sentiment, parce que de travailler avec un proche en public, c'est quelque chose d'assez étonnant au niveau de la sensation, en fait
03:03 Parce qu'on se connaît forcément tellement bien, et puis il y a tout ce monde devant
03:07 Et puis le Parc des Princes, en plus, ce n'est pas une petite salle, donc c'est...
03:10 Et finalement, on est dans une bulle et on ne voit personne, c'est assez incroyable en fait comme sentiment
03:16 Et ça, c'était uniquement quand c'était avec lui, quand on était tous les deux
03:20 Ça ne se passe pas comme ça normalement, mais quand on était tous les deux, c'était...
03:25 Voilà, c'est un petit peu comme si ces moments d'intimité étaient réservés pour nous, quoi

Recommandations