• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Et figurez-vous que c'est pas si déconnant que ça par rapport au prix de ce produit sur la France entière.
00:08 C'est un produit plutôt de qualité. C'est une marque qui s'appelle Paysans Bretons.
00:11 Vous l'avez flouté, mais ceux qui la connaissent, là, la reconnaîtront.
00:15 (Rires)
00:16 Mais ça se voit.
00:17 - On l'avait flouté, c'était pour pas le dire.
00:19 (Rires)
00:20 - J'en donner deux autres. Alors Président et puis Grand Fermage.
00:23 Comme il en faut trois, là, on est réglos.
00:25 - Beurre de Lyon.
00:26 - Ah non, ça, c'est pas du beurre.
00:28 - C'est du camembert.
00:29 - Non, laisse-moi parler de ce sujet, s'il te plaît.
00:31 (Rires)
00:32 - Décidément, en fait, on te défonce.
00:34 (Rires)
00:36 - Dès qu'il y a un mec qui vient, il lui nique sa mère, en fait.
00:38 Non, mais c'est un truc de fou.
00:39 - Mais c'est pas méchant.
00:40 Non, plus sérieusement, le prix moyen de ce produit aujourd'hui dans tous les magasins français,
00:45 pas uniquement dans celui-là, c'est 6,28 euros.
00:47 - Oui.
00:48 - Donc, vous voyez, vous étiez quand même loin tout à l'heure quand vous donniez le prix du beurre.
00:51 C'est que le beurre, en général, a subi une inflation de dingue.
00:54 Ce produit-là, il est aujourd'hui 30 % plus cher, 29 exactement, qu'il y a un an à la même date.
00:59 - Mais là, c'est quoi ? C'est 500 grammes ou 250 grammes ?
01:01 - C'est 500 grammes.
01:02 - Oui, c'est 500 grammes.
01:03 - C'est une plaquette de 500 grammes.
01:04 Donc, ça fait quand même 15 euros le kilo.
01:05 - Ah, ben...
01:06 - Ce qui, pour du beurre, quand on le présente comme ça, est vachement cher.
01:08 Mais l'explication, c'est que les paysans sont eux-mêmes plus payés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient il y a un an.
01:13 Donc, il faut aussi savoir.
01:14 - Ah, c'est une petite nouvelle.
01:15 - Le prix du lait payé à l'éleveur, il est passé en gros, pour faire simple, de 420 euros les mille litres -- ça fait 42 centimes le litre -- à à peu près 500 euros.
01:25 Voilà.
01:26 Donc, ça fait une hausse d'à peu près, allez, un petit 20 %.
01:29 Donc, si on le paye plus cher, c'est aussi parce que l'éleveur est mieux payé.
01:33 - Donc, il y en a ceux qui se font avoir, c'est nous, qui se faudraient avoir, c'est nous.
01:36 - Non.
01:37 - Mais il faut savoir, si les citoyens que nous sommes, parce qu'on le dit souvent, on veut que les paysans vivent mieux, il faut bien qu'on accepte de payer plus cher.
01:44 - Alors, le prix du beurre, il a explosé, je vais vous dire.
01:47 En mars 2022, le prix moyen du beurre, 11,75.
01:51 - Le kilo.
01:52 - Le kilo, bien sûr.
01:53 - Oui.
01:54 - Juin 2022, 13,52.
01:56 Septembre 2022, 13,52.
01:58 Encore 13,52, pareil.
02:00 Décembre 2022, 15,16.
02:02 Et février, 15,81.
02:04 Et ça, je l'ai...
02:06 - Non, non, non.
02:07 - Tu l'as ressenti ?
02:08 - Vous l'avez ressenti, vous serez...
02:09 - Vous avez rien vu.
02:10 - Continuez l'interview.
02:11 - Comment...
02:12 - Non, mais j'ai une question.
02:14 - Bonsoir.
02:15 - J'ai une question.
02:16 - Oui.
02:17 - Vous avez dit qu'effectivement, et c'est une bonne nouvelle pour les agriculteurs, il y a une part d'augmentation qui est induite parce qu'ils ont plus d'argent, on leur donne plus d'argent.
02:26 Mais dans le prix global, comment est la répartition ?
02:29 - En gros, pour faire simple, sur l'augmentation que vous voyez ici, parce que ce même produit, il était à peu près 30 % moins cher l'année dernière.
02:35 - Oui.
02:36 - Il y a, disons pour faire simple, 20 % de plus lié à la matière première.
02:39 - D'accord.
02:40 - Bonne nouvelle. Et 10 % qui sont liés à ce qu'on va appeler les coûts industriels, la fameuse énergie.
02:46 Parce que pour faire du beurre, vous savez comment on fait du beurre, on fait tourner du lait pour faire simple.
02:49 Donc il faut de l'énergie. Après, il faut le transporter. Les salaires, même si on considère peut-être qu'on n'est jamais assez payé, il se trouve que les salaires ont quand même progressé l'année dernière.
02:59 Donc en réalité, ce que l'on subit là quand on fait nos courses, c'est ni plus ni moins qu'une somme de conséquences. Voilà.
03:05 - Alors ceux qui sont le plus impactés aussi sont les boulangers, les pâtissiers, forcément, parce que...
03:11 - Quand vous faites de la pâte feuilletée, vous mettez énormément de beurre. Alors par contre, si vous me permettez de vous donner un truc, et notamment à ceux qui nous suivent,
03:18 ce produit-là, je vais vous indiquer où vous pouvez le trouver moins cher en France. J'ai regardé ça. Alors...
03:24 - Enfin déjà, je veux dire...
03:25 - On aspire tous les jours...
03:27 - Le prix...
03:28 - Non mais tu vas voir, tu vas voir.
03:29 - À 500 €.
03:30 - On a 30...
03:31 - On aspire tous les jours...
03:32 - Le déplacement va nous coûter cher.
03:33 - Oui, oui. Mais au moins, ceux qui n'habiteraient pas loin le sauront. C'est une société d'études qui s'appelle A3 Distrib. Citons-la parce qu'elle m'a fait l'étude pour vous ce soir.
03:41 - Ah merci.
03:42 - Qui aspire le prix de tous les prix de tous les magasins tous les jours en permanence. Et donc je peux vous dire que ce produit-là, le moins cher, écoutez bien, il est à 4,76 €.
03:50 - Ah oui ?
03:51 - Au champ de Noyon, c'est dans l'Oise. Donc c'est pas si loin que ça.
03:54 - Et c'est combien le billet de train ?
03:55 - Si tu en mets plein le coffre, tu peux peut-être payer le voyage.
03:58 - C'est pas loin si t'habites à Paris, mais va dire ça au mec qui habite à Marseille.
04:01 - C'est pour ça que je le dis à toi. Voilà. Non mais plus sérieusement, vous voyez, il y a de très grands écarts. Alors s'il est à Marseille parce qu'on sait tout sur tout, il ira, mais c'est vrai, à Marignane au chrono drive.
04:09 - Ah bon ? Pas mal ça.
04:10 - Il le paiera 4,47 €. Par contre attention, il n'y a que 5 jours de date. Donc il faudra qu'il le consomme rapidement.
04:15 - Ah oui.
04:16 - Vous voyez le niveau d'info qu'on peut avoir.
04:17 - Et ces renseignements-là, c'est accessible aux consommateurs ?
04:19 - Ta sœur est au Mans ? Ben je te l'enverrai tout à l'heure.
04:21 - C'est accessible aux consommateurs ? Est-ce que vous avez comme info là ? Parce que c'est génial.
04:25 - Non, c'est une info qui est accessible aux professionnels.
04:27 - Il y a des applications.
04:28 - Mais malgré tout, c'est juste pour vous dire qu'il y a une transparence totale sur les prix. En réalité, vous voyez, moi, j'ai pu vous dire où était le magasin.
04:33 - Ma question, c'est comment on peut passer du simple au double ?
04:34 - Parce que la date d'interruption, elle est très proche.
04:36 - Parce qu'il y en a un qui n'a pas fait son métier sur la répercution des prix. En gros, le hauchant en question, il perd de l'argent quand il le vend, mais il ne le sait pas.
04:43 - Et là, maintenant que je vous l'ai dit, il va rétablir le prix demain matin. Donc si vous voulez y aller, c'est à 8h30, c'est pas après.
04:48 - Ah oui, ben c'est sûr, parce que c'est pas possible.
04:50 - Alors, regardez, il y a des produits qui ont le plus augmenté. 60 millions de consommateurs ont fait le bilan des produits qui ont le plus augmenté.
04:57 - Regardez ce sujet, c'était sur l'UTTF.
05:00 - Ça ne vous a pas échappé. Votre panier de cours est de plus en plus cher, mais savez-vous quels produits ont le plus augmenté ?
05:08 60 millions de consommateurs a établi un podium de l'inflation. En tête, ce paquet de sucre, plus 1 euro et 5 centimes en 2 ans.
05:16 Près de 4 euros d'augmentation pour ces steaks hachés et 32 centimes de plus pour ces pâtes.
05:22 Ces hausses touchent l'alimentaire, mais aussi les produits d'hygiène. L'auteur de l'enquête le constate, l'augmentation des prix s'est accélérée l'année dernière et devrait continuer jusqu'à l'été.
05:32 - Et malheureusement, la baisse que tout le monde attend, elle n'aura pas lieu cette année. Il faudra s'habituer pendant toute l'année 2023 à des prix très, très élevés, beaucoup trop élevés pour le pouvoir d'achat de la plupart des consommateurs.
05:46 - Alors je le trouve un peu pessimiste parce que je vais vous donner une raison d'espérer que malgré tout, à partir de l'été, ça puisse être mieux.
05:53 Il suffit de regarder le cours du blé qui est aujourd'hui plus bas qu'il ne l'était au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine l'année dernière.
06:01 Ça ne veut pas dire que les biscuits vont baisser demain parce qu'il y a toujours un temps de latence. Vous savez que le blé, c'est un produit qui s'achète des mois à l'avance.
06:08 Mais malgré tout, ça finira par se répercuter. Donc on peut quand même espérer qu'avant la fin de l'année...
06:12 - On parle tout le temps de l'inflation, de la guerre en Ukraine, de l'énergie et que les entreprises n'ont pas le choix. Mais est-ce qu'en vrai, il y a des marques qui en profitent et qui se gavent ?
06:18 - Oui, bien sûr.
06:19 - Alors attends, on va être totalement transparent. Il y a toujours ce qu'on appelle des passagers clandestins de l'inflation.
06:24 - Ah oui. - Toujours. Parce que c'est l'opportunisme qui guide, pour une part, l'économie. Donc celui qui est en retard sur ses marges et qui se dit "Tiens, j'ai pas réussi l'année dernière à passer mes hausses de prix",
06:34 il va être tenté de se dire "Tiens, j'ai un bon argument pour la passer cette année". Mais malgré tout, si on doit faire aller une cote mal taillée, 80 à 90 % de l'inflation que l'on subit, nous les consommateurs,
06:45 elle est légitime. Mais je n'ai pas dit 100 %. Parce que oui, il y a des passagers clandestins. Toujours.
06:49 - Bien sûr. Bénaïm.
06:50 - Il y a une étude qui... Enfin, on n'arrête pas de dire que les plus démunis vont, à cause de l'inflation, renoncer à certains produits, et notamment les produits d'hygiène.
07:01 C'est assez désastreux. C'est-à-dire que ces gens-là, non seulement vont aller sur des produits de premier, premier, premier prix, et en plus vont devoir renoncer et ont déjà commencé à renoncer à du shampoing, du gel doux, des choses comme ça, des produits pour les lèvres.
07:14 - On le voit aussi sur la viande rouge. Parce que dans les produits sur lesquels on peut renoncer, la viande rouge...
07:19 - Un français sur deux a baissé sa consommation.
07:21 - Voilà. C'est ça. C'est 51 %, pour être précis. C'est une étude à l'X-Partner qui est sortie aujourd'hui, que j'ai relayée d'ailleurs.
07:26 - Voilà. Voilà. Donc les plus démunis sont deux fois...
07:29 - Bien sûr. Et on peut même dire trois fois pénalisés, puisqu'il se trouve que ce sont les premiers prix qui sont le plus inflationnistes, parce que la part de matière première dans leur prix total est plus importante.
07:39 Donc vous voyez, ça fait un peu la triple peine.
07:41 - Et en plus, ils prennent des produits de substitution, par exemple de la margarine plutôt que du beurre ou des produits moins qualitatifs.
07:46 - Des produits, voilà, qui sont moins qualitatifs. Quand vous achetez par exemple une confiture premier prix, vous n'achetez pas des fruits et du sucre. Vous achetez des fruits et du sirop de glucose fructose.
07:55 Et interrogez tous les nutritionnistes. Il n'y en a pas un qui vous dit beaucoup de bien sur le sirop de glucose fructose. Donc malheureusement, vous voyez, quand vous achetez moins cher...
08:04 Par contre, tous les produits bruts, quand vous achetez du fromage blanc, du beurre premier prix, vous pouvez y aller, parce qu'il y a une seule matière première dedans.
08:11 C'est dès lors que vous avez plusieurs matières premières que la tentation de baisser la qualité est forte.
08:16 Quand vous achetez par exemple de la glace, de la glace en bague, vous savez, pour faire des boules de glace, vous pouvez acheter de la glace qui est faite avec de la crème fraîche, c'est-à-dire de la matière grasse laitière.
08:24 Ça va être très onctueux en bouche ou alors avec de l'huile végétale, parce que ça coûte moins cher. Alors présenté comme ça, Benjamin, ça fait un peu cracra.
08:31 Mais malgré tout, c'est ça la réalité. On peut faire de la glace avec de l'huile. Il faut de la matière grasse.
08:36 – Mais monsieur, en ce moment, ce qu'il faut en fait, c'est acheter des produits non transformés, comme le riz, riz complet, tout ça.
08:41 – Et puis préparer ? – Manger des choses comme ça, quoi. Riz complet, des choses comme ça.
08:45 – Et puis être opportuniste sur les promotions. Moi, je prône ce que j'appelle l'infidélité commerciale.
08:51 Regardez les prospectus. – Guillaume, tu te prends pour quoi ?
08:55 – J'ai bien dit commercial. Regardez les prospectus. Il y a des bonnes affaires chez tout le monde, il suffit de picorer dedans.
09:00 Et ceux qui ne savent pas comment faire, il y a des applications aujourd'hui qui consolident dans une même application
09:06 tous les prospectus autour de vous. – Oui, il y en a, il y a Radin.com…
09:10 – Alors, celle à laquelle je pense qu'il s'appelle Bonial. – C'est Delambre qui tient le site.
09:14 – Il y a une application qui marche comme le Tinder. C'est le Tinder de la promo, ça s'appelle Bonial.
09:19 Vous ouvrez votre application, il sait où vous êtes automatiquement. Il va vous dire, autour de moi, voilà les prospectus.
09:26 Vous regardez, vous dites, tiens, il y a la côte de Port qui est à 3,50€ ici, il y a le bar des Valles…
09:31 – Les gens n'ont pas forcément le temps d'aller acheter la viandoire, le vermilage ici.
09:35 – De rien, c'est pour les familles nombreuses, c'est extrêmement compliqué.
09:39 – Mais l'infidélité, ça paye. L'infidélité commerciale, ça paye.
09:42 – C'est une question importante. On parle souvent de la date de péremption.
09:46 On peut aller au-delà. – Combien de temps ?
09:49 – Je vais vous dire, un yaourt, un mois après, vous risquez, mais alors rien.
09:53 – Ah oui, c'est vrai ? – Rien.
09:56 – Il y en a un qui m'a dit, tant que ça ne pique pas, tu risques rien.
09:58 – Mettez-moi au défi un jour. – Les oeufs, tout ça, les oeufs…
10:01 – Un mois passé, je vais le manger devant vous. Pourquoi ?
10:04 Parce que c'est des produits qui sont stabilisés. La viande, surtout pas, malheureusement.
10:07 Il y a un réflexe qu'il faut avoir. Vous ouvrez, vous sentez.
10:10 Si ça pue, enfin, je veux dire, on a tous un nez sans servir.
10:13 – C'est ce qu'on fait partout. – Et donc, qu'est-ce que tu fais ? Tu relèves ?
10:17 – C'est la règle d'or. – C'est la règle d'or.
10:20 – C'est la règle d'or, ça marche partout. – Et les bottes de conserve, pareil.
10:25 – Ça marche partout. – Les bottes de conserve, vous pouvez même dépasser dans l'absolu.
10:28 – Oh, ça va ! – C'est un produit qui est totalement stabilisé.
10:31 – Il ne conserve pas, c'est stérilisé. – Il faut y aller.
10:34 – Il faut pas se la cacher, surtout. – Attendez, parce que tu es sur Thérèse.com,
10:37 là, qui est vénère de ce que j'ai dit. Oui, sur Thérèse.
10:40 – Je trouve que c'est sale, ce que vous dites. – Oh, là, là !
10:43 – Parlez-moi. – Non, c'est du vécu.
10:46 – Non, c'est pas du tout du vécu. Arrête de dire des conneries.
10:49 – C'est une phrase, une connerie, ce mec, c'est un truc de fou.
10:54 – On peut faire une émission ? – Oui, on peut faire une émission.
10:57 – Moi, au début, à chaque fois que j'allais à Monoprix, la fille me disait
11:00 "Est-ce que vous voulez une carte Monoprix ? Vous voulez une carte Monoprix ?"
11:03 Je disais "Non, non, ça me saoule." Bon, je l'ai faite.
11:06 À chaque fois, j'ai 10 % sur mon caddie. 10 % de mon caddie.
11:12 – Ah, mais parce que t'as pris l'abonnement. – Oui, parce que là, il a pris quelque chose.
11:15 – C'est bien, quand même. – J'ai pas dit que c'était mal.
11:17 C'est juste pour déconner. C'est-à-dire qu'on n'a pas automatiquement 10 % de réduction chez Monoprix.
11:21 C'est parce qu'il a un abonnement qui lui coûte 9,90 € par mois.
11:24 – Ah, oui, mais c'est génial. – J'ai pas dit que c'était...
11:26 Ah, attention, bijou ! Donc 9,90 € par mois, ça vous donne droit à 10 % de remise
11:33 sur l'ensemble de votre chariot. – Par contre, j'ai un chariot à 200 €,
11:36 ça fait 20, je gagne 500 € par mois. – Si, si, tout le temps.
11:39 – On va prendre des produits Monoprix. – Non, non, non, tout le temps.
11:41 C'est ton droit à avoir une réduction. C'est comme Amazon Prime.
11:44 Quand t'es Amazon Prime, tu as droit d'être livré tout le temps, gratos.
11:47 – Tu peux déjà faire ses courses au Monoprix. – Il faut avoir les moyens.
11:50 – Mais attend, t'as dit que c'était pas possible toute émission.
11:52 – Non, mais elle a raison, elle a raison.
11:54 – Si je vous suis, il faut donner combien par mois ? 12 € ?
11:58 – 9,90 €. – Si j'y vais et que je fais des caddies
12:00 pour plein de gens, et que je fais des caddies pour 600 €.
12:02 – Ben, ça ira. – Donc j'ai 63 mois.
12:04 – On va perdre un peu, par contre, ça, il faut le savoir.
12:06 Mais c'est un métier comme un autre. – Je fais, moi, à chaque année.
12:09 – C'est un autre plan. – Merci, c'est moi qui les donne.
12:11 – Y a un business, là. – Y a pas un business, ça fait rien.
12:13 – Bien sûr, bien sûr. – Les mademoiselles qui m'agressent,
12:16 tout le monde va pas chez Monoprix. – Non, mais elle a raison.
12:18 – Tu peux me sortir ta carte Lidl, s'il te plaît ?
12:20 – Bien sûr, je l'ai. – Elle est où ?
12:22 – Non, mais la question, est-ce que Lidl fait ?
12:24 – Elle existe pas, la carte Lidl. Elle est uniquement dématérialisée
12:27 sur votre smartphone. Il n'y a pas de carte Lidl, ma chère.
12:30 – Il n'y a pas de carte Lidl, par contre.
12:32 – Mais par contre, vous pouvez vous abonner chez Basileau.
12:34 – C'est ça, à savoir, est-ce que dans les magasins,
12:36 les moins chers que Monoprix, ils font ce système d'abonnement ?
12:39 – Alors, chez Basileau, mais c'est pas franchement moins cher que Monoprix.
12:42 Mais non, si vous prenez Lidl, par exemple, il n'y a pas d'abonnement.
12:45 – D'accord. – Mais Lidl est factuellement
12:47 moins cher que les autres. C'est pas leur faire de la publicité,
12:49 c'est une réalité. Les études le montrent.
12:51 – Les marques de distributeurs sont toujours plus intéressantes
12:53 dans du prix ou pas ? – Moi, j'ai un super approche.
12:55 – Dans 99% des cas, une marque de distributeur, elle est moins chère.
12:59 Pourquoi ? Parce que dans le prix du produit,
13:01 vous ne payez pas le marketing et le commercial.
13:04 Vous payez que la matière première. – Mon père, je suis sûr, mon père,
13:06 on ne fait pas de pub. C'est vrai que Lidl, il y a des bons produits aussi.
13:08 – Bien sûr. – Mais même Gilles Bril-Cissé le dit.
13:12 – Franchement, on le dit. – Même un mec, moi, Patrick Bourangeau,
13:15 un pote à moi, qui est dans l'altruisme, c'est vrai,
13:20 qui fait des courses pour tout le monde, il va chez Lidl.
13:22 Je te jure que c'est vrai.
13:23 – C'est l'enseigne aujourd'hui qui progresse le plus rapidement.
13:25 – Oui, j'ai pris ma carte.
13:26 – Parce qu'évidemment, l'inflation, Lidl lui dit merci.
13:29 – Pour paraphraser un slogan connu.
13:31 – Les mousquetaires, moi, je vais chez les mousquetaires intermarchés aussi.
13:34 Ça dépend dans quel magasin, parce que pour le coup,
13:36 ce n'est pas un seul propriétaire, chaque magasin va être d'une taille.
13:38 – C'est là qu'on voit que tu ne sais pas.
13:40 Si tu bouges un peu, c'est Cora.
13:41 – Tu crois vraiment que quand je vais dans un supermarché,
13:42 je demande le propriétaire, espèce de connard ?
13:44 – À moi, Cora, j'ai un vrai plaisir. Cora, il y a quelque chose.
13:46 – Cora, j'adore. – Cora, j'étais allé…
13:48 – Sur la Cora d'Israël. – Prêt, pas si sur heure.
13:50 – Parce que je les connais tous.
13:52 – Prêt, pas si sur heure, j'ai allé sur le Noyer-en-Ouche.
13:54 – Sur la Cora. – Le Cora de Dreux.
13:56 – On dirait le ski de 06, je dirais.
13:58 – J'ai démarré chez Cora, moi. – C'est vrai ?
14:00 – Je trouve que c'est vrai. – Il y avait les 10 gagagnes, il y avait quoi ?
14:02 – Non, non, j'ai travaillé chez Cora.
14:04 – Il y avait quoi ? – Des magasins.
14:05 – J'ai fait la pub pour Cora.
14:07 C'est pas cher, sur la Cora.
14:08 – Ça, c'est pas tiré des palettes.
14:10 – Je te jure que je faisais la pub, vraiment.
14:12 – C'est pas cher, sur la Tora.
14:14 – C'est la tête de ma mère, c'est vrai.
14:16 – Faut la sortir, alors.
14:17 – Mais tu te rappelles pas, sur RTL, c'est ma vie, c'est moi.
14:19 J'ai les chéries Cora, moi.
14:20 – Tu disais "c'est pas cher, sur la Tora".
14:22 – Sur la Cora.
14:24 – Et vous ont fait dire ça ?
14:25 – T'as niqué la pub.
14:26 – Bien sûr. – Vous ont fait dire ça ?
14:28 – "C'est pas cher, sur la Cora."
14:30 Il y a un mec qui arrive, je lui dis "regarde, en fait, la pub c'est ça,
14:32 je vends un produit, je fais "oh, waouh, le beurre à 2,50€."
14:36 Et un gars me fait "eh, mais oh, t'es sûr 2,50€ ?"
14:38 Je lui dis "bien sûr, frère."
14:40 Il me dit "mais c'est pas cher, sur la Cora."
14:41 Je lui dis "bien sûr, c'est chez Cora."
14:43 – Elle est belle, elle est belle.
14:44 – Encore un mytho.
14:45 [Applaudissements]
14:51 – En fait, on peut vous faire croire...
14:53 – Ils applaudissent, en plus.
14:55 – C'est insupportable.
14:57 [Musique]

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