"Il y a une responsabilité énorme du président à appuyer sur le bouton stop", estime Laurent Escure

  • l’année dernière
Avant le départ de la manifestation parisienne, Laurent Escure, secrétaire générale de l'UNSA a mis en avant la responsabilité du président de la République. 

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Transcript
00:00 Oui, il y a le fatigue, le factique gareneuse qui s'installe,
00:03 mais il y a une grande détermination de la part des travailleurs
00:05 à porter la fierté de leur revendication et du refus de l'âge légal.
00:09 Voilà, et donc on espère qu'aujourd'hui,
00:12 le président de la République va avoir un sursaut de lucidité,
00:14 parce qu'il ne peut pas prétendre, en faisant des fausses mains tendues,
00:19 qu'il se transforme jour après jour en gifle contre le mouvement social.
00:23 Donc j'espère que vraiment il va réaliser qu'il ne peut pas gouverner contre son propre pays,
00:28 peut-être même contre une partie de sa majorité,
00:30 parce que les sorties par le haut, comme par exemple une médiation,
00:33 ou d'autres sorties sont soutenues par des personnes de sa majorité.
00:36 J'ai entendu que le MEDEM le soutenait.
00:38 Donc vraiment, j'espère qu'il va avoir un sursaut de lucidité.
00:42 Vous réclamez, l'intersyndical réclame une médiation,
00:45 il faut des médiateurs pour sortir de cette prise, sinon quoi ?
00:48 Non mais sinon, le pays est en train de s'enfoncer
00:51 dans une crise sociale et une crise démocratique,
00:53 et bascule petit à petit dans le chaos.
00:55 Donc nous on est là pour défendre les valeurs de la République,
00:58 la démocratie, la démocratie sociale,
01:00 on n'est pas là pour constater jour après jour qu'un pays se coupe de son président
01:06 et s'enfonce dans le chaos.
01:07 Il y a une responsabilité énorme, immense de la part du président
01:11 à mettre le doigt sur le tout constant.
01:14 [Musique]

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