• l’année dernière
Le président de l'OL, présent lors du dîner de l'ECA, est revenu sur la "mode" des investisseurs américains, de plus en nombreux dans le football européen. Aulas a expliqué que la politique sportive des nouveaux propriétaires de Chelsea qui ont acheté son jeune latéral Malo Gusto, n'était "pas une bonne nouvelle" pour le club rhodanien, malgré la coquette somme perçue lors du transfert.

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Sport
Transcription
00:00 Aujourd'hui, elle est peu compatible avec l'esprit et la culture en Europe,
00:09 où les fans ont envie d'avoir un certain nombre de clubs qui sont dans le même pays.
00:17 Maintenant, la philosophie des franchises américaines aussi tente beaucoup d'investisseurs.
00:24 Donc aujourd'hui, il n'y a pas d'application pratique, mais on ne sait pas ce qui se passera demain,
00:28 car il y a tellement d'investisseurs américains dans le football européen que peut-être les choses peuvent évoluer à terme.
00:37 C'est une histoire qui est particulière parce qu'effectivement, Chelsea a développé un mode de relation
00:43 pour investir sur de jeunes joueurs à long terme et ça vient affaiblir notre dispositif, qui est un dispositif de formation.
00:55 L'Olympic-Grand-Ais est l'un des meilleurs clubs dans le domaine de la formation
01:00 et quand Chelsea vient acheter Malobusto alors qu'il n'a fait que 50 matchs en première division française,
01:07 c'est une perte incroyable, qu'on essaye de compenser sur le plan financier,
01:12 mais en fait, les joueurs de cette valeur sont difficilement compensables.
01:17 Donc pour nous, ce n'est pas une bonne nouvelle que les investisseurs américains réfléchissent plus sur le court terme que sur le moyen terme.
01:26 Et pour nous, ça a été une perte terrible de ne plus avoir Malobusto, en plus il s'est blessé.
01:33 Et donc pour l'année prochaine, il faudra avoir un autre jeune joueur pour le remplacer.

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