• l’année dernière
Invité de La Matinale sur CNEWS, Stanislas Guerini s’est exprimé sur les incidents à Sainte-Soline. Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques estime que les forces de l'ordre «sont face à des gens qui veulent les tuer», surtout quand ces derniers viennent «avec des boules de pétanque, des haches, des bombes artisanales».

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Transcription
00:00 D'abord, merci de faire le distinguo entre les gens qui étaient là pour manifester pacifiquement
00:05 et des gens qui sont beaucoup plus dans une logique de guérilla,
00:08 puisque c'est ce qu'on a vu tout au long du week-end.
00:10 Ce n'est pas de la guerre, ce n'est pas des scènes de guerre auxquelles on a assisté.
00:12 Oui, ça y ressemblait.
00:14 Des bombes artisanales, quand on voit les instruments de violence qui ont été saisis,
00:20 quand on vient avec des boules de pétanque, des haches, des bombes artisanales,
00:23 non, on ne vient pas manifester.
00:24 On vient bien souvent pour tuer du flic,
00:27 dans des gens qui sont entraînés dans une haine du flic.
00:30 Vous savez, moi je suis allé la semaine dernière avec le ministre de l'Intérieur
00:34 aux côtés des forces de l'ordre blessées.
00:36 Il faut les écouter, ils sont face à des gens qui veulent les tuer.
00:40 Il n'y a pas d'autre mot que ça.
00:42 Et donc, quand on voit que des gens viennent avec cette logique de violence,
00:47 on devrait tous être capables, mais sans un instant d'hésitation, de condamner cela.
00:54 Et quand je vois que dans la classe politique,
00:56 ça n'est plus une évidence de condamner, de dire que dans une démocratie,
01:01 la violence ça n'est jamais, jamais, jamais une option,
01:04 je me dis que c'est très inquiétant pour notre démocratie.
01:06 Alors qui se tait ? Qui ne condamne pas ?
01:09 Non seulement certains se taisent, on pourra y revenir,
01:13 mais d'autres mêlent leur voix à ceux qui d'une certaine façon justifient,
01:17 voire attisent la violence.
01:19 Vous avez vu tout au long du week-end,
01:21 les prises de parole de Jean-Luc Mélenchon,
01:24 des élus, des députés qui étaient présents sur place.
01:27 Alors que la manifestation était interdite, on le rappelle, interdite.
01:31 Est-ce que c'est leur place pour des députés EELV, NUPES, de l'extrême gauche,
01:36 d'être sur place dans ce type de manifestation,
01:39 d'agiter des drapeaux alors que des véhicules de gendarmerie sont en train de brûler ?
01:44 Ce n'est évidemment pas le cas.
01:46 [Musique]
01:49 [SILENCE]

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