• il y a 2 ans
Les débordements survenus lors de la manifestation du 23 mars laissent un goût amer dans la bouche des habitants proches du chemin du cortège. Aux lendemains des violences, tous constatent les dégâts matériels 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Une façade d'immeubles brûlée suite à des poubelles incendiées rue Saint-Marc à Paris.
00:04 Les dégâts dans cette rue du deuxième arrondissement sont les stigmates des violences qui ont eu lieu
00:08 lors de la manifestation contre la réforme des retraites.
00:11 Certains habitants de la rue sont sous le choc.
00:13 Les CRS, les jeunes, le chaos, le feu.
00:17 Je suis avec des enfants, on rentre le soir, le feu ça pète, on a dû nous éteindre avec des extincteurs.
00:24 Ça montait partout, tous les habitants de l'immeuble flippaient.
00:28 État d'insalubrité et d'insécurité, allô on est en France.
00:33 Les dégâts se sont propagés un peu partout dans Paris aux abords du parcours de la manifestation.
00:38 Graffiti, des vitres brisées ou encore des trottinettes calcinées.
00:41 Une manière d'exprimer sa colère, pour certains compréhensible, pour d'autres injustifiée.
00:47 Pour moi la violence n'a jamais été un moyen de se faire entendre.
00:52 Pour moi c'est la négociation qui doit aboutir pourvu qu'il y ait des interlocuteurs valables des deux côtés,
00:59 y compris au plus haut niveau de l'État.
01:02 J'ai plutôt la chance d'être sur un contrat cadre avec un employeur dans le bureau,
01:07 mais je vois des personnes qui ont travaillé des portes ou des charges lourdes, ce genre de choses.
01:12 Et je peux comprendre que quand on leur dit "bon bah voilà vous allez vivre 5-6 ans en bonne santé après la retraite,
01:16 on vous en retire deux", c'est quelque chose qui est assez violent aussi de la part du gouvernement.
01:21 Alors que l'heure est au nettoyage, une nouvelle manifestation est d'ores et déjà prévue pour le 28 mars prochain.
01:29 [Musique]
01:32 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandations