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Transcription
00:00 Et la petite commune de Sainte-Sauline est donc face à un week-end sous tension.
00:04 Le risque de violence est fort en marge des manifestations contre une méga-bassine,
00:09 c'est la prévision en tout cas du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau,
00:12 et la réponse des autorités est massive.
00:14 Plus de 3000 policiers et gendarmes mobilisés
00:17 près du site de cette rétention d'eau artificielle, les anti-bassines.
00:20 "Sont déjà nombreux", explication Charles Guyard pour Europe 1.
00:23 La première des choses qu'on redoute, c'est que la manifestation puisse pas avoir lieu.
00:27 Le porte-parole national de la Confédération Paysanne, Nicolas Giraud,
00:30 a toutes les raisons de s'inquiéter sur la tenue effective de ce rassemblement anti-bassines
00:34 programmé de longue date ce week-end dans les Deux-Sèvres.
00:37 Hier midi, la préfète du département, Emmanuelle Dubé, l'a rappelé,
00:41 cette manifestation n'est pas autorisée.
00:43 Aux personnes qui souhaitent se rendre sur ce rassemblement interdit,
00:47 ils se mettent dans une situation qui est une infraction pénale,
00:50 et donc que je leur déconseille de venir dans ce rassemblement.
00:54 Malgré cet avertissement, plusieurs centaines de manifestants
00:57 ont déjà convergé vers un campement établi à quelques kilomètres de Saint-Sauline,
01:01 sur un terrain privé.
01:02 Nicolas Giraud, lui, s'insurge contre cette interdiction
01:06 et de la violence qui pourrait en découler.
01:08 Interdire toute manifestation.
01:09 Forcément qu'on souffle sur les braises.
01:11 C'est ce que fait la préfète, c'est ce que fait Gérald Darmanin.
01:13 À un moment donné, les responsables de ce qui va se passer,
01:16 c'est l'État qui empêche les gens de se rassembler pacifiquement.
01:19 Et entre 7000 et 10 000 manifestants sont attendus ce week-end,
01:22 et côté force de l'ordre, 3200 gendarmes et policiers
01:25 sont déployés sur terre et dans les airs.
01:27 Le correspondant d'Europe, Charles Guyard.

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