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00:00 *Musique*
00:06 Christophe Maé, notre invité, c'est "Draw la vie", magnifique 6ème album, on est tellement heureux de t'accueillir.
00:12 Si tu apportes la joie, du bonheur, même si tu te poses des questions existentialistes,
00:16 que ce soit le temps qui passe, qu'est-ce qu'il nous reste à faire, l'amour, l'amour de nos proches, les enfants, la famille, etc.
00:23 Il y a une chanson qui m'a particulièrement bouleversé parce que je ne sais plus à quelle était destinée,
00:28 c'est la dernière de l'album qui s'appelle "Dors tranquille", c'est "Je marche avec mon chagrin, t'es avec moi".
00:33 Écoute, c'est une chanson, c'est un hommage à une personne disparue, qui est partie,
00:39 et moi je l'aborde d'une manière où je vis tous les bons moments, je les vis pour deux.
00:46 Voilà, c'est une force pour moi de me dire "Ouais, t'inquiète, je profite pour toi".
00:52 C'est bien, c'est bien, mais c'est un hommage aussi en général à toutes les personnes que nous avons perdues.
00:55 C'est pour ça que tout le monde est touché, tu vois ce que je veux dire ?
00:59 On a tous perdu quelqu'un qui nous manque.
01:01 C'est une manière de positiver.
01:03 Oui, c'est ça, toujours. Mais c'est très positif d'un album, c'est ça qui fait plaisir.
01:06 C'est la morna un peu, tout ce que tu fais, c'est ce qu'on appelle là-bas, la morna, ce sont des chants
01:11 emprunts de mélancolie et de souffrance aussi malgré tout.
01:14 C'est ça, la morna, c'est le style musical local.
01:18 Oui, du Cap Vert.
01:20 Celle qui a le plus incarné, qui a révélé ce style de musique dans le monde entier, c'est Zaria Evora, évidemment.
01:27 Évidemment, d'ailleurs, je te propose un blind test tout de suite qui va te faire plaisir.
01:31 Evora, Evora, tu ne m'aimes plus ou quoi ? Evora, Evora, arrête ton...
01:39 J'adore.
01:40 Ah ben oui, nous aussi, on est tous, on est tous...
01:42 Ça, Stromae, évidemment, c'est facile.
01:46 Allez, deuxième titre.
01:48 Oui, alors, je fais...
01:52 J'ai fait les gros yeux pour tout vous dire.
01:54 Oui, alors, tu sais pourquoi ? Tu peux faire les gros yeux parce qu'effectivement, tu n'es pas au courant.
01:58 Ah, je suis content, tu sais que j'adore piéger les artistes.
02:01 Donc, mon cher Christophe Maé, tu la connais, cette chanteuse, Amalia Rodriguez ?
02:06 Non, malheureusement, non.
02:08 Alors, c'est une des plus grandes reines du fado au Portugal, qui chante La Casa Portuguesa.
02:14 Et ben, tu sais quoi, Amalia Rodriguez, le lien avec César Eivoria, c'est le vrai nom de César Eivoria.
02:21 C'est un nom d'artiste, César Eivoria. Tu ne le savais pas.
02:24 D'accord, ben écoute, tu me l'apprends.
02:26 Et ben voilà, je suis content de te l'avoir appris.
02:28 Merci.
02:29 Le vrai nom de César Eivoria, c'est Amalia Rodriguez.
02:32 Tu le sauras pour toute ta promo qui va suivre.
02:35 Allez, on y va, troisième titre.
02:37 Jean-Louis.
02:41 Mais oui, Jean-Louis Aubert, qui chante Marcel.
02:44 Alors, tu as une très jolie histoire avec Jean-Louis Aubert, sur scène avec toi.
02:48 Jean-Louis Aubert, une des plus belles âmes que j'ai croisées.
02:51 Ben oui, il est formidable, Jean-Louis.
02:53 Il est incroyable.
02:54 Ça, c'est depuis Les Enfoirés, sûrement.
02:55 C'est un éternel gamin, lui, pour le coup.
02:57 Ah oui, il a ce truc-là. Il a cette... Je ne sais pas, il est incroyable.
03:01 Et puis, moi, je suis tellement admiratif. On les tous, de toute manière, de son talent.
03:05 Non, mais tu avais une belle histoire avec lui, là. Tu attendais un petit garçon.
03:09 Tu voulais appeler Marcel, et puis tu appelles ton copain Jean-Louis.
03:12 Ma femme était enceinte, et on ne savait pas si c'était un garçon ou une fille.
03:16 Mais, à cette époque-là, on écoutait en boucle un morceau de Jean-Louis Aubert, qui s'appelle Marcel.
03:22 Et donc, je suis au Théâtre de Paris, je donne un concert au Théâtre de Paris.
03:26 J'appelle Jean-Louis, je lui dis, écoute, si tu es dans les parages, ça me ferait trop plaisir que tu viennes,
03:32 parce que je vais reprendre l'une de tes chansons, qui s'appelle Marcel.
03:35 Et puis, il est arrivé, on a discuté, on a joué ce truc-là ensemble, Marcel.
03:40 Et voilà, on a appelé notre fiston Marcel.
03:44 Voilà. Et Jules, il n'y a pas d'histoire particulière ?
03:47 Non, mais tu sais, nous, on habite dans le sud, pas très loin d'Aubagne.
03:51 Et donc, il y a Pagnol qui est là, qui plane.
03:54 Jules, Marcel, on aime beaucoup, on adore.
03:58 Christophe Marley, notre invité, on poursuit avec Bob Marley, One Love.
04:02 en fait l'album ne chante que d'amour dans ton album Christophe May.

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