• il y a 2 ans
Le secteur de l'hôtellerie-restauration ressent les effets des mouvements sociaux. Entre les manifestations et les grèves des éboueurs, la fréquentation a chuté de 25 % en moyenne à Paris. 

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Transcription
00:00 Chaque midi, ce restaurant accueille jusqu'à 200 clients.
00:03 Mais hier, durant cette 9e journée de mobilisation,
00:06 - La salle est vide.
00:07 cet établissement ne fera que 15 couverts au déjeuner.
00:10 - Depuis les grèves, on est à peu près dans les 50% de baisse du chiffre d'affaires.
00:14 On ne sait pas ce qu'on fait avec le personnel,
00:17 si ça continue comme ça les grèves, vraiment c'est dur.
00:21 Selon le groupement des hôtelleries et restaurations de France,
00:23 en moyenne, les restaurants de la capitale enregistrent une baisse d'activité de 25%.
00:28 Cela peut même atteindre 80% chez ceux qui sont à proximité de rassemblements violents.
00:33 Pas de chance pour cet hôtel par exemple,
00:35 en plus des poubelles qui s'entassent devant l'entrée,
00:37 il est situé dans le 8e arrondissement,
00:39 donc pas loin des Champs-Elysées ou de l'Opéra,
00:41 des endroits stratégiques lors des journées de mobilisation.
00:44 - Je vois qu'on a quand même beaucoup de chambres libres.
00:46 - Tout ce week-end-là, on a reçu pas mal d'annulations,
00:49 de dernières minutes, et même au niveau de nos tarifs,
00:51 pourtant on est très très bas.
00:52 Et à plus long terme, ce n'est pas plus rassurant.
00:54 - Si on compare par rapport à 2022,
00:56 en mars nous avions une montée en charge plus importante qu'au jour d'aujourd'hui,
01:00 sur les mois à venir.
01:02 Normalement on doit remplir tout ce qui est avril, mai, juin,
01:06 Pâques, tous ces ponts qu'on a au mois de mai.
01:08 Les hôteliers français enregistrent en moyenne une baisse d'activité
01:11 de l'ordre de 10 à 20% depuis le début des mobilisations.

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