Virage Marseille - Alexis Sanchez
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00:00 Je vais parler effectivement d'un attaquant chilien.
00:03 On a fait une partie il y a quelques semaines où je te demandais un peu, il était dans
00:07 le dur, je te demandais si c'est ce match-là, si c'est Valère Germain, on le défonce.
00:11 Là j'ai envie de te dire si c'est ce match de Lionel Messi qui met ce coufran, tout ça.
00:16 Il y a des lobbies pour que ça soit déjà élu but du mois de Ligue 1 et compagnie.
00:19 Le match d'Alexis Sanchez, là c'est plaisir.
00:22 Alexis Sanchez je pense que c'est le genre de joueur, tu n'as même pas besoin de le
00:26 comparer.
00:27 C'est Alexi Sanchez et Alexi Sanchez il a sa carrière exceptionnelle.
00:31 Arsenal, Inter, Barça, etc.
00:35 Moi ce que j'avais voulu dire à l'époque c'est un, je trouvais que, la phrase est un
00:41 peu forte mais il avait suffi d'un pénalty manqué contre Annecy et deux trois matchs
00:44 où il est un peu en dedans.
00:45 J'ai trouvé manqué un peu de respect à un grand joueur qui comme le dit Eric donne
00:49 toujours tout.
00:50 Et moi je suis désolé.
00:51 Quand j'avais dit c'est le meilleur joueur que j'ai vu à l'OM mais ça n'engageait
00:55 que moi sur les cinq six dernières années.
00:57 Et hier pendant le match j'ai dit pour moi vous pouvez aller à dix ans si vous voulez
01:00 voir douze mais je m'arrête là parce qu'il y a Lucho après donc on ne touche pas à
01:04 Lucho.
01:05 Bon je le dis mais presque sincèrement.
01:06 Parce que oui il y a Thauvin, il y a Payet, il y a Luiz Gustavo qui ont fait des superbes
01:10 saisons mais quand il prend le ballon, quand il touche le ballon depuis le stade c'est
01:14 exceptionnel.
01:15 C'est à dire qu'il a un premier contrôle, une orientation du ballon, du jeu.
01:19 Cette grinta, le côté exemplaire, professionnaliste pour moi il sent l'immense joueur.
01:24 Je ne sais pas ce que tu en penses Eric mais c'est un extraordinaire sujet.
01:26 Moi je suis fan, je l'ai peut-être déjà dit ici mais j'ai commencé à commenter
01:31 la première ligue en 2016 quand il fait sa saison extraordinaire avec Arsenal.
01:35 Ce garçon m'a fasciné.
01:37 En plus c'est vrai que l'équipe du Chili dans laquelle il a évolué et dans laquelle
01:41 il évolue encore mais a été très forte à un moment donné.
01:45 Et j'ai suivi avec attention sa carrière et ses choix, pas toujours judicieux après
01:50 être parti d'Arsenal.
01:51 J'étais heureux que l'OM récupère ce joueur mais j'avais un gros doute sur sa
01:55 capacité à enchaîner les matchs et à faire ce qu'il fait finalement.
01:58 Parce que ne nous cachons pas, si on récupère Alexis Sanchez, Alexis Sanchez si c'est
02:03 le Alexis Sanchez qu'on voit là et qui a été très fort, même pas il vient l'OM,
02:07 même pas il écoute les propositions.
02:08 C'est parce qu'il est un échec ces derniers temps, qu'il ne jouait pas beaucoup à l'Inter
02:11 et c'est le pari que fait l'OM.
02:12 Mais le pari il est plus que gagné.
02:14 Pareil je ne comprends pas.
02:15 Là il retrouve son niveau d'Arsenal alors qu'il y a eu des années Manchester et Inter
02:19 qui étaient loin de ce standard.
02:20 Je ne comprends pas comment on puisse critiquer ce garçon là.
02:23 Après qu'il fasse de moins bons matchs et qu'on dise "tiens il est un peu moins
02:26 bien" ou "il a été moins influent" ou le débat c'est est-ce que s'il y avait
02:31 un attaquant et lui il l'a fait 100 fois, est-ce qu'il ne les aurait pas un petit
02:39 peu moins d'énergie pour être plus performant.
02:42 Mais vu sa position, qui n'est pas sa position préférée, vu malgré tout le jeu que pratique
02:48 l'OM avec ce pressing et lui en déclencheur, ce qu'il fait sur le terrain c'est énorme.
02:54 Je le répète, les garçons qui sont à côté de lui, qui débutent leur carrière,
02:58 c'est un exemple fabuleux quand tu commences ta carrière.
03:01 Un mec comme ça qui a joué au Arsenal, Manchester, l'Inter, le Barça, il a joué avec Messi,
03:08 le Chili, Kopa, machin et tout.
03:10 Et toi tu le vois courir comme ça et tu regardes.
03:14 Je ne parle pas que de Tabarez, je parle même d'autres qui peuvent prendre de la graine.
03:18 Et dans l'investissement à l'entraînement aussi, je raconte souvent cette scène que
03:22 nous on arrive, les journalistes, souvent pour le début de l'entraînement, le premier
03:25 à sortir sur la pelouse de la commanderie c'est toujours Alexis Sanchez, mais je ne
03:28 dis pas le premier et les autres juste derrière, non c'est le premier 10 minutes avant.
03:32 10 minutes avant il sort avec tout d'or avec le staff.
03:34 En fait il fait partie de… Il commence à s'échauffer.
03:36 Après quand tu vieillis un peu il vaut mieux s'échauffer un petit peu avant les autres
03:40 parce que ça couine.
03:41 Et tu sens que c'est devenu une habitude qu'on le laisse entrer en premier sur la
03:44 pelouse et que c'est un peu lui qui va donner le tempo de l'échauffement.
03:47 C'est un taulier, j'espère vraiment qu'il sera là la saison prochaine.
03:50 Joueur, coach adjoint peut-être, entraîneur joueur comme ça se faisait à l'époque.
03:54 Juste pour répondre par rapport à ce que tu viens de dire, si on finit second, il
03:57 y a quand même des chances de le garder non ?
03:58 Oui mais ce n'est pas automatique.
04:00 Je sais mais je veux dire que… C'est d'un commun accord entre les deux.
04:04 Voilà, lui a bien dit, il est ambitieux, il veut que le club soit à la Ligue des
04:08 Champions.
04:09 Il a des chances mais il faudra quand même un recrutement ambitieux pour le séduire.
04:13 On s'en fera des parties sur l'avenir d'Alexis Sanchez.
04:16 On va écouter son passeur, tiens, c'est sympa.
04:19 Olopez !
04:20 Voilà, il a reconnu l'intentionnalité qui n'était pas vraiment là au moment
04:24 de sa passe décisive.
04:25 Je te dis la vérité, aujourd'hui ce n'est pas la passe que j'ai cherchée quand j'ai
04:31 joué ce ballon-là.
04:32 Mais c'est vrai qu'on essaie de faire ça tous les matchs parce que les équipes
04:39 jouent avec la défense très haute.
04:40 Et on essaie de faire la dernière passe aujourd'hui.
04:43 On avait un peu de fortune mais ça c'est le foot aussi.
04:47 Voilà, c'est tout pour cette première partie.
04:51 On se retrouve très vite pour la suite de ce débrief.