Il y a une semaine Monsieur Poulpe est allé voir son premier match de foot dans un stade. Maintenant il connais hyper bien ce sport qui fait tant rêver...
Retrouvez toutes les chroniques de Mr Poulpe dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-mr-poulpe
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AmusantTranscription
00:00 La, la la la, la la la la, la la la la, la la la la la, la la la la la la la la la la la la.
00:13 Il y a une semaine, merci Thomas, il y a une semaine, je suis allé voir mon premier
00:17 match de foot dans un stade pour la première fois de ma vie.
00:21 Donc maintenant je connais hyper bien ce sport.
00:23 La foot, la foot, la foot, la foot, oh là là, elle nous fait tant rêver ! Je ne pensais
00:28 pas être une footista mais voilà.
00:30 J'ai découvert un monde incroyable mais il reste quelques petits trucs encore que je
00:33 ne comprends pas encore bien dans le milieu du foot.
00:35 Par exemple, est-ce qu'on est d'accord qu'au foot quand on met la main il y a Koufran ?
00:39 C'est ça ? Mais Noël Legret par exemple, il a mis la main des centaines de fois, il
00:43 n'y a pas un carton jaune, rien, c'est trop bizarre.
00:45 Et pourtant on l'a félicité en lui donnant un job à 81 ans à la FIFA, la fameuse Fédération
00:50 internationale des frotteurs anonymes.
00:52 Et c'est justement l'aboutissement d'une carrière, bravo.
00:55 J'ai une autre question concernant le choix du Qatar pour la Coupe du Monde.
00:58 Est-ce qu'ils faisaient grève à la FIFA ? Parce que j'ai regardé qui décidait pour
01:03 les critères d'attribution et qui touchait quoi.
01:05 Et c'est simple, on se croirait dans une rue parisienne tellement il y a des tas d'ordures,
01:09 c'est hyper impressionnant.
01:10 Et enfin, un dernier truc qui m'interroge, c'est le verbe vibrer qui revient tout le
01:12 temps.
01:13 Ensemble, vibrons football, vibrer devant le match.
01:16 Et j'imagine mal 35 000 personnes dans un stade avec un dido dans le cul.
01:20 Comment ça marche ? Est-ce qu'un match de foot finalement, c'est pas un brunch chez
01:23 Alex Vizorek quelque part ?
01:24 C'est pas ça l'équivalent.
01:25 Bref, j'avais des a priori et j'y suis allé.
01:28 J'ai découvert un monde incroyable où la fameuse ferveur dont j'ai entendu parler
01:33 est poussée au max et j'ai kiffé.
01:34 Vraiment, j'ai une théorie.
01:35 En fait, pour moi, un stade de foot, c'est un refuge pour les gens qui ne sont pas d'habitude
01:39 en phase avec leurs émotions.
01:41 C'est une espèce de spa sentimental pour le mal alpha où il n'est pas jugé.
01:46 C'est l'équivalent d'un tribunal pour Nicolas Sarkozy à peu près.
01:49 Et donc là, dans les gradins, j'ai été cueilli par le spectacle.
01:51 J'ai vu des hommes qui pleuraient, qui hurlaient, qui se mettaient torse nu, qui se prenaient
01:55 dans les bras avec d'autres hommes, sans souci d'un éventuel candiraton.
02:00 Et ça, c'est beau.
02:01 Tu prends les mêmes mecs, tu les retrouves mardi à leur bureau avec leur patron qui
02:04 les félicite.
02:05 Pas une larme, personne torse nu, pas un chant du type "Woooh".
02:09 Non, ça c'est vraiment dommage.
02:11 Du coup, j'ai vu de mes yeux dans ce stade l'homme avec un grand H et une grande verve
02:16 chanter ensemble avec d'autres hommes.
02:18 Les totos à l'air.
02:20 Ils faisaient des chorés, des chansons et ils buvaient des pintes de bière en faisant
02:23 des chansons et des chorégraphies dans leur propre pisse.
02:26 L'équivalent d'un petit-déj chez Thomas Croisière.
02:28 Et alors j'ai regardé justement les gradins et j'ai été contaminé par cette dévotion,
02:33 cette communion qui tournait autour de l'insulte.
02:37 Et moi, ça m'a parlé.
02:38 Ça m'a parlé parce que vous me connaissez, l'insulte, j'en suis un amateur éclairé.
02:42 On n'a pas le même maillot mais on a la même passion, ça qu'à merde, vous voyez ce genre
02:45 là.
02:46 Du coup, je me suis jeté à corps perdu dans cette facette du football, encouragé par
02:51 mes dizaines de milliers de nouveaux copains.
02:53 Et j'ai tout donné, racleur de chiottes, j'ai tout donné.
02:56 En tant qu'auteur, je n'ai pas pu m'empêcher de proposer des alternatives.
02:59 Avec un certain succès, j'ai disrupté l'exercice des slogans.
03:02 "Va chier dans ton tiramisu".
03:05 Ça par exemple, c'était mon hit.
03:08 Vraiment, il a été beaucoup repris.
03:09 Ça ne m'étonnerait pas qu'on le voie ressurgir dans d'autres stades.
03:13 "Va chier dans ton tiramisu".
03:15 Ça marche vraiment bien.
03:16 J'ai également tenté pour un joueur un peu lent "Allume ta turbine à merde".
03:22 Et puis, pris par la passion, j'ai voulu encourager l'équipe avec un "Mettez-nous
03:28 enceintes".
03:29 Mais celui-là n'a pas bien marché.
03:32 Je voulais m'adresser aux ultras de tous les clubs de France qui écoutent cette radio.
03:39 Donc écoutez-moi bien tous les deux.
03:41 J'ai tellement vécu un moment de fraternité que je lance un appel.
03:45 Invitez-moi dans vos matchs pour insulter l'équipe adverse.
03:48 Et surtout n'oublions pas, au football comme à la fiestinière, l'important c'est
03:52 les trois points.
03:53 On a envie de savoir, qu'est-ce que vous êtes allé voir comme match ?
04:01 Je suis allé voir le Havre-Metz.
04:03 En fait c'est marrant parce qu'à Metz, je sais pas, Charline, vous savez comment on
04:07 appelle les gens de Metz ?
04:08 Les Metzains ?
04:09 Merde, je l'ai dit.
04:10 Eh oui, il s'est tombé dans le pire.
04:13 Ça vient pas de moi.
04:14 Ah, c'est tombé dans le pire.
04:15 Merci, Adag.
04:16 Des magnifiques slogans qui peut-être un peu trop analysés par la Elia Veyron.