Macron 13h / Réforme des retraites : qu’attendez vous de la déclaration d’Emmanuel Macron ? - Débat

  • l’année dernière
Avec Elisabeth Lévy
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##LES_GRANDS_DÉBATS_DU_MATIN-2023-03-22##

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Transcript
00:00 - Il est 9h moins le quart sur Sud Radio, vous avez la parole au 0826 300 300
00:04 avant l'interview d'Emmanuel Macron tout à l'heure à 13h. Elisabeth Lévy est avec nous
00:10 également et puis nous appellerons un député de la majorité pour savoir
00:14 ce qu'ils en attendent et ce que pourrait bien dire Emmanuel Macron qui a reçu les troupes à l'Elysée hier soir
00:20 lors de la valette du rassemblement national. Nous disait tout à l'heure que pour elle, elle n'attend pas grand chose en dehors peut-être
00:26 d'une dite solution, c'est ce qu'elle voudrait. Nous sommes avec Tony qui est avec nous. Bonjour Tony
00:32 en gironde Tony
00:36 Qu'est ce que vous en attendez vous ? Est-ce que vous attendez quelque chose d'ailleurs ?
00:40 - Rien du tout, voilà, affaire réglée.
00:44 - Pourquoi ?
00:46 - Je vais faire vite, je sais qu'il n'y a pas trop le temps. La 5ème a été faite par et pour le général.
00:51 Lui c'est un quadraille immature et orgueilleux. Il ne changera rien. Il dira que c'est le meilleur, que nous on n'a rien compris, qu'on est un peuple signat
00:59 des gaulois réfractaires, que de toute façon ça passera parce que de toute façon il s'en fout, il a fini son mandat
01:05 et de toute façon à chaque fois c'est pareil avec lui.
01:08 Et moi j'entendais un truc hier sur ce radio, il ne change que quand il a peur.
01:12 - Ouais
01:14 - Et on le sait, pour les gilets jaunes il a eu peur, il a lâché.
01:17 - Ouais, ouais, ouais.
01:19 - Il a fait un plan, il s'est fait levé et il ne va plus nous tenir en rien.
01:21 - Ouais, restez avec nous Tony, c'est intéressant ce que vous dites.
01:24 Ludovic est avec nous aussi, d'Aubna dans l'Ardèche.
01:28 Bonjour Ludo.
01:30 - Bonjour à tous.
01:32 - Je vous ai appelé Ludo, pardon.
01:34 - Il n'y a pas de problème.
01:36 - J'ai l'habitude d'appeler un Ludovic Ludo.
01:38 Ludovic, votre réaction, est-ce que vous attendez quelque chose ou alors est-ce que vous êtes comme Tony ?
01:44 - Bah écoutez, on espère tous quelque chose, que les choses évoluent.
01:48 En fait, cette interview c'est un énième coup de communication scénarisée.
01:52 Là on a des journalistes avec une pseudo-concentration journalistique,
01:55 où les questions elles sont envoyées en amont, les réponses pour moi elles sont orchestrées.
01:59 Moi ce monsieur je pense qu'il met à mal la fonction prestigieuse de président de la République.
02:04 Je rappelle juste une chose, la constitution française à l'article 2,
02:07 elle dit son principe c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
02:11 Et s'il est si attaché à la constitution, il se doit d'écouter le peuple,
02:15 les manifestantes pacifiques bien sûr, ou la foule des sondages.
02:18 Et moi je le vois dans les manifestations, parce que j'ai participé à pas mal de manifestations,
02:22 et ce que les gens ne supportent pas c'est que les gens, ils participent à l'élan de leur pays.
02:26 Ils travaillent, ils ont souvent deux activités, salariés, bénévoles,
02:30 autant d'entrepreneurs, volontaires, réservistes, j'en passe et des meilleurs.
02:33 On est une véritable source de production humaine et de richesse, on paye des taxes,
02:37 et on a des gouvernements qui nous traitent de feignants,
02:39 et au même titre qu'on supporte ni les évasions fiscales,
02:45 ni les optimisations fiscales, car on joue avec les failles du texte de loi,
02:49 là pour moi, M. Macron et son gouvernement, avec ces méthodes là,
02:52 ils font de l'optimisation législative.
02:55 - Bon, restez avec nous Tony et Ludovic.
02:57 Elisabeth Lévy, qu'est-ce que vous en pensez ?
03:00 Vous avez entendu Tony et Ludovic qui finalement n'en attendent pas grand-chose.
03:04 Et Emmanuel Macron, je rajoute...
03:06 - Une chose que je trouve très intéressante, si vous voulez,
03:09 c'est ce que disent nos auditeurs, et toujours intéressant,
03:13 là, Ludovic vient de remarquer que, en réalité, je crois que finalement,
03:18 le problème de cette réforme, pour beaucoup de gens,
03:21 elle ne va même rien changer, particulièrement pour les gens
03:25 très souvent qui ont des carrières hachées, des longues carrières,
03:29 et pas des gros salaires, souvent pour arriver, de toute façon,
03:33 alors 43 annuités, il devait aller jusqu'à 64 au moins.
03:36 Donc, je ne suis pas sûr que c'est ça le ressort.
03:40 Mais, il y a quelque chose, si vous voulez, c'est que,
03:43 avant de réformer les retraites, il faudrait peut-être rappeler
03:47 qu'il y a, en France, sur 70 millions de personnes, 26 millions d'actifs.
03:51 Ce n'est même pas une question générationnelle, c'est à l'instant T,
03:54 il y a 26 millions de personnes qui travaillent pour tous les autres.
03:57 Et je crois qu'il y a un véritable ras-le-bol aussi,
04:00 parce que c'est toujours la même France qui bosse, qui cotise, etc.,
04:05 sur laquelle on va taper, alors qu'on ne s'attaque pas du tout,
04:08 notamment aux dépenses sociales, il faut être clair.
04:11 Je crois qu'il y a beaucoup de gens qui en ont un peu marre,
04:14 si vous voulez, de payer un système social qui, si vous voulez,
04:18 quand on regarde, par exemple, ce qu'il y a pour...
04:20 alors c'est un autre volet, mais on regarde ce qu'il y a pour l'AME,
04:24 où vous pouvez, à peu près tout, vous faire payer,
04:26 alors qu'il y a des Français, enfin des Français ou des résidents légaux
04:29 en France, qui eux ne peuvent pas se soigner,
04:32 si vous voulez, ça finit par énerver les gens.
04:35 Donc je ne suis pas sûre que c'est...
04:37 l'enjeu c'est la réforme elle-même, qui n'est pas si...
04:39 - Ça va au-delà, quoi, ça va au-delà.
04:41 Vous estimez que c'est pas...
04:43 la colère actuelle d'une partie de la population,
04:46 c'est pas que la réforme des retraites, quoi.
04:48 C'est ce que vous dites, quoi, Elisabeth Lévy.
04:50 - Et je voudrais quand même dire que les gens qui manifestent,
04:52 parce que moi j'appelle pas ça des manifestations,
04:54 une manifestation c'est déclarer, il y a un parcours,
04:56 c'est autorisé, etc.
04:58 Oui, je dis oui, ce sera une manifestation.
05:00 Ce qu'on a vu hier soir à la République, etc.,
05:03 j'appelle pas ça des manifestations,
05:05 ce sont des violences urbaines,
05:07 il faut arrêter d'être gentil dans les mots.
05:09 - D'accord, d'accord. Vous êtes d'accord avec ce que dit Elisabeth ?
05:12 Tony ?
05:14 - Oui, alors je crois qu'on paie toutes les additions maintenant,
05:16 c'est-à-dire que oui, il y a un problème du pouvoir d'archi en France,
05:19 il y a un pouvoir... voilà, et c'est vrai que les salaires sont trop bas
05:22 par rapport au prix, quoi, je veux dire, l'inflation a été exposée,
05:25 et les salaires n'ont pas suivi, quoi.
05:27 Donc il y a ça, mais elle a raison, là où je vous donne raison,
05:31 c'est que... enfin non, je sors, pardon, à Elisabeth,
05:34 c'est que là, je crois qu'on ne peut plus rester dans le cadre.
05:36 Vous voyez, si on reste dans le cadre, ça ne fonctionne pas.
05:38 Il va falloir que ça déborde.
05:39 - Bah oui, mais...
05:40 - C'est ça pour les violences, mais il va falloir que ça déborde
05:42 pour qu'ils comprennent.
05:43 - Bah oui, mais évidemment, mais après, on sort du cadre.
05:46 - Je pense que les violences vont servir Emmanuel Macron, hein, cher Tony.
05:49 - Oui, c'est ce qui s'était passé...
05:50 - Oui, malheureusement. Oui, vous avez raison, comme pour les Gilets jaunes, c'est vrai.
05:53 - Bah oui, oui, comme pour les Gilets jaunes, ce que disait.
05:55 - Oui, oui. Nous sommes aussi, restez avec nous,
05:58 nous sommes aussi avec un député de La République En Marche Renaissance,
06:02 Daniel Abaron, qui a bien voulu accepter d'être avec nous ce matin.
06:06 Bonjour Daniel Abaron.
06:07 - C'est Théorique ?
06:08 - Bonjour à vous.
06:09 - Merci d'être avec nous.
06:10 Alors, une partie des troupes ont été reçues à l'Elysée hier soir,
06:14 où Emmanuel Macron leur a dit un petit peu, probablement,
06:17 ce qu'il allait dire lors de l'interview aujourd'hui.
06:19 Vous étiez de ceux-là, ou pas ?
06:21 - Oui, oui, tout à fait.
06:22 - Alors, qu'est-ce qui...
06:23 - Je suis le membre de la majorité.
06:24 - Eh ben, bien sûr, bien sûr.
06:26 Quel a été le message du chef de l'État ?
06:29 - Bah, d'une part, de nous remercier d'avoir été par l'initiative
06:34 et d'avoir défendu cette réforme des retraites,
06:38 et puis, il a fixé le cap pour les mois à venir
06:43 autour de la notion de l'ordre démocratique et républicain,
06:46 de l'indépendance de la France,
06:48 des progrès que nous devons continuer à mettre en œuvre
06:52 dans le domaine de l'école, de la santé ou de la transition écologique.
06:56 - Oui, donc, il continue, il garde son cap,
06:58 mais par rapport à la colère qui est dans la rue
07:01 et puis la contestation de la réforme des retraites dans les sondages,
07:04 qu'est-ce qu'il répond, le chef de l'État ?
07:07 - Alors, il faut bien évidemment entendre cette colère,
07:11 il faut la comprendre,
07:12 mais il faut être aussi dans une démarche d'apaisement,
07:16 de dialogue, de discussion,
07:19 pour continuer à avancer sur des réformes qui sont devant nous.
07:23 J'entendais parler de la question de l'inflation et des salaires,
07:26 nous engageons une réforme sur la question du partage de la valeur dans l'entreprise,
07:32 et nous le faisons avec les partenaires sociaux, bien évidemment.
07:35 La vie ne s'arrête pas avec cette loi sur les retraites,
07:39 la vie politique, la vie sociale,
07:42 une démocratie sociale dans laquelle la négociation est permanente.
07:46 - Oui, il n'a pas du tout évoqué de dissolution ou de remaniement ?
07:51 - Non, pas du tout, il était très offensif en disant que,
07:55 voilà, la censure n'a pas été adoptée,
07:59 donc nous avons en quelque sorte gagné un vote,
08:03 et nos oppositions ont perdu ce vote,
08:06 et puis quelle opposition, pour quelle majorité ?
08:10 Une majorité qui associerait les députés de la NUPES avec ceux du Rassemblement National ?
08:15 Enfin, c'est clownesque comme hypothèse de majorité pour gouverner notre pays.
08:20 - Oui, et Elisabeth Lévy veut vous poser une question.
08:23 - Bonjour Monsieur le député,
08:25 tout de même, excusez-moi,
08:27 bon, oui, effectivement, le vote est passé,
08:31 moi je ne suis pas du tout d'ailleurs,
08:33 moi je suis plutôt prête à défendre le 49-3 dans d'autres contextes,
08:36 si vous voulez, disons que j'ai du mal à croire que c'est le 49-3 qui met le pays dans cet état,
08:42 néanmoins, quand vous parlez de victoire, c'est un peu une victoire dans un champ de ruines quand même,
08:46 vous avez entendu parler de Pyrrhus ou... ?
08:49 - Oui, mais écoutez, quand on regarde l'histoire de la Vème République,
08:55 eh bien de grandes réformes sont passées grâce au 49-3,
09:01 - Oui, la force de frappe, le CLG, la force de frappe, etc.
09:05 - C'est un outil démocratique qui est prévu par la Constitution.
09:09 - Oui, mais attendez, attendez, pardon,
09:11 pardon, ça j'entends bien puisque c'était mon point de départ,
09:15 j'entends bien, je sais que la dissuasion française est née avec un 49-3,
09:20 et encore je vous le dis, je ne suis pas, moi, le 49-3 ne me met pas dans tous mes états,
09:24 mais vous devez bien observer, moi aussi, l'état du pays,
09:27 donc si vous voulez parler de victoire, est-ce que vous ne croyez pas quand même que vous charriez ?
09:31 - Mais, cher Madame, l'état du pays,
09:33 nous sommes le pays où l'inflation est la plus faible comparée à nos partenaires européens,
09:37 nous sommes le pays où nous avons créé 1,6 million d'emplois,
09:40 nous sommes le pays où la croissance économique est la plus forte.
09:43 - Non mais vous croyez que ça va marcher, ce discours-là ?
09:45 Ce que j'essaye de vous dire, c'est que si vous dites ça aux Français aujourd'hui,
09:49 c'est inaudible. Est-ce que vous voyez bien ?
09:52 Vous voyez bien si vous voulez que les gens...
09:54 - Elizabeth, laissez Daniel Labaronne, oui, allez-y.
09:56 - Je ne le dis pas seulement aux Français à travers votre antenne,
09:59 je le dis à mes compatriotes dans ma circonscription,
10:03 où il y a des gens qui ont retrouvé le sourire parce qu'ils ont retrouvé un emploi,
10:07 qui voient bien que nous faisons des efforts pour faire en sorte que l'énergie soit moins importante,
10:13 moins élevée dans le budget des ménages à travers le chèque énergie.
10:16 On voit bien que tout un tas de dispositifs ont été favorisés en ruralité,
10:21 les Maisons France Services,
10:23 tous les dispositifs pour permettre de relier les gens grâce à la fibre.
10:28 Enfin, il y a des choses très concrètes sur le terrain qui ont été mises en place
10:32 et qui permettent de mieux vivre aujourd'hui.
10:34 Je ne crois pas qu'il faille avoir une vision catastrophique de notre pays.
10:38 Nous sommes un pays qui... voilà.
10:40 - Non, non, mais merci Daniel Labaronne d'avoir répondu à notre appel
10:46 et puis d'avoir posé le décor, selon vous évidemment,
10:49 on l'entendait à travers Tony et Ludovic,
10:52 ce n'est pas tout à fait la même vision des choses, bien sûr,
10:55 parce qu'il y a aussi les prix, l'inflation,
10:58 qui font que, évidemment, la vie est quand même assez compliquée.
11:01 Merci Daniel Labaronne.
11:02 Dernier appel, tiens, c'est Victor qui est avec nous
11:05 pour conclure, d'Argelès sur mer dans les Pyrénées-Orientales.
11:08 Bonjour Victor.
11:09 - Oui bonjour Sud Radio.
11:11 Je voulais vous dire que je suis à 100% d'accord avec Elisabeth Lévy,
11:17 mais à part son addiction au tabac, mais ça c'est une autre histoire.
11:20 - Ah bon ?
11:21 - J'ai arrêté, j'ai arrêté, j'ai arrêté.
11:22 - Elle a arrêté, elle ne fume plus.
11:23 - Elle ne fume plus, oh là là ! Attendez.
11:25 - Bon, moi je considère que les policiers ont raison d'avoir recours à la violence
11:32 à partir du moment où c'est une manif sauvage.
11:35 D'autre part, je voulais vous dire deux choses.
11:38 On sait que la France est double championne du monde de foot,
11:41 c'est indéniable.
11:42 Par contre, la France est triple championne du monde
11:44 dans trois catégories différentes.
11:46 L'assistana, la feignantise et l'incivilité.
11:49 Les Français ne sont plus courageux.
11:51 Quand j'entends le Rennes dire que c'est 40 ans,
11:58 à 60 ans tout le monde doit partir,
12:01 mais je ne rêve même pas en rêve.
12:04 Par contre, pour finir,
12:06 je dois lancer un avis à tous les faux soyeurs du pays,
12:11 c'est-à-dire Martinez, Berger et leurs cliques anarchistes,
12:14 Hidalgo, ses bobos et colos,
12:16 Lévy et ses amis soumis,
12:18 lâcher en ligne ça suffit, tout le monde au boulot.
12:21 - Bon, c'est clair avec vous, Victor.
12:24 Merci en tout cas, vous avez été très nombreux à nous appeler,
12:26 vous pourrez continuer tout à l'heure
12:28 après Valérie Expert chez Jean-Jacques Bordin
12:30 et André Bercoff ce midi.
12:32 Il est 8h57, merci de nous avoir suivis,
12:34 ça continue évidemment sur Sud Radio, parlons vrai.
12:36 Et puis ce soir dans les vrais voies,
12:38 on débriefera en détail l'interview d'Emmanuel Macron
12:41 tout à l'heure à 13h,
12:43 avec Philippe David et Cécile Le Ménibus
12:45 et puis tous les chroniqueurs,
12:46 Philippe Bidjer et compagnie bien sûr.

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