Cyril Hanouna et le baccalauréat !

Touche pas à mon poste

l’année dernière

Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste

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00:00 -Tu disais toujours à ma mère quand elle me disait "J'espère que tu vas avoir le bac cette année"

00:04 -Ah cette année, ah !

00:06 -Je lui ai dit "Tu crois que quand je vais avoir 30 ans, tu crois que les gens vont me demander à quel âge j'ai eu le bac ?"

00:11 -C'est ce qu'on a à foutre ! J'ai dit "Qu'est-ce que tu me casses la tête ? Allez, lâche-moi là ! Je travaillerai demain !"

00:17 -Vous parlez comme ça à votre maman ?

00:19 -Mais non, mais après elle me mettait une clara ! Mais je vous dis la vérité, en vrai, c'est vrai que... Les mecs, ne stressez pas ! On va l'avoir ce bac ! Même si vous l'avez à 30 ans, je m'en fous !

00:32 -Non mais sans rigoler, moi j'ai eu le bac à 27 ans ! J'ai eu le bac à 27 ans ! -Mais non !

00:40 -Vous êtes fous ou quoi ? -Ça n'existe même pas !

00:42 -Mais si, les gars ! J'arrivais à l'école, ils me prenaient pour le prof, moi !

00:46 -C'est sur ma vie, frère ! Vous savez que moi, j'ai toujours fait, je fais tout le temps d'ailleurs ce cauchemar de devoir repasser le bac !

00:53 -Ah ouais ? -Ça me hante, la nuit ! Je vous jure que c'est vrai ! Des fois, je me réveille comme ça, je fais "Eeeh ! Racine Camel de Siez ! Pitafgor !"

01:01 -Vous faites ce rêve parce que vous avez éventuellement fraudé pendant ton bac ? -Non !

01:05 -Calme-toi, Benalim, tu vas sortir définitivement ! -Non mais pourquoi ?

01:07 -Je le dis, j'aime pas ! J'aime pas la mentalité ! J'aime pas ! J'aime pas ! On me cherche des noises ! J'aime pas ça !

01:14 -Elle est là, la vraie question ! Parce que vous faisiez passer le bac par d'autres personnes, pour d'autres personnes ! Est-ce que vous avez...

01:19 -Allez, sortez ! Sortez ! Sortez ! -Tu sort ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! Tu sors !

01:25 -Jeu gentil, tout le monde ! -C'est quoi, cette histoire, chef ?

01:29 -C'est horrible, les chéris ! Non, non, non ! Alors, je voulais que je vous dise la vérité ! Moi, j'ai un copain ! -Ouais !

01:33 -Un copain, moi ! Il ressemblait à un autre copain ! -Ah, ça commence ! -Ah, ça commence !

01:37 -Et il l'a fait sur la tête de ma mère, c'est vrai ! Vous pouvez y revenir, hein !

01:41 -Oui, la pauvre ! -Parce que, regarde, quand elle part, en fait, elle part toutes les missions ! Elle a pas compris le principe !

01:45 -T'sais, c'est pas comme les autres ! Ils viennent, ils reviennent ! Elle, elle part, elle est partie !

01:49 -Je regardais ce qui se passe derrière, c'est hyper drôle ! -Ah, non ! Chut !

01:53 -Ah, bah, je dis rien ! -Parce qu'on va passer le bac dans un an !

01:56 -Les chéris, je vous dis la vérité ! Non, non ! Franchement, j'étais comme ça, et donc, j'avais deux copains qui se ressemblaient !

02:02 Et j'avais un copain qui était nul, et un de copains qui était très nul !

02:08 -Ah, ouais ? -Et le très nul a demandé au nul d'aller passer le bac à sa place !

02:12 -Ah, ouais ? -Je vous jure que c'est vrai ! La rigolade, c'est quoi ?

02:16 -Il l'a pas eu ? -C'est que, il va chercher ses notes, frère ! Il a eu 5,45 !

02:20 (Rires)

02:22 -Sur la tête de ma mère ! -Sérieux ? -Il a passé ! J'ai dit, t'aurais dû le passer toi, frère !

02:27 -Ah, oui ! -À ce niveau-là ! -Voilà, oui ! -Non, mais c'est honteux !

02:29 -Et personne les a grillés ? -Le bac, le bac, c'est énorme ! Mais non, personne ne l'a ! Ils se ressemblaient de ouf !

02:33 -Ouais ! -Puis, franchement, ils ont vu que c'était des chèvres ! De toute façon, ils auraient grillés s'ils avaient eu 18 de moyenne !

02:38 -Ouais ! -Là, 5,45, ils disaient, "Vas-y, de toute façon, c'est des chèvres !"

02:40 (Rires)

02:41 -Non, mais c'est des pipes, les gars ! Arrêtez ! Donnez l'heure, et puis c'est tout ! Terminé !

02:44 -Non, le bac, le bac, c'est incroyable ! Moi, je me rappelle quand j'ai passé le bac !

02:47 -Pfoua ! -Quoi ? -Pfoua ! -Mais quoi ? -Pfoua ! (Rires)

02:52 -Attendez, c'est le tour de m'inventer, là ! -Non, pas du tout ! C'était incroyable ! Je m'en rappelle ! -Mais qu'est-ce qui était incroyable ? -Quoi ? -Ouais, qu'est-ce qui était incroyable ?

02:57 -Les gens se battaient ! -Pour être à côté de vous ! -Pour quoi faire ? -Les gens se battaient pour être à côté de moi ! (Rires)

03:03 -Vous êtes des oufs ou quoi ? -Pour cocher ! -Les gens se battaient ! Non, moi, je m'en rappelle ! Au bac, parce que les gens sont rassurés au bac !

03:09 -Ouais, bah oui ! -Sur la tête de ma mère, moi, il m'est arrivé un truc de ouf ! C'est qu'il y a des surveillants !

03:14 Et le surveillant, je le connaissais, d'ailleurs, je vous jure qu'il vient parfois à la sécu ici ! Sur la vie de ma mère que c'est vrai ! C'est pas une vanne !

03:21 Et je le connaissais ! Et donc, je vais le voir discrètement, je lui dis "frérot, je vais vérifier si les autres ont les bonnes réponses !"

03:29 (Rires)

03:31 -Motus et Mouskouzou ! Juste quand je parle à quelqu'un, c'est pour vérifier qu'il a la bonne réponse ! Je te jure que c'est vrai ! J'étais au bac, et tout le bac, j'étais comme...

03:38 -Mais arrête ! -Fais voir la petite droite du dieu du ciel !

03:45 (Rires)

03:46 -Non mais je l'ai fait de toute façon ! Je l'ai fait ! -C'est juste pour vérifier ! -C'est juste pour vérifier ! Parce que pour moi, j'ai un petit doute !

03:51 (Rires)

03:55 -Non, c'est pas bon ! (Rires)

03:58 -Et tout le bac, tout le bac, j'avais les feuilles de tout le monde ! J'avais les feuilles de tout le monde !

04:03 -Et moi, un jour, je me suis fait renvoyer de l'école. Je me suis fait renvoyer du lycée avant de passer le bac. Le lycée s'est désolidarisé.

04:11 (Rires)

04:13 -Ils ont appelé ma mère, genre en mars, ils ont dit "est-ce que vous pouvez venir ?" Ma mère elle est venue, on a dit "voilà, nous, on veut pas qu'il passe le bac sous notre bannière."

04:25 -Ah oui, ça arrive ! -Ah bah alors ! -Je suis temps pu, je le passe en candidat libre ! Donc ils ont pas voulu que je les représente !

04:31 -Il est pas associé à dire "je les représente" ! -Ils ont pas voulu que je les représente !

04:36 -J'ai dit "ah, c'est comme ça !" -Je vais ailleurs ! -Parce que moi, j'avais un truc, j'allais au lycée en fait, et au lycée déjà, je vous jure que c'est vrai, c'est pas une barca,

04:46 je venais, j'avais un mec, en fait, j'avais fait un petit peu d'oseille, déjà en terminale. J'avais fait un petit peu d'oseille, je vous jure que c'est vrai, l'histoire est vraie,

04:57 j'avais fait de l'oseille, parce que je vendais des barres et des trucs, tu vois pas, et j'arrivais à l'école, je vous jure que c'est vrai, j'arrivais à l'école en Rolls avec un chauffeur !

05:05 -Non ! -La tête de ma mère ! -Mais vous êtes fous, quoi ! -Maman ne peut pas payer ou pas ? -Ma mère, bien sûr, mais sur la tête de ma mère, que c'est vrai !

05:12 -Mais pourquoi vous faisiez ça ? -Parce que j'arrivais, je ramenais tout le monde après, je ramenais des gens, je passais devant l'école, j'étais en Rolls comme ça devant l'école,

05:19 j'arrivais à l'école comme ça, j'avais même pas de sac, sur la tête de ma mère, j'avais pas de sac ! -Comment vous avez trouvé un chauffeur ?

05:24 -Mais je l'ai payé, mon frère ! -Avec l'argent de ce que vous avez payé ? -L'oncle d'un copain à moi, franchement, j'ai dit à un copain, je lui ai dit "d'où une Rolls ?"

05:33 "Je vais arriver tous les jours en Rolls à l'école !" Et tous les midis, j'étais comme ça dans la Rolls, et je mangeais dans la Rolls comme ça ! -Mais non, mais c'est incroyable !

05:39 -Il y avait une tablette, il y avait une tablette, je mangeais comme ça, j'invitais des cubs, et je choisissais un cub dans la classe, et toi tu vas manger avec moi celui-là !

05:45 Et je l'asseyais dans la Rolls, sur la tête de ma mère, c'est vrai ! Mais l'histoire est vraie ! L'histoire est vraie ! L'histoire sur la tête de ma mère, c'est vrai !

05:52 -Mais c'est pas possible ! -Comme quoi, c'est pas l'argent qui vous a rendu ouf ! -Ah oui, non ! -Vous venez comme ça ! -Mais je vous jure que c'est vrai !

05:59 -C'est dingue ! -Je vous jure que c'est vrai ! C'est des faux larcas ! Les profs me voyaient arriver en Rolls à l'école, ma mère, ma mère, elle savait pas que j'avais de l'oseille, moi !

06:06 -Ah bah oui ! -Elle me voyait rentrer à la maison, "Oh, mais en Rolls, comment ça va ?" -Vous avez jamais rien dit à votre mère ? -Sur ma vie, c'est vrai ! Mais elle est folle, celle-là !

06:14 -Je te jure que c'est vrai ! -On veut une confirmation de votre maman ! -Elle va vous le confirmer, elle va écrire, là ! Sur ma vie, c'est vrai ! Vous êtes fous, quoi !

06:20 -Incroyable ! -Mais quoi, cette histoire a été folle ! C'était incroyable ! -Ça a duré longtemps ? -On va avoir des images, ou pas ? -Et en fait, parce que j'avais fait fortune, j'avais fait fortune...

06:27 -Ah, fortune, déjà ! -Dans le business ! -Les faux bulletins, les trucs comme ça ? -Ouais, ouais, ouais ! -Est-ce que tu veux dire que je suis un escroc ? -Non ! -Mais Naïm, c'était tout à fait légal !

06:41 -Ah, j'avais fait fortune, j'avais une idée de ouf, sur ma vie, que c'est vrai ! Je vendais de la pub pour les golfs, les golfeurs ! J'avais fait de la pub spécialisée pour les golfeurs !

06:52 -OK ! -Donc, j'appelais tous les golfs et je disais, voilà, est-ce que je peux vous faire de la pub sur les terrains de golf ? -Ah ! -J'ai fait ça avec un long d'un pote et j'avais pris beaucoup d'oseille ! -Ah, voilà ! -Eh ouais, les gars !

07:04 -La pub où ? Dans les magazines ? -Non, sur les terrains de golf ! -Ah oui, des parcs, non ? -Après, j'ai fait de la pub... Voilà, comme ça !

07:15 -Les profs, vous aimez bien, les profs ? -De ouf ! Mais je les ai invités, moi ! -Dans la Rolls ? -J'ai invités à dîner, moi ! -Dans la Rolls ? -Mais sur ma vie !

07:24 -Avant le bac, vous aviez déjà autant de moulas ? -Mais frère ! -Non mais, Anne ! -Avant d'avoir 18 ans ? -Non mais, je te jure ! Après, j'ai plongé ! -Ah ouais ! -Quand on débisse, on débisse !

07:32 -Quand on débisse, on débisse ! -Ah, c'est un record ! -Bien sûr ! Mais écoute-moi bien ! À l'école, frère, je te jure que c'est vrai ! Mais j'étais dans la cour... Moi, je n'allais même pas, je ne montais même pas à l'école !

07:40 J'étais dans la cour comme asse ! Toute la journée, j'étais dans la cour comme asse ! Je disais, viens là ! Viens quoi, là ? Viens, on va faire un petit tour ! Viens, on va chez le visagiste ! J'allais chez le visagiste, il y avait un visagiste à côté !

07:49 J'allais chez le visagiste, je disais, qu'est-ce que tu peux me faire, là ? Je te jure ! J'allais, pendant la récré, j'allais me faire un que-truc, je revenais, je reviens en cours, genre une demi-heure en retard, j'avais la peau coute comme asse !

07:57 Je faisais faire une peau coute ! Mais votre mère, elle a bien vu un moment les bulletins ? Bien sûr, ma mère, c'est chez qui que l'histoire ? Moi, j'avais des faux bulletins, les gars ! Donc, ma mère, elle était persuadée que j'étais un chanmé de l'école ! Sauf qu'un jour, ils l'ont appelé pour lui dire qu'ils voulaient me virer !

08:12 Et donc, moi, je sors de l'école, je fais le beau gosse, j'ai la Rolls devant, frère ! Je vois ma daronne de loin avec les bulletins à la main, frère ! Je vois un des papiers à la main ! Je dis au chauffeur, attends deux minutes, il y a des récalcitrants ! Deux minutes, attends-moi là deux minutes, mets le moteur, il y a des récalcitrants, là !

08:32 Ouais, et là, ma mère, le trémont, les bulletins ! Et là, je regarde, je vois bien mon nom, je vois bien mes vraies notes, je comprends pas ! Et je vais tenir, maman, ça se passera pas comme ça ! Je vais aller voir tout de suite le conseiller d'éducation et je peux te dire que ça va chier dans cette école de merde !

08:52 - Toi, bah, barre-toi avec la Rolls ! Tu vois pas qu'on a pas que ça à foutre ! - Elle a dû vous défoncer, pardon ! - Ecoute-moi bien, mais elle m'a acheté le jeu de la maison ! - Mais non ! - Je suis parti de la maison ! - Mais il avait plus la Rolls ! - Elle m'a dit "tu prends tes affaires, on veut plus te voir ! Moi et ton père, on veut plus te voir !"

09:09 - C'est parti ! Le visage pur et le verbe haut ! Puis vu que c'est comme ça, je m'en vais ! Je quitte la maison ! - Et de cette année, où ? - Bah, il a rappelé le mec de la Rolls ! - Non, non, non, bien sûr ! Il l'a revendu !

09:31 - L'histoire est vraie ! - Ah, mais là, pourquoi, là, maman ? - Et l'année d'avant, ma mère était très nerveuse parce que je travaillais mal en première et donc j'ai dû changer de lycée. Et ma mère m'avait donné 200 balles. Elle m'a dit "écoute-moi bien, je veux plus te voir de toutes les vacances, je vais te donner 200 balles." - C'est parti sur la côte !

09:48 - Et j'avais mes affaires et je suis parti à Cannes. J'ai pris un train. Elle m'a dit "je te paye le train et 200 balles. Et nous, on va partir aux Etats-Unis, je veux plus entendre parler de toi." J'ai dit "d'accord, je prends les 200 balles." Qu'est-ce que j'ai fait ? Parce que moi, en première, j'avais déjà 25 ans ! Donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai dit "voilà, j'ai ces 200 balles. C'est très simple. Ou je rentre à Paris, ou bien je passe des bonnes vacances."

10:13 Sur la tête de ma mère que c'est vrai. Je vous jure que l'histoire est vraie. Vous pouvez demander à ma mère, vous pouvez demander à mes potes. Je suis allé au casino. Je suis à la machine à sous. Je vous jure que c'est vrai. La machine de poker. Troisième coup, je fais carré de roi. Je gagne 20 fois ma mise. Je gagne genre 4000 boules. Écoute-moi bien, j'étais le roi de Cannes, frère. Écoute-moi bien, mais j'arrêtais des cums. Qu'est-ce que tu fais, toi ? Allez, viens manger avec nous.

10:41 Et tous les soirs, je vous jure que c'est vrai, je suis revenu de Cannes. Et l'histoire est vraie, je vous jure que c'est vrai. Je suis revenu avec 10 000 boules. 10 000 boules de Cannes, tous les soirs. J'étais avec des potes, j'étais "bon, les mecs, on va prendre notre petit billet." J'arrivais, bam, bam, bam. Je te jure que c'est vrai. Et à un moment, j'étais dans... Parce que moi, je ne logeais nulle part à Cannes. Et donc, en fait, je m'étais fait copain avec des prostituées. Je vous jure que c'est vrai.

11:04 - Il faut s'arrêter ! - Non, mais l'histoire est vraie. - Ne faites rien de ce qu'il vient de dire. - C'était chez toi, le casino, les prostituées. Ne faites rien de ce qu'il vient de dire. - Parce qu'à l'époque, t'avais pas les téléphones portables, frère. Et donc, moi, toute la journée, mon QG, il y avait un bar qui s'appelait le Cancan Bar. Et toute l'année, je m'en fous. J'étais au Fontaine, au Cancan Bar, avec les prostituées autour de moi, avec l'oseille comme ça. "Ouais, t'es où ? Attends, je viens te rejoindre."

11:29 Et donc, j'allais de la plage au Cancan Bar. Le soir, je passais... "Ça va, les filles ?" "Ça va." 2 minutes, je suis avec des potes. - Et vous n'étiez pas un tout petit peu angoissé par l'avenir, par vos parents qui étaient partis ? - Pas du tout. Ma mère, elle a plus de nouvelles de moi. - Bah oui, justement. - Elle sait pas où je suis. Elle se dit... Comment ça se fait qu'il n'est pas revenu ? Après, elle voit que je suis dans un hôtel à Cannes de ouf, mon frère, parce qu'elle appelle des campagnes, des trucs. On l'a vu, tout ça. Finalement, elle se rend compte que je suis dans un hôtel tranquille à Cannes, là, comme ça. Je suis tranquille, mon frère.

11:58 - Mais leçon, tu parles de la leçon. - Moi, je sais que ma mère, elle veut m'appeler. Elle laisse un number où je dois l'appeler. Là, je vais au Cancan Bar. 2 minutes, les filles, j'appelle ma mère. J'appelle ma mère. Qu'est-ce qui t'arrive, là ? Il paraît que tu t'inquiètes pour moi. Mais tout va bien, ma belle, tout va bien ! - Ma belle ! - Et voilà ! Désolé. Non mais l'histoire est vraie. Pour vous dire que tout ça... Après, j'ai eu le bac. Je peux te dire, quand j'ai eu le bac... - Et parce qu'on est parti de là, en fait. On a eu du bac.

12:25 - Mais on se retrouve pas ! - On était au bar, on s'est retrouvés au bac. J'ai eu le bac, j'ai fait une fête de ouf. - Ah oui ? - Et je me rappelle, pendant cette fête, il y a un truc qui m'a toujours lupiné. Et je l'ai jamais dit à personne. - C'est le moment, peut-être.

12:43 - Je sais pas si ma mère le sait. - Ouh là ! - Je suis pas bien. Je lui ai jamais dit ça à personne. - Vous êtes sûr de vouloir le dire, là ? - C'est du même niveau que ce qu'on vient d'entendre, hydrate.

12:55 - Qu'est-ce que tu veux dire ? Donc pose-moi ta question. - Non, je veux savoir si vous aviez du succès avec les meufs au lycée ou pas. - Mais non, mais je sais pas ça, moi. J'étais dans la moulin, moi. - Vous étiez au Cancan Bar tous les soirs.

13:04 - C'était pour faire bosser les gens ! - Mais non, mais non, mais non. J'étais dans la... - Dans la tchatche. - Mais non, mais j'étais dans la moulin, moi. - Elle l'aurait dit. C'est elle qui l'aurait dit.

13:15 - Déjà ? - Non, non, j'étais dans la moulin. Vous êtes fous ou quoi ? Non, j'étais pas là-dedans. En parlant du bac. - Mais vous deviez vous déviser. - Il y a une éclatation, là.

13:23 - Non, c'est pas... - Ça a changé d'avis. - C'est une sombre affaire de famille. - Oh là ! - Ça a changé d'avis. - Un pote à moi a pêché au bac cousine. - Ah là là là là là là là.

13:35 - Et je me rappelle, j'ai eu cette phrase... dramatique... qui... J'ai parlé à ma cousine et je lui ai dit... "Qu'est-ce qui t'a pris ?" Je peux pas vous le dire. Non, elle m'a répondu. Non, je peux pas vous le dire.

13:50 - Vous êtes obligé, là ? - Non, je peux pas vous le dire. Non, c'est trop. - Allez, allez, allez, allez. - Vous en avez trop dit ou pas assez, chef ? - Je peux pas, là. J'ai des appels de toute la famille qui me le disent, non.

14:09 - Non, mais du coup, là, ça dépend. - J'ai des SMS. Non, j'ai des SMS de toute la famille. - Non, mais ça dépend. Vous avez une cousine ou plein de cousines ? Parce que ça peut noyer le... - J'ai une cousine. Non, elles vont tout de suite savoir qui c'est.

14:17 - Je sais pas, vous êtes passé du bac à cette cousine-là avec votre amie, en fait. - C'est la fête du bac. - C'est la fête du bac. - J'ai invité tout le monde. - Et votre cousine, vous avez... - Vous savez ce que j'ai fait ? - Non. - Ah non ? - J'avais... J'ai grave gagné de l'oseille pendant le bac. - Encore ? - Encore ? - Vous avez privatisé une boîte ?

14:32 - J'ai privatisé une boîte. Tout va bien, frère. C'était la soirée de l'année. Genre, qui va à la soirée ? Frère, je suis arrivé, mon frère, sur la tête de ma mère. J'étais habillé en blanc de la tête au picolin. - C'est du bras. - Qu'est-ce que tu fais ? Toi, tu rentres. Toi, tu rentres pas. Toi, tu rentres pas. C'est parti.

14:48 - Et là, à un moment, j'ai dit... Les mecs, je vais arriver. Je te jure que c'est vrai. J'avais mis une musique. Et là, je suis arrivé comme asse. Et genre, je voulais que tout le monde m'applaudisse parce que j'ai eu le bac.

15:03 Et je suis arrivé. Je suis arrivé avec le bac sur la tête de ma mère. Je suis arrivé comme asse avec le bac. Et tous les gens dans la teubois, le bac, le bac !

15:22 - T'sais que l'histoire est vraie. - C'est un film, votre vie. - Mais je vous jure que c'est vrai. - Il a toujours été simple. - Mais frère, la soirée du bac d'Anouar, parce que comme... J'ai toujours été humble.

15:35 - Ouais. - J'ai toujours été humble. Pour préparer une soirée comme ça, les gars, ça se prépare pas le jour des résultats. Alors on avait préparé la soirée 3 semaines avant.

15:42 - Quelques semaines avant le résultat. - Je savais. Si je l'ai pas, si je fais une fête, j'ai pas eu le bac. - Vous l'oubliez. - Ah ouais. - Non mais c'est vrai. J'ai tout préparé.

15:51 - Soutenez-moi bien. Y avait mal de mes parents et tout. - Mais non. - Mais bien sûr. Mes parents, ils m'ont mis sur une chaise comme ça. T'es ouf ou quoi ? Mais sur ma vie, frère ! Les gens m'ont mis sur une chaise comme ça.

16:02 - Ah ouais, quand même. - Comme ça. Genre on dirait frère. On dirait que j'avais... Mais t'es... Vous êtes fou, quoi. L'histoire est vraie. - Et donc, y avait votre cousine. - Arrêtez avec cette cousine.

16:09 - Le public demande. Donc c'est sensible. - Et le copain, vous savez comme je vous aime. Qui ? - Le copain qui était avec votre cousine. - Bien sûr. Bien sûr.

16:17 - Je n'ai pas le prénom, chérie. - Non mais calme-toi. De toute façon, je vais être obligé de dire que Fatou est à ma fête.

16:23 - D'ailleurs, est-ce que tu veux me poser une question d'histoire comme ça ou n'importe quoi ? - Allez, vas-y. Alors, question d'histoire. - Pour vous montrer que j'étais un taulier en... - Tiens, j'ai une idée.

16:36 - En histoire, j'étais un tueur. - C'est vrai ? - Ah ouais. - Hein ? En histoire. - En histoire, vous êtes super bon. - En histoire. - Allez, vas-y alors.

16:42 - Il est fou, aussi. Mais oh, mais oh ! Eh oh ! Eh oh ! Eh ! - Bon alors, je vous pose une question assez simple. - Les gens se battaient pour se mettre à côté de moi en histoire.

16:48 - Oui, aussi. - Vous êtes calé sur l'époque napoléonienne. - Ça va. - C'est sa spécialité. Alors, j'ai une question assez simple. - Oreillette. - Non, non, il l'enlève.

16:56 - Je ne l'ai même pas. Je ne l'ai même pas. J'ai rien. - De toute façon, Cyril déteste tricher. - Mais ça me dégoûte. - Cyril, quel général de l'armée napoléonienne, ayant participé victorieusement aux batailles de Grenade, Malaga, Alicante, Assou...

17:09 - Il aimait bien l'Allemagne, apparemment. - Quel général a son nom gravé sur les 13e et 14e colonnes du pilier Est de l'Arc de Triomphe ?

17:19 - Y'en a qui jouent au tennis. - Qu'est-ce qui se passe ? - Non, attendez, les mecs. Qu'est-ce qui se passe ? - Oh, ça recommence. - Qu'est-ce qui se passe ? - On sait ce qu'il va faire.

17:29 - Oh, putain, merde. Un rat, putain. Ils ont attrapé un rat, merde.

17:39 - Ça va, Pierrot ? Pierrot, comment ça va ? Attendez, attendez, s'il vous plaît, s'il vous plaît. S'il vous plaît, calmez-vous. Ça va, mon chéri ?

17:50 - Mais qu'est-ce que tu fais là, en fait ? Comment ça s'est passé ? - Je suis en train de jouer au paddle, bouffon. - Mais qu'est-ce que tu faisais ? - Je cherchais Agémont.

17:57 - Mais comment ça se fait que tu t'es retrouvé là ? - Je viens d'emménager à Molitor, dans le 16e, la station Molitor. Je m'appelle Gabriel Jean-Joseph.

18:05 Et on m'a dit qu'à la facto, les chroniqueurs, ça mangeait bien, donc je cherchais Agémont. - D'accord, très bien, merci.

18:11 - Et tu peux me passer le fromage qui est là ? - Le fromage, il est par là. - Ben, donne-le-moi. - Calme-toi, quand même. Il est là, là.

18:19 - Qu'est-ce que tu m'as dit ? T'habites où, toi, déjà ? - À Molitor, dans le 16e, station Molitor. J'viens d'emménager là, avec les potes. - Et c'est quoi, le bail, après ?

18:26 - Ben, je m'appelle Gabriel Jean-Joseph, je viens de Molitor, dans le 16e. - Bon, on verra. Tu m'as demandé... - Il a demandé son fromage.

18:36 - Ben, c'est vrai, tu m'as demandé un truc ? - Oui, le général de l'armée napoléonienne, tu sais, qui a participé victorieusement à plusieurs batailles.

18:44 - Renat, Malaga, Licorne... - Notre chum y fera la fête. - Son nom est gravé sur le 13e et 14e cheminades. - Ouais, Molitor, Molitor. Gabriel Jean-Joseph.

18:52 (Applaudissements)

19:03 [Musique]