Dans un duel de mal-classés, Troyes et Brest ont partagé les points (2-2) ce dimanche. Le coach breton Éric Roy n'était pas satisfait du visage affiché par sa formation en première période.
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00:00 Le meilleur résultat qu'on peut aller chercher par rapport à notre prestation, notre contenu.
00:05 Avec notre première mi-temps catastrophique, je pense que c'est déjà un petit miracle
00:15 de mener à zéro.
00:16 Après, dans le football, ça arrive.
00:18 On aura des petits miracles.
00:20 Mais après, il faut quelque part un peu les valoriser aussi.
00:26 On a continué dans la médiocrité dans laquelle on était, une équipe qui était incapable
00:30 de proposer quelque chose ballon au pied.
00:32 Et une équipe surtout qui, dans le duel, dans l'intensité, dans les courses, a été
00:42 très en dessous de son niveau.
00:43 Donc, même si on a mené à zéro, on s'est fait rapidement punir dans la deuxième partie
00:51 de cette première période.
00:52 Et assez logiquement, on est mené à mi-temps.
00:53 Comment t'expliques justement cette différence d'attitude entre Paris et le Sommet ?
01:01 C'est exactement la même chose.
01:02 Si on savait.
01:03 Si on savait.
01:04 Le football a ses mystères que le football ignore.
01:08 Si on savait, parce qu'on a préparé le match comme le match de Strasbourg, par exemple,
01:15 pour reprendre un adversaire contre lequel on avait fait un bon contenu, le match que
01:26 l'on souhaitait faire.
01:27 On voulait y mettre les mêmes agréments aujourd'hui.
01:32 On savait que c'était une équipe qui était en difficulté.
01:35 On est tous en difficulté, de toute façon, puisqu'on est six équipes à se battre pour
01:41 se maintenir.
01:42 Mais on savait que si on mettait les ingrédients que l'on souhaitait, on avait des bonnes
01:47 chances de pouvoir rivaliser et, bien sûr, peut-être venir chercher les trois points
01:52 qu'on était venus prendre.
01:53 Après, quand on voit le contenu de la première, on se dit à la mi-temps, et c'est ce que
01:58 j'ai dit aux joueurs après avoir secoué un peu, que malgré tout, on perdait quand
02:02 même un zéro.
02:03 Et que, vu la mi-temps infligeante qu'on avait faite, ce n'était malgré tout pas un si
02:06 mauvais résultat.
02:07 Et que si, maintenant, on montait notre vrai visage, on était capable de revenir.
02:10 Et pourquoi pas gagner ?
02:11 C'est ce qu'on a failli faire.
02:12 Mais après, dans ce genre de match, une mi-temps, ça ne suffit pas.