Éric Zemmour : «Je trouve qu’il y a une gauchisation du paysage politique»

  • l’année dernière
Le président de Reconquête!, Éric Zemmour, estime qu’il y a une gauchisation du paysage politique : «Je trouve qu’il y a une gauchisation du paysage politique».

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00:00 Non, je trouve que les médias, oui, font que ça.
00:03 Mais si vous voulez, là, en l'occurrence,
00:06 toute la classe politique est décidée à jouer son vatou sur cette réforme.
00:12 Je trouve surtout qu'il y a une gauchisation du paysage politique,
00:16 une nupecisation du paysage politique.
00:19 On voit tout le monde basculer à gauche.
00:22 Moi, je suis resté droit dans mes bottes, à droite.
00:26 À la limite, je vois que le président du groupe LR au Sénat,
00:30 M. Rotaillot, qui tient sur la même ligne qu'il avait avant.
00:34 Vous l'auriez voté, cette réforme ?
00:36 Si vous voulez, j'aurais expliqué exactement ça.
00:39 Je le vote parce que je ne veux pas me dédier
00:42 et parce que je pense que c'est nécessaire.
00:43 Mais ce n'est qu'un petit bout de la lorniette.
00:46 Il faut une réforme beaucoup plus globale.
00:48 Alors pour la France de demain, vous aviez parlé tout à l'heure,
00:50 effectivement, de la France de 2040, 2050.
00:53 C'est un moment très fort aussi, je trouve,
00:54 parce que vous expliquez cet affrontement,
00:56 ce clivage droite-gauche qui est en train d'arriver
00:58 et où toute la macronie disparaîtra avec les boomers.
01:01 Très important et intéressant pour comprendre votre point de vue.
01:05 Vous accordez une place importante aussi à l'histoire.
01:08 Vous dites, par exemple, page 209, "Renan nous l'a enseigné.
01:11 Une nation n'existe que si elle a conscience d'avoir une histoire partagée."
01:15 Page 219 aussi, vous dites, "Nous devons impérativement,
01:18 disons-nous, réapproprier notre histoire pour être en mesure de la poursuivre."
01:23 C'est-à-dire que vous voyez l'avenir de la France à travers l'histoire.
01:26 Oui, oui, comme vous savez,
01:28 c'est même plus que cela, si vous voulez.
01:32 Je pense que
01:33 on m'a souvent demandé, est-ce que vous voyez une rupture
01:38 dans votre nouvelle vie, etc.?
01:41 En fait, j'y ai pensé moi-même et je pense aujourd'hui
01:44 que c'est une grande continuité, c'est-à-dire que
01:47 je lutte toujours pour mes idées, pour mes opinions.
01:51 Simplement, j'ajoute des éléments.
01:53 Au début, c'était le journalisme, après, c'était la presse écrite,
01:56 après la presse radiophonique, télévisuelle,
01:58 les émissions dites de divertissement, les livres et face à l'info.
02:02 Et aujourd'hui, j'ai un parti.
02:05 C'est encore une nouvelle arme.
02:07 Je vous donne deux exemples.
02:09 Après, je vous demanderai si vous avez un destin, quoi ressembler à votre destin.
02:12 Non, mais c'est la même question, donc ne vous inquiétez pas,
02:14 je vais précéder votre question.
02:17 Je vais vous donner deux exemples.
02:20 Il y a quelques mois, à Calais, une enseignante voulait
02:24 embrigader ses élèves pour les emmener à un camp de migrants
02:31 pour leur expliquer la bonté des migrants
02:34 et la nécessité de tous les aider, de tous les accueillir.
02:37 Nous avons, avec la structure que j'ai créée,
02:40 Parents Vigilants, qui regroupe désormais 45 000 parents,
02:43 décidé que ce n'était pas acceptable
02:47 et nous avons fait reculer cette enseignante.
02:50 Vous faites de la gîte propre ?
02:51 Non, attendez. Deuxième exemple.
02:53 À Calaques, il devait y avoir un centre de migrants
02:56 qu'on devait installer des migrants aux grands dames de la population.
02:59 Nous avons aidé cette population d'un petit village à résister à cette installation.
03:04 Calaques et Calais.
03:07 Quand je n'étais pas président de Reconquête,
03:09 quand j'étais sur votre antenne, j'aurais sans doute fait un éditorial,
03:13 peut-être bon, qui aurait dénoncé ces deux événements.
03:17 Mais aujourd'hui, je ne me suis pas contenté de dénoncer.
03:22 J'ai empêché.
03:24 C'est-à-dire qu'auparavant, j'avais une influence sur l'avis des Français.
03:30 L'avis, aujourd'hui, j'ai une influence sur l'avis des Français, c'est-à-dire VIE.
03:36 Et je pense que c'est ça, la nouveauté.
03:38 Et quand vous dites c'est de la gîte propre, non, c'est...
03:42 Si, vous l'avez fait un peu comme l'extrême gauche il y a quelques années.
03:45 Mais comme toujours, la gauche fait toujours ça, pas seulement l'extrême gauche.
03:48 La gauche fait toujours ça, mais ce n'est pas de la gîte propre.
03:51 C'est de la lutte culturelle.
03:53 Parce qu'en fait, si vous voulez,
03:56 la gauche a compris qu'elle pouvait façonner les esprits
04:00 même lorsque elle n'était pas au pouvoir.
04:02 C'est ce que la droite n'a jamais compris.
04:04 D'ailleurs, la droite, même quand elle est au pouvoir,
04:06 elle laisse la gauche façonner les esprits et donc du coup, elle s'y soumet.
04:08 C'est tout l'enjeu de mes désaccords avec Marine Le Pen, comme avec les gens de LR.
04:15 Moi, je pense qu'il faut lutter contre la gauche pour,
04:18 à son tour, contenir la force de la gauche à endoctriner les gens.
04:26 C'est ce que j'ai appelé le grand endoctrinement.
04:29 Sous-titrage ST' 501
04:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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