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Transcription
00:00 Voilà, on va plus loin tout de suite sur ce dossier avec vous, Armel Charrier.
00:02 Bonjour Armel.
00:03 Ni russe, ni américain, nous aujourd'hui, intérêt à ce que le ton monte trop vite, trop fort.
00:09 Oui, parce que ce genre de circonstances, ça arrive régulièrement en ce moment,
00:14 puisque de toute manière, des outils de renseignement,
00:16 les américains, les occidentaux en font voler beaucoup du côté de la mer Noire,
00:21 et que du coup, ça cohabite beaucoup avec l'aviation russe derrière.
00:27 Vous l'avez entendu, d'ailleurs, ni l'un ni l'autre ne veulent remonter sur cette capacité,
00:31 mais derrière, l'un et l'autre parlent effectivement d'un accrochage aujourd'hui.
00:37 Alors les américains sont plus directs en disant "il y a eu collusion",
00:41 les russes disent "non, mauvaise manœuvre du drone, le Reaper".
00:45 Après, on peut très bien avoir des avions de chasse russes qui passent juste à côté du drone,
00:51 qui ne vont pas le heurter, qui ne le tirent pas,
00:53 mais qui, du coup, en remuant suffisamment l'air, vont le déstabiliser,
00:57 et donc le drone, ensuite, dans sa chute, va s'enfoncer dans la mer.
01:02 Il n'y a pas, évidemment, de blessés, ça c'est la chose qui est prioritaire,
01:06 puisque, effectivement, c'était un avion avec son pilote à l'intérieur.
01:11 Il ne s'agit pas du premier incident dans cette zone, dans cette région,
01:16 qui reste hautement sensible, il faut le rappeler.
01:18 Oui, absolument.
01:20 Alors, on a eu déjà un incident qui était très parlant,
01:23 qui a touché, en fait, un avion de renseignement britannique,
01:27 qui est un gros avion, qui, lui, pour le coup, avait du personnel à bord,
01:32 et qui faisait, effectivement, du renseignement parce que c'est sa tâche,
01:35 et que, derrière, il y a eu deux avions russes qui l'ont accompagné,
01:40 l'un d'eux a tiré un missile, ce qui, forcément, a attiré l'attention de tout le monde.
01:45 Derrière, les britanniques, maintenant, quand ils vont envoyer ce type d'avion,
01:49 on voit des chasseurs britanniques qui accompagnent, de telle sorte,
01:51 à ce que les deux chasseurs, effectivement, côté britannique et côté russe,
01:55 j'allais dire, s'annulent.
01:57 Ça vous montre, en fait, la tension, mais la prise en compte,
02:00 j'allais dire, militairement, de ce qui s'est passé.
02:02 L'autre chose sur laquelle on a, effectivement, des soupçons,
02:05 c'est quand le navire russe, le Moskva, a été coulé.
02:10 Les Russes ont dit, évidemment, que les informations que les Ukrainiens avaient,
02:15 avaient été données par des drones américains qui étaient passés,
02:18 qui avaient donc repéré exactement l'endroit où se situait l'avion,
02:22 et avaient donc donné le navire, pardon, et avaient donné un certain nombre d'informations.
02:26 C'est classique, j'allais dire.
02:27 Le problème de cette zone, c'est qu'aujourd'hui, tout le monde y fait du renseignement,
02:32 principalement les Américains, qui fournissent toutes les manœuvres, en fait, russes aux Ukrainiens.
02:38 C'est eux qui peuvent ainsi donner comment est-ce que les Russes sont en train de bouger,
02:43 est-ce qu'ils embarquent, est-ce qu'ils n'embarquent pas, etc.
02:46 Et c'est une manière, quand on est sur la mer Noire, d'aller au plus près des côtes.
02:50 C'est vrai que du coup, ça énerve beaucoup les Russes,
02:53 mais tant qu'on est effectivement dans une gestion de cet espace international,
02:57 et tant qu'on est, j'allais dire, dans un effort d'intimidation, mais ça reste là.
03:02 Après, il ne faut pas que ça dérape avec des personnes qui agissent n'importe quoi,
03:07 et qui mettent du coup un échelon supplémentaire dans cette guerre.

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