Consultant Boxe pour la chaîne L'Equipe, Jean-Philippe Lustyk revient sur la défaite de Tony Yoka face à Carlos Takam et évoque les perspectives qui s'offrent désormais au Français, champion olympique en 2016.
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00:00 Vous avez eu une intuition par rapport à ce qu'il avait mané ?
00:02 Là on vous montre une photo de son entrée.
00:04 Ce regard-là que j'évoquais et ensuite il y a eu malheureusement ce match-là
00:10 donc ça a concrétisé, ça a été dans le sens de ce qu'on essayait d'expliquer.
00:14 C'est-à-dire qu'il est très tendu, cette crainte qui est en lui.
00:18 Tous les boxeurs sont habités par une peur, il ne faut pas minimiser cela.
00:21 Simplement, la clé c'est de surmonter cette crainte, de surmonter cette angoisse, c'est cela.
00:25 Et tous les boxeurs ont peur mais le champion c'est lui qui s'élève et qui passe contre cela.
00:28 La peur d'être ridicule.
00:30 Je me souviens d'une séquence de Teddy Atlas face à Tyson.
00:32 Tous les boxeurs ont peur de prendre raclé en fait.
00:35 Même Tyson, ça paraissait incroyable mais c'est Teddy Atlas qui le...
00:39 Il y a ce qui explique d'ailleurs les boxeurs qu'ils soient parfois blêmes,
00:43 parfois qu'ils... voilà on peut dire des choses incroyables et puis qu'ils soient tétanisés.
00:47 Et là en l'occurrence, il l'est.
00:49 Tendu, tétanisé et tout le match. Donc il va déboxer.
00:52 Et on le voit quand il monte, là, les premiers instants sont terribles
00:56 parce que les premiers instants du combat, il doit tout de suite prendre confiance,
00:58 s'imposer comme le patron avec sa stature de 2m1.
01:01 Et puis ce bras avant, ce bras gauche, il prend entre le centre du ring.
01:04 Il est craintif et il subit et d'entrée il va presque se diluer, se disloquer.
01:09 J'ai une photo à vous montrer.
01:10 Yoka et son fameux direct du gauche.
01:13 On va vous mettre cette photo. C'est toujours, je salue Alex Yao,
01:16 le photographe de l'équipe. Il n'a jamais profité de sa taille et de son nombre,
01:19 donc de son allonge supérieure.
01:21 Comme si finalement c'était Yoka qui était plus petit que Takam.
01:25 Avez-vous, vous, été consterné par cette stratégie ?
01:29 Si c'est une stratégie ?
01:31 On ne comprend pas.
01:32 Non ?
01:32 Alors on ne comprend pas ce qui a été mis en place en amont avec les entraîneurs,
01:36 le travail effectué sur les vidéos et puis de savoir l'adversaire qui est en face,
01:40 qui théoriquement avec son mètre 87, même s'il est fort, il est tonique et qu'il avance,
01:45 doit lui permettre d'utiliser son allonge et de s'imposer.
01:48 Et pas du tout. Donc quand j'y déboxe,
01:50 soudain il boxe un peu en crounge, donc de façon rabelée,
01:52 et n'utilisant pas cette stature qui est la sienne et cette allonge.
01:56 Mais cela, ça fait déjà plusieurs matchs.
01:58 Il s'est rendu compte qu'il n'utilisait pas finalement son ADN.
02:02 Et donc, allié à ce problème de confiance,
02:05 cette assurance qui est en lui quand il cherche du regard à son coin,
02:07 quand il retourne un peu, il y a des expressions qui ne manquent pas.
02:11 Et cette peur qui est en lui, ce stress de mal faire,
02:15 cette inquiétude parce que dans le disque dur c'est resté,
02:17 la défaite douloureuse de Mandacoli au mois de mai.
02:19 Il ne faut pas l'oublier.
02:20 Et puis l'attente, parce qu'il jouait gros, je parlais d'un quitte au double,
02:23 un vendredi, il fallait quitte au double.
02:25 Et bien donc, il ne surmonte pas cela.
02:27 Il ne surmonte pas, il n'a pas les armes tactiques.
02:30 Physiquement, il baisse de rythme.
02:32 C'est donc un homme de 42 ans, mieux préparé, plus affûté,
02:35 qui prend l'ascendant et qui impose sa stature et sa dimension athlétique et physique
02:39 alors qu'il a 12 ans de plus et 5 ans de combat au palmarès.
02:43 Et donc il décline et la confiance se dilue. Et c'est terrible.
02:47 - Vous voulez intervenir mon cher Hugo ?
02:49 Parce qu'au-delà du choix de la stratégie, déjà il y a le choix de l'entraîneur.
02:52 - Virgile, en tout cas.
02:54 - Oui.
02:55 - Et au-delà de tout ça, la question qui nous avait été posée,
02:58 c'est est-ce qu'il doit arrêter la...
03:00 - Est-ce qu'il devrait ?
03:00 - Est-ce qu'il devrait arrêter ?
03:01 J'ai répondu non, évidemment, parce qu'il n'est pas allé au bout de tout ce qu'il pouvait donner.
03:05 Ce n'est pas un boxeur qui a pris énormément de coups, qui est fatigué, etc.
03:10 Mais il ne sera jamais champion du monde.
03:13 Et il n'a pas de frappe, il a trop de faiblesse en fait, il n'a pas de frappe.
03:18 Il n'a pas de menton.
03:19 Et effectivement, mentalement, on voit qu'il a peur de prendre des coups.
03:22 Parce qu'il a souvent sa garde.
03:26 - Ça fait beaucoup pour un seul homme.
03:28 - Ça fait beaucoup. Et surtout, Takam...
03:30 Non mais là, c'est Takam 42 ans.
03:31 Ce n'est pas Takam 35 ans.
03:33 Et Takam 42 ans, quand on veut aller au plus haut niveau, on doit le battre facilement en fait.
03:37 - Pas facilement, on doit le battre.
03:39 - Non mais on doit le battre.
03:39 - On doit le battre sans problème.
03:40 - Non mais cela veut dire que ce match test était important
03:44 parce qu'il devait s'imposer théoriquement, puisqu'il le prend au moment un peu opportun,
03:47 puisque justement, il est de l'autre côté de la colline, comme on dit.
03:49 Takam qui a montré qu'il était parfaitement affûté et prêt.
03:52 Maintenant, gardons un peu confiance.
03:55 C'est-à-dire que j'ai envie, parce qu'on est un peu attristé, c'est évident.
03:57 C'est-à-dire qu'honnêtement, c'est en deux, ça...
04:01 C'est terrible parce qu'on n'imaginait pas le pire.
04:04 Mais là, c'est ce qui est arrivé.
04:05 C'est-à-dire que la défaite de Van Bacollet,
04:08 elle a été douloureuse, on peut la considérer comme un accident.
04:10 On se dit, tiens, il y a la surprise, un adversaire méconnu, solide, etc.
04:13 Mais ce combat-là, il y avait une pression énorme.
04:16 Et dans ce combat, on voit ses limites.
04:17 Donc, on est triste pour Teni, parce qu'on se dit,
04:20 maintenant, il y a un coup d'arrêt net, brutal.
04:23 Alors, on parle, vous dites, il ne sera jamais champion.
04:25 - Non, mais il peut faire 20e, mais il ne peut pas aller plus haut.
04:27 - Il est évident qu'il est très loin du haut niveau, mais terrible.
04:30 - Le 16e. - Aujourd'hui...
04:31 - Il était 16e. - Mais au-delà de ça.
04:33 C'est-à-dire qu'il est battable dans la tête de sous ses adversaires.
04:35 Et lui, il sait qu'il n'a pas la clé, ni physique, ni technique, ni tactique.
04:40 Aujourd'hui, il y a une remise en question totale.
04:42 Est-ce qu'il en a les moyens, psychologiques ?
04:44 - Germain Martel. - Germain Martel.
04:46 - Ce que je veux dire, justement, tu viens d'employer cette phrase,
04:48 "remise en question totale", ça veut dire quoi ?
04:50 Ça veut dire changer de coach, changer de conditions d'entraînement,
04:53 changer de vie, entre guillemets.
04:55 - Mais disons, Germain, il faut tout revoir.
04:57 - Non, mais il y a une image qui est terrible, c'est celle de Rocky.
04:59 Très terrible, au sens positif du terme.
05:00 - L'œil du tigre. - Quand on parle de la remise,
05:01 l'œil du tigre, c'est quoi ?
05:03 C'est se remettre en question.
05:05 Mais c'est sa vie en question.
05:06 C'est-à-dire que cette vie dure, qui est indispensable pour réussir,
05:09 il faut soudain changer le logiciel.
05:14 Donc, tu entres dans l'anonymat, complètement.
05:17 Tu vas en Angleterre, tu vas aux États-Unis, tu vas au Canada,
05:19 tu vas au Mexique, tu changes de vie.
05:21 Tu décides aujourd'hui de repartir à zéro, tu imagines un petit peu, ou presque,
05:26 et puis pour refaire tes gammes et pour retrouver cette volonté,
05:30 cette dureté qu'il n'a pas de façon naturelle.
05:33 Et puis, à nouveau, parce qu'on se dit, il n'est pas usé,
05:36 il a à peine 13 combats, il n'a pas pris beaucoup de coups,
05:39 et donc, en combat amateur...
05:40 - Mais tu as dit un truc hyper intéressant, si je peux juste,
05:42 tu as dit, il ne l'a pas de façon naturelle.
05:45 Il ne l'aura jamais.
05:46 En fait, il lui manque des qualités intrinsèques pour aller plus haut.
05:49 C'est mon avis.
05:50 - Mais là, ça, oui, mais si on élève un petit peu,
05:52 parce que c'est dur d'entendre ça quand...
05:54 - Ben non, mais c'est la vérité.
05:55 - Oui, mais attends...
05:56 - Parce qu'on parlait, on l'interviewait, de Honte Wilder, Tyson Fury, non mais là...
06:00 - Il en est trop, c'est intouchable.
06:02 - Oui, mais c'est les boxeurs.
06:03 C'est-à-dire qu'Hergovitch, aujourd'hui, le compte plus dédié...
06:05 - Quand il est champion olympique, on l'attend là-dessus.
06:07 - Oui, mais il ne l'a pas concrétisé,
06:09 et il ne s'est pas adapté au monde professionnel.
06:11 Donc, ce qu'il a mis en place dans sa vie,
06:13 il faut tout modifier pour revenir à espérer à nouveau.
06:16 Mais la route est longue.
06:17 - Bob Arum, promoteur de Tony Hoka,
06:19 lui donne un conseil, il doit faire le ménage dans ses fréquentations.
06:24 Je vais citer Bob Arum.
06:25 Je cite "misible".
06:27 C'est quoi l'entourage de Tony Hoka ?
06:29 C'est quoi ?
06:29 - Mais non, mais...
06:30 Alors après...
06:30 - Ah, ne dites pas "mais non", c'est quoi ?
06:32 - Non, mais...
06:33 - Qu'est-ce qui se dit autour de l'entourage ?
06:35 Sa soeur, ça fait la fête, c'est les jeunes, ça bouge un peu trop...
06:39 - Il est évident que la vie de Tony Hoka,
06:41 dont ici le contrat avec Canal a changé.
06:43 - Bien sûr.
06:44 - Il est du côté, donc, des mureaux de cette région-là.
06:49 Soudain, il devient une vedette.
06:51 Soudain, l'argent tombe.
06:52 Quand il signe le contrat, il prend un million d'euros avec Canal.
06:55 Première fois.
06:56 Ça vous change la vie.
06:57 Alors ne comparons pas le monde du football.
07:00 - Non, mais un million en boxe pour un boxeur français, c'est énoui.
07:02 - Mais c'est énorme.
07:03 Et ça vous change la vie.
07:05 Derrière, on sait, les chiffres sont annoncés,
07:07 il n'y a pas de secret, il n'y a pas de tabou,
07:09 250 000 euros minimum par combat.
07:12 Derrière, il y a des pourcentages, les recettes, etc.
07:15 Donc, soudain, pour la vie d'un...
07:16 Il n'y a que lui qui, en France, touche ces montants-là.
07:19 Donc, il a, aujourd'hui, nourri sa famille, les amis,
07:23 les gens qui sont venus se greffer autour de cela.
07:25 Il y a le COC qui le sponsorise.
07:27 On le voit dans tous ses combats.
07:29 - Le COC sportif, ça m'intéresse.
07:30 - Le COC sportif, ce sont une vingtaine de copains,
07:32 de familles qui sont tous habillés de la même façon
07:34 et qui le suivent.
07:36 Donc, si vous voulez, il y a soudain,
07:37 on se croirait un petit peu comme Mayweather,
07:39 mais c'est Mayweather, avec son histoire et son argent.
07:41 Donc, il faut raison garder, se dire aujourd'hui,
07:45 tout ça, c'était fausse route.
07:46 Maintenant, est-ce que j'aurais envie de poursuivre
07:48 ou sinon, l'autre scénario, je continue à être boxeur,
07:51 je vais prendre de l'argent, quelques 50 000 euros,
07:53 60, 70, je vais aller me faire, entre guillemets,
07:55 je n'aime pas cette expression, mais elle est réelle,
07:57 me faire casser la tête dans d'autres soirées
07:59 avec des boxeurs qui montent et je vais continuer.
08:02 Mais ce n'est pas ça, son histoire.
08:04 Ce n'est pas celle-là.
08:05 - Non, mais là, le tableau quand même, Jean-Philippe,
08:07 c'est mentalement, il a du mal à surmonter sa peur.
08:10 Techniquement, il n'a pas beaucoup de qualité.
08:12 - Si, il y a de la qualité naturelle.
08:13 - Non, il y a des qualités techniques.
08:15 - Non, mais sur Jean-Philippe, il n'a pas de...
08:16 - Il nous a dit, il n'a pas de monde.
08:17 - Non, mais après, il est géant.
08:18 - Il a de la qualité technique.
08:19 - Il n'a pas de mentor.
08:20 - Son entourage...
08:20 - Il a peur de prendre les coups.
08:21 - Son entourage, bon...
08:23 - Mais c'est un homme.
08:24 - Les règles de progression sont tellement multiples.
08:26 - Il a deux enfants.
08:27 C'est un homme, il est responsable aujourd'hui.
08:29 Il s'est séparé d'Estelle Mossely.
08:30 Il a deux enfants.
08:30 On le voit, ils étaient accompagnés avec ses deux petits.
08:33 C'est un père, c'est un papa aujourd'hui.
08:35 Qu'est-ce que tu fais de ta vie ?
08:36 Tu n'as pas mis suffisamment d'argent de côté, loin de là.
08:38 C'est-à-dire que dans un an, deux ans, il n'a plus rien.
08:40 Donc, il y a un besoin de vivre.
08:42 Il faut pour lui, d'abord, pour l'intérêt de la boxe en France,
08:45 que Tony...
08:46 L'attente a été énorme, il y a eu une déception.
08:48 Et c'est quoi aujourd'hui ?
08:48 Tu es tellement bas.
08:49 Fonce !
08:50 Défonce-toi pendant un an, j'ai envie de dire.
08:52 Prends le...
08:53 Le coach, c'est secondaire.
08:54 C'est-à-dire qu'il faudra qu'il y ait un binôme, bien entendu.
08:56 Mais c'est sa volonté.
08:57 A lui, la clé, je pense, elle est en lui.
08:59 Qu'est-ce que tu mets en place aujourd'hui pour te dire
09:01 "J'ai fait fausse route, j'ai des qualités".
09:03 On n'est pas champion du monde, champion olympique par hasard.
09:06 Voilà.
09:06 Donc, il faut se dire que l'histoire n'est pas terminée.
09:09 Il est encore temps.
09:10 C'est limite.
09:11 Mais à un moment donné, c'est peut-être cette ultime défaite-là
09:14 qui va pouvoir lui permettre de repartir.
09:16 Et puis soudain, on verra un...
09:18 Ah, vous y croyez, hein ?
09:20 Vous y croyez ?
09:20 J'ai envie d'y croire.
09:21 Ah, ben vous l'aimez la boxe.
09:22 Tiens, il y a un truc...
09:23 Hé, hé, hé.
09:24 Il y a un truc qui passe pas.
09:25 Ouais ?
09:26 Euh...
09:27 Sur les juges.
09:27 Alors, après ce combat-là qui a été dominé du début à la fin par Takam,
09:32 il y en a deux qui donnent simplement deux points d'écart
09:35 en faveur de Takam.
09:36 Il y en a un qui a vu Yoka gagnant par deux points d'écart.
09:39 Notre ami Alitouche, pour pas le nommer le juge.
09:42 Non, mais là, il fait une erreur.
09:43 C'est-à-dire qu'alors, comment interpréter...
09:46 On a frôlé le ridicule, là, non ?
09:47 Oui, non, mais c'est terrible.
09:48 Parce que s'il y en a un qui est Mathieu Dulle,
09:51 eh ben on part sur Mathieu Dulle, là.
09:52 Et là, pour Yoka, c'est terrible.
09:54 Mais d'ailleurs, le public a sifflé, hein ?
09:56 Ouais, bien sûr.
09:56 Sur la décision.
09:57 Bien sûr.
09:57 Et Alitouche n'a pas vu le même combat.
09:59 Donc, est-ce que c'était une manière de faire plaisir au public
10:02 et de faire plaisir au camp Yoka ?
10:04 Peut-être.
10:05 Mais il est évident qu'il a perdu unanimité.
10:07 Il y a deux, trois points d'avance.
10:08 L'écart est tout à fait logique.
10:10 Et simplement, Alitouche s'est planté.
10:13 Le juge qui est au bord, voilà, ça peut arriver.
10:15 On peut le regretter.
10:16 Heureusement que les deux ont vu le même combat.
10:18 Ouais, ouais, parce que...
10:19 Mais je pense que ça n'aurait pas été un service à lui rendre
10:21 que de le déclarer vainqueur ou pas au match à l'issue d'un combat comme celui-là.
10:24 Euh...
10:25 On va vous discuter là, mais juste.
10:28 Al Siesta, promoteur anglais, qui témoigne aujourd'hui dans l'équipe.
10:31 Je me demande s'il a toujours le cœur à boxer.
10:33 C'était aussi vos...
10:35 Il est à un stade critique de sa carrière.
10:37 Et va devoir se poser les vraies questions, ou alors raccrocher les gants.
10:40 Voilà, d'où finalement notre intitulé, ce qui devrait raccrocher les gants.
10:45 Il a encore deux contrats, un contrat actuel avec Canal+.
10:47 Voilà, deux contrats à 250 000 euros, c'est ça ?
10:49 Deux combats encore à faire.
10:51 Il faut... Non mais ils vont les faire.
10:53 Mais je pense que même... Il ne faut même pas qu'il boxe en vedette
10:55 à Paris au Palais des Sports ou en province.
10:57 C'est pas ça.
10:58 Qu'il aille boxer en Angleterre.
10:59 Si je peux me permettre, je ne suis pas son promoteur.
11:01 Et je ne suis pas Canal.
11:02 Mais c'est cela.
11:03 En Russie.
11:04 En Russie, ils vendent Drago, Rocky IV...
11:06 Non mais...
11:08 Non mais, il boxe dans une belle soirée organisée en Angleterre par les poids lourds.
11:12 Il y en a tellement de poids lourds.
11:13 En combat d'encadrement, il fait un six-round, il fait un huit-round.
11:16 Il reprend confiance une fois, deux fois.
11:17 Et il faut reboxer vite.
11:19 Il ne faut pas rattendre encore un an.
11:21 Il faut reprendre la machine.
11:22 Je parle en train de parler.
11:23 On joue un prochain combat, là, non ?
11:23 Le 24 juin, signé.
11:25 Je n'ai pas d'info pour l'instant.
11:27 C'est le 24, on verra, on en reparlera.