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Tous les jours, du lundi au vendredi dans Saga, Charlotte Barriquand retrace la saga d'une entreprise française.
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Transcription
00:00 La France bouge, la saga du jour.
00:03 Bonjour Charlotte Barricamp.
00:04 Bonjour Elisabeth.
00:05 Qu'avons-nous sous nos pieds ? Vaste question et pour y répondre en France nous avons un organisme chargé d'y répondre.
00:13 Il existe depuis 1959 et c'est le Bureau de Recherche Géologique et Minière.
00:18 Oui, surnommé le BRGM.
00:20 A l'origine ce sont plusieurs petits bureaux de recherche en région qui se sont réunis il y a 64 ans sous l'impulsion de l'État français.
00:27 La raison est que le pays et ses industries ont besoin de ressources.
00:30 Pour cela on doit savoir ce que contiennent les sous-sols français, minéraux, énergies, métaux et surtout en quelle quantité.
00:37 Pendant la première partie de sa vie le BRGM était un opérateur minier comme nous le raconte Christophe Poinceau, directeur général et directeur scientifique au BRGM.
00:45 Il faisait beaucoup de prospection pour chercher des sites potentiels et il était impliqué dans l'exploitation ensuite d'un certain nombre de sites miniers, notamment à l'étranger.
00:55 On a contribué à découvrir des très grands gisements tant en Afrique qu'en Amérique du Sud qu'en Europe.
00:59 Et au début des années 2000, le BRGM continue évidemment ses recherches en ressources minérales mais il a dû aussi se diversifier.
01:07 Et oui, puisqu'avec la mondialisation, la demande en ressources minérales a faibli.
01:11 Cela coûtait moins cher d'aller en chercher ailleurs, alors les mines françaises ferment et le BRGM a donc de nouvelles missions.
01:17 Il faut savoir que c'est le BRGM qui gère l'ensemble des ressources souterraines en eau, donc des nappes phréatiques.
01:22 Troisième thème qui sont tous les risques naturels, sismiques, volcaniques, glissements de terrain.
01:28 Et puis on a un quatrième grand axe qui est l'usage du sous-sol, en particulier pour la transition énergétique.
01:35 Je pense à la géothermie sur laquelle le gouvernement vient de lancer un grand plan national.
01:39 Mais aussi les infrastructures qu'on peut concevoir dans les espaces souterrains, que ce soit du stockage de gaz, du stockage de CO2, du stockage de déchets.
01:46 En clair, si on comprend bien, l'activité du BRGM est essentielle au fonctionnement de nos industries, par exemple Charlotte.
01:52 Mais oui, les industriels ne pourraient pas fonctionner sans les recherches du BRGM.
01:56 Imerys par exemple, il n'aurait pas pu avoir une mine de lithium si le BRGM n'avait pas découvert qu'il y en avait à cet endroit-là.
02:03 Vous confirmez Alessandro Dazzo ?
02:05 Je confirme.
02:05 Vous confirmez.
02:07 Le BRGM c'est un peu plus de 1000 collaborateurs, des géologues, des physiciens ou des cartographes.
02:12 Charlotte, comment se déroulent les recherches concrètement dans le sol ?
02:15 D'abord, c'est un travail de terrain. Ces spécialistes du sol se rendent sur place pour réaliser des cartes en 3D, montrant la profondeur des sols et leurs contenus.
02:24 Ils descendent quand ils le peuvent, mais cela n'est pas toujours simple.
02:27 Dans la majeure partie de notre territoire, il n'y a pas d'accès au milieu profond.
02:31 On est condamné en quelque sorte à essayer de l'ausculter depuis la surface, de la même manière qu'un médecin va déployer tout un tas de techniques, des rayons X à l'IRM, etc.
02:41 Pour essayer de savoir ce qu'il y a dans le corps, parce qu'il ne peut pas y aller sauf quand il fait une opération.
02:45 Et c'est toute la difficulté de notre science.
02:47 Et toutes ces informations sont stockées dans une banque de données en ligne, accessible à tous, collectivités, industries ou encore entreprises.
02:55 Et chaque année, le BRGM dispose d'un budget de 140 millions d'euros, indispensable pour l'aménagement du territoire, la gestion des risques ou encore la transition écologique.

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