• il y a 2 ans
Transcription
00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Drames, thrillers, comédies dramatiques et romances sont à l'affiche cette semaine,
00:25 avec tout d'abord "En plein feu" de Quentin Reynaud.
00:28 Nous retrouverons Sarah Pauley pour "Women Talking".
00:31 Julie Gailly viendra nous parler de "Comme une actrice".
00:33 Le déni de grossesse sera au coeur de "Toi non plus, tu n'as rien vu" de Beatrice Pauley.
00:37 Nous nous rendrons dans le Paris des années 30 pour "Mon crime" de François Ozon.
00:41 Et nous découvrirons "Et l'amour" dans tout ça de Shekhar Kapour.
00:45 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:49 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:52 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
00:57 En troisième position, "La syndicaliste" obtient 3,8/5.
01:01 Juste au-dessus, avec 3,9/5, on retrouve "Empire of Light".
01:07 Et cette semaine se place en première position "Les petites victoires" qui obtient 4/5.
01:13 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:18 "En plein feu" donne l'occasion à Quentin Reynaud d'explorer les rapports père-fils
01:22 au sein d'un incendie d'une grande ampleur dans la forêt des Lambes
01:25 et de retravailler avec Alex Lutz après "Paris Willouby" et "5e 7".
01:29 - Que pouvez-vous nous dire du développement du feu de ces dernières 24 heures ?
01:34 - C'est fait particulièrement virulent avec une forte propagation.
01:36 - Merde !
01:40 - Si on est sur une forme de cinéma où on va être sur l'imaginaire du survivor,
01:45 moi j'aime bien quand des fois on revient à ce que ça peut être d'essentiel
01:49 et le but du jeu c'est juste de rester en vie.
01:52 Et parfois ça prend une forme très spectaculaire et parfois une forme pas si spectaculaire.
01:58 Et je trouve que le film alterne aussi de ça,
02:01 de forme spectaculaire et de forme pas si spectaculaire.
02:04 Et je trouve que c'est quelque chose qui est souvent le cas dans la vie,
02:09 dans les épreuves que l'on vit, dans comment on s'attend à les vivre.
02:13 Parfois c'est tout petit.
02:17 - C'est quelqu'un m'entend, pris aux pièces du contre-feu.
02:20 - Contre-feu Michel, route de repli est coupée. Camion qui brûle.
02:24 - L'intention c'était de raconter une histoire personnelle, intime,
02:28 un drame familial au milieu d'une situation beaucoup plus large,
02:34 une catastrophe donc un peu à la manière d'une tragédie grecque.
02:37 Voir comment des personnages dans leur intimité se dépatouillent
02:41 au milieu d'éléments qui les dépassent très largement.
02:43 - Ils vont pas décider de sortir des bagnoles coincées comme ça au milieu de la faveur,
02:45 ils pensent qu'il y a un risque.
02:48 - Le feu agit vraiment comme révélateur, sauf qu'effectivement ce personnage,
02:52 quelque part, aurait presque toutes les raisons de ne pas continuer à vivre non plus.
02:57 Dans l'état dans lequel il est à ce moment-là,
03:01 au milieu de ce feu avec les éléments qui se déchaînent, voilà.
03:04 Mais il y a quand même toujours quelque part aussi des petits restes de vie,
03:08 des petites traces, des petits indices qui font que oui,
03:11 peut-être que les choses méritent quand même de continuer à marcher,
03:14 d'essayer de pas après pas de se sortir de cette fumée
03:18 et de se remettre à vivre.
03:20 Parce que voilà, c'est ce parcours-là qui appelle, comme je le disais,
03:25 à des choses vraiment profondes et organiques, tout autant que psychologiques.
03:29 - Papa !
03:30 - Je suis perdu.
03:31 Women Talking de Sarah Polley interroge sur la condition féminine
03:47 en racontant le combat de femmes d'une communauté religieuse isolée
03:51 qui lutte en 2010 pour réconcilier leur foi et leur réalité quotidienne.
03:56 Le film est inspiré d'une histoire vraie.
03:58 Pourquoi est-ce que l'amour, l'absence d'amour, l'aube de l'amour,
04:02 le besoin d'amour, résulte dans tellement de violence ?
04:07 Au départ, c'est une histoire qui a eu lieu en Bolivie.
04:10 J'en suis décidée d'en faire quelque chose d'intemporel.
04:13 Nous sommes restés très fidèles aux détails
04:14 en ce qui concerne la véritable communauté en Bolivie.
04:17 Mais notre objectif était de donner l'impression
04:20 que cela pouvait se passer n'importe où.
04:22 C'est une partie de notre foi de pardonner.
04:24 Nous serions forcés de quitter les colonies
04:25 si nous ne pardonnions pas ces hommes.
04:27 J'étais fascinée par les questions métaphysiques
04:31 qui sont la foi et le pardon,
04:33 mais aussi par ce groupe de femmes radicales
04:35 qui ne sont pas d'accord entre elles,
04:36 mais qui doivent tout de même arriver à un consensus démocratique
04:39 afin d'aller de la voie.
04:42 Nous savons que nous sommes déçus et effrayés.
04:47 L'espoir des inconnus est bon.
04:49 J'aime l'idée selon laquelle cette histoire
04:52 prend place dans une sorte de réalité cachée.
04:54 J'aime aussi que ce film soit une fable,
04:56 une allégorie de notre société.
04:57 Ainsi, il est compréhensible,
04:58 quelle que soit la culture dans laquelle on vit.
05:00 Nous ne pouvons pas enduire plus de violence.
05:02 Le progrès n'est pas exponentiel.
05:05 Rendez-vous compte aujourd'hui,
05:06 il y a de plus en plus de voix qui s'élèvent contre le féminisme.
05:09 Est-ce que tout sera un jour parfait ?
05:10 Bien sûr que non.
05:12 Est-ce que ça sera beaucoup mieux ?
05:13 Peut-être pas.
05:14 Mais je pense qu'il peut tout de même y avoir du progrès.
05:17 Nous avons été priés comme des animaux.
05:19 Peut-être que nous devrions répondre comme des animaux.
05:21 Vous ne sortirez pas déprimés du film.
05:24 Il vous donne une porte de secours
05:26 afin d'exprimer votre rage et votre deuil.
05:28 Et il vous emmène quelque part.
05:30 Il permet finalement de construire quelque chose de mieux.
05:32 Ce film parle d'un sujet très réel, vivant,
05:35 difficile, mais non moins essentiel
05:37 qui permet d'avancer.
05:39 Nous avons libéré nous-mêmes.
05:42 Nous devrons nous demander qui nous sommes.
05:46 [Musique]
05:48 Pour son premier film, Sébastien Bailly nous plonge
05:53 dans une romance fantastique avec Comme une actrice.
05:56 Une actrice est quittée par son mari,
05:58 metteur en scène de théâtre,
05:59 prête à tout pour ne pas le perdre.
06:01 Elle va prendre l'apparence de la jeune femme
06:03 avec laquelle il entretient une liaison.
06:05 On doit nous quitter.
06:08 Je ne peux pas me laisser submerger.
06:09 Madame Punk va vous donner ce qu'il faut
06:11 pour vous relaxer et reprendre confiance en vous.
06:13 J'avais envie de faire un film romantique.
06:16 Et dans le romantisme, il y a des choses sombres,
06:18 il y a des choses très belles.
06:19 Il y a de l'espoir, il y a aussi
06:22 parfois une interrogation philosophique profonde,
06:25 un questionnement sur le temps qui passe.
06:28 Tu confonds une histoire de cul avec une histoire d'amour !
06:30 Il y a quelque chose de mortifère
06:32 dans cet amour absolu qu'elle a pour cet homme.
06:35 Tu me désires encore.
06:36 La question c'est comment on fait pour résister à son désir.
06:39 À ses pulsions.
06:40 Il faut accepter de se dire
06:41 "elle aime cet homme-là, c'est comme ça".
06:43 Et moi j'aime beaucoup ce côté très entier, absolu
06:47 de ce personnage qui ne se résout pas à la fin de cet amour
06:51 quitte à se mettre en danger,
06:54 c'est-à-dire à mettre en danger sa vie, son corps,
06:57 sa santé physique et sans doute sa santé mentale.
07:00 J'ai beaucoup d'empathie pour elle.
07:01 J'ai pas l'habitude à un rendez-vous comme ça.
07:03 Tu imagines qu'il faudrait un amienton ?
07:05 C'est moi que tu cherches à travers d'elle !
07:07 La métaphore de l'actrice dans le film, c'est aussi ça,
07:11 c'est l'idée qu'on vit plusieurs vies, mille vies.
07:13 C'est-à-dire que moi, je change de cheveux,
07:15 je change de couleur de cheveux,
07:19 je change de visage, je joue beaucoup de rôles.
07:22 Mais en fait, au fond, je suis toujours la même femme,
07:25 l'enfant que j'ai été, je reste la même femme
07:28 même si je peux plonger et être multiple,
07:30 comme je pense que tout le monde peut être multiple.
07:32 Je pense à toi.
07:34 Je sais c'est difficile à croire, mais Delphine, c'est moi.
07:36 Et après, ça raconte surtout la façon dont elle peut se libérer
07:39 de cette autre injonction faite aux femmes,
07:41 qui est qu'on n'a qu'un seul homme.
07:43 Et pourquoi elle n'irait pas expérimenter d'autres choses, finalement ?
07:47 Et peut-être qu'on n'aime toujours que la même personne
07:52 au travers de différentes personnes.
07:54 Peut-être qu'au final, c'est toujours la même personne,
07:56 c'est toujours le même type de caractère qu'on va rechercher.
07:58 Le déni de grossesse, c'est au cœur de
08:07 "Toi non plus, tu n'as rien vu" de Béatrice Pollet.
08:09 Une jeune femme, avocate, est accusée de tentative d'homicide
08:12 sur enfant de moins de 15 ans.
08:14 Déjà mère de deux enfants, toute la question est de savoir
08:17 si elle n'a réellement ni vu ni senti qu'elle était à nouveau enceinte.
08:21 J'ai lu un jour un article.
08:35 Une femme avait accouché, elle ne s'avait pas enceinte.
08:39 Je me suis dit que c'était juste impossible.
08:41 J'ai cherché et je suis tombée très vite sur une association
08:45 qui m'a briefée.
08:47 Après, j'ai creusé, creusé, j'ai rencontré un tas de gens
08:49 et surtout des femmes qui s'étaient arrivées.
08:51 C'était fascinant.
08:53 Fascinant et bouleversant.
08:55 Plus vite vous nous répondez, plus vite on vous laisse dormir.
09:03 On se dit que ça balaye une multitude de sujets auxquels nous-mêmes
09:07 nous sommes confrontés tous les jours.
09:09 Il y a des manières tout à fait dégenrées.
09:11 Il y a un enfant, il y a une mère,
09:15 il se trouve qu'il y a aussi un père.
09:19 Pour lui, rien n'est simple non plus.
09:21 On ne sait toujours pas vraiment comment c'est possible.
09:27 On sait physiquement comment ça se passe,
09:29 mais qu'est-ce que c'est le déclic ?
09:31 Comment on tombe dans cette histoire-là ?
09:33 Sur la question de transmission aussi,
09:55 de quelles sont les choses qui sont conscientisées
09:57 au niveau d'une génération.
09:59 Et quand elles ne le sont pas, qu'elles sont transmises.
10:01 C'est sûr que ça ouvre de manière très troublante
10:03 même la connaissance de soi.
10:05 C'est de degrés d'ombre qu'on a chacun.
10:07 De toute façon, il y a une mise en cause de leurs paroles.
10:25 Quoi qu'il arrive, on les croit.
10:27 Quoi qu'il arrive, on les croit jamais.
10:29 Ce n'est pas parce que ce truc est en effet sidérant,
10:31 mais on le sait que ça existe depuis toujours.
10:33 C'est quand même d'une hypocrisie incroyable
10:35 ce qui se passe pour ces femmes-là.
10:37 Mon crime de François Ozon se déroule
10:49 dans le Paris des années 30.
10:51 Une jeune et jolie actrice, sans le sou et sans talent,
10:53 est accusée du meurtre d'un célèbre producteur.
10:55 Aidée par son amie, une jeune avocate au chômage,
10:57 elle est acquittée pour légitime défense.
10:59 J'avais envie de revenir à la comédie,
11:17 à quelque chose de léger,
11:19 quelque chose qui nous permette
11:21 de prendre de la distance avec aujourd'hui.
11:23 Rejeter dans les années 30, c'était assez jouissif,
11:25 parce que c'est une période que je n'ai pas connue,
11:27 qu'on n'a pas connue tous les deux.
11:29 Donc on peut l'inventer, on peut la styliser
11:31 et puis faire résonner cette époque
11:33 avec aujourd'hui,
11:35 avec des thèmes particuliers autour
11:37 des relations hommes-femmes,
11:39 de l'emprise, Me Too.
11:51 Évidemment, je me suis questionnée,
11:53 parce que moi-même,
11:55 en tant que comédienne qui commence,
11:57 je me pose la question
11:59 de quand est-ce que je suis sincère,
12:01 à quel point on parle de soi,
12:03 à quel point on sait qu'on joue.
12:05 Comment, avec les mots des autres,
12:11 être le plus sincère possible ?
12:13 Est-ce qu'on ment ?
12:15 Ce ne sont que des questions que je me pose
12:17 et je me dis que c'est intéressant
12:19 que j'en pose aussi
12:21 et que, quelque part,
12:23 elle découvre aussi le métier de comédienne comme moi.
12:25 Donc il y a un parallèle qui se fait.
12:27 L'identification est presque plus simple.
12:29 La comédie permet
12:37 de faire passer des messages.
12:39 J'ai l'impression qu'avec le rire
12:41 et justement de replacer
12:43 le propos dans le contexte des années 30
12:45 avec le recul aussi
12:47 des années là, ça permet de parler d'un sujet
12:49 qui peut être traité aujourd'hui ne serait pas du tout une comédie.
12:51 J'ai l'impression que c'est des mises en abîme
12:53 de mise en abîme, de mise en abîme
12:55 d'hommage au cinéma.
12:57 Ça parle de la libération de la parole des femmes,
12:59 ça parle d'amitié féminine et d'une manière
13:01 en plus ultra subtile.
13:15 C'est dans le regard de François, en fait.
13:17 C'est plus lui qui nous guidait
13:19 sur le rythme à donner.
13:21 D'ailleurs, c'était très important pour lui
13:23 parce que, comme
13:25 ça part d'une pièce
13:27 et que, pour pas que ça devienne
13:29 bavard, justement,
13:31 il fallait aussi que la caméra soit virtuose
13:33 et que ce soit très
13:35 en mouvement, malgré le fait de rester dans des endroits,
13:37 dans des unités de lieu,
13:39 de manière un peu
13:41 "longue", ça ne l'est pas
13:43 parce qu'il y a
13:45 cette chose-là.
13:47 Et puis, il y a des choses très profondes qui sont dites
13:49 de manière très légère.
13:51 Et "L'amour dans tout ça" de Sheikhar Kapour
13:59 pose la question essentielle
14:01 "Comment trouver le grand amour dans le monde
14:03 d'aujourd'hui ?" Une documentariste
14:05 accro aux applis de rencontre
14:07 décide de filmer son ami d'enfance et
14:09 voisin dans son périple amoureux.
14:11 Ce dernier a choisi de suivre
14:13 la tradition familiale du mariage assisté.
14:15 J'ai adoré le fait que l'histoire aborde
14:37 une multitude de sujets sérieux sans pour autant
14:39 négliger l'aspect comédie. Et pour nous, c'était génial
14:41 à l'interpréter.
14:43 Le réalisateur n'a cessé de nous parler d'intimité.
14:45 Tout dans le film tourne autour
14:47 de cette notion d'intimité. Et j'étais
14:49 persuadée que Sheikhar Kapour
14:51 irait au-delà du genre comédie romantique
14:53 en ne restant pas à la surface des choses,
14:55 bien au contraire.
14:57 Il a fait preuve d'ambition par rapport
14:59 au sujet et au développement des personnages
15:01 tout en s'attaquant en profondeur
15:03 et avec philosophie à un thème essentiel
15:05 de l'existence, l'amour.
15:07 - J'ai plusieurs questions sur l'amour.
15:09 - J'ai l'air d'y répondre ! - Qu'est-ce que c'est que l'amour ?
15:11 - Tu apprends à aimer la personne que tu es avec.
15:13 - C'est comme le syndrome de Stockholm.
15:15 - Alors, vos idées pour votre prochain film ?
15:17 - Je pourrais suivre mon ami de l'enfance
15:19 pour le marier à un étranger
15:21 choisi par ses parents.
15:23 - Aujourd'hui, le monde et la société
15:25 sont sources de pression pour les jeunes.
15:27 J'ai une fille de 20 ans et elle aussi
15:29 est victime de cette pression liée aux applications
15:31 comme Tinder, source de sexe occasionnel.
15:33 - Je suis allé sur Tinder
15:35 pour voir des actes de casualité.
15:37 C'est aussi une pression.
15:39 - En plus de cela, cette génération est confrontée
15:41 aux réseaux sociaux qui ne cessent de les juger.
15:43 - ... par les médias sociaux
15:45 et sont constamment jugés par les médias sociaux.
15:47 - J'ai des nouvelles, je suis engagé.
15:49 - Dis-moi, quoi ? - Harry Lacka.
15:51 - Salut. - Salut.
15:53 - Comment tu te sens pour pouvoir aller à Londres ?
15:55 - Elle s'en fait bien.
15:57 - C'est un endroit très multiculturel.
15:59 - Le mariage est en Poukestan.
16:01 - Tu es toujours en Filipino.
16:03 - Ton bonheur, c'est ce qui compte.
16:05 - Ma grand-mère a rencontré son mari à 19 ans
16:07 et ils ont vécu une belle et longue histoire d'amour.
16:09 Aujourd'hui, il est plus difficile
16:11 de s'engager auprès d'une seule personne
16:13 parce qu'il y a quelque chose d'incroyable
16:15 avec ces applications.
16:17 C'est que l'on peut rencontrer une personne
16:19 à l'autre bout de la planète.
16:21 - Ah, la fin est arrivée.
16:23 - J'ai l'habitude de penser
16:27 que j'étais effrayée de être avec la mauvaise personne.
16:29 Mais maintenant, je me rends compte
16:31 que je suis effrayée de être avec la bonne personne.
16:33 - Pour chacun de nous, l'amour est différent.
16:35 Pour tout un chacun, l'amour est la quête ultime.
16:37 Et l'amour reste un mystère.
16:39 Et ce mystère aiguise encore plus
16:41 l'envie de trouver l'amour.
16:43 Chacun trouvera l'amour à sa façon.
16:45 Et c'est ce sur quoi je voulais insister.
16:47 Dans le film, il n'était pas question
16:49 de dire au public, voilà ce qu'il faut faire,
16:51 voilà ce qu'il faut éviter.
16:53 A la fin du film, il est dit,
16:55 on ne sait pas, mais découvrons-le ensemble.
16:57 Et tout de suite,
16:59 le reste de l'actualité en bref et en images.
17:01 ♪ ♪ ♪
17:03 - You were involved.
17:05 - But that happened over four years ago.
17:07 - Come on, the man who stands for the presidency
17:09 is careless enough to hire a Russian spy?
17:11 - I'm not going to tell you anything.
17:13 ♪ ♪ ♪
17:17 ♪ ♪ ♪
17:21 ♪ ♪ ♪
17:27 ♪ ♪ ♪
17:31 - Moi, j'aime les idées,
17:33 clash comme ça, les sortes de balles
17:35 qui rebondissent.
17:37 ♪ ♪ ♪
17:39 (applaudissements)
17:41 ♪ ♪ ♪
17:45 - L'école doit certes apprendre à lire,
17:47 à écrire, mais l'école doit surtout
17:49 apprendre à l'enfant à compter,
17:51 non pas compter ses doigts en rêvant,
17:53 mais compter sur ses propres forces.
17:55 ♪ ♪ ♪
17:57 ♪ ♪ ♪
17:59 ♪ ♪ ♪
18:01 ♪ ♪ ♪
18:03 ♪ ♪ ♪
18:05 ♪ ♪ ♪
18:07 ♪ ♪ ♪
18:09 ♪ ♪ ♪
18:11 ♪ ♪ ♪
18:13 ♪ ♪ ♪
18:15 ♪ ♪ ♪
18:17 - Vous êtes très représentative
18:19 de ce qu'on appelle un peu la troisième vague du féminisme,
18:21 c'est-à-dire des femmes libérées,
18:23 sur le plan du travail,
18:25 sur le plan sexuel aussi probablement,
18:27 mais qui veulent des enfants.
18:29 ♪ ♪ ♪
18:31 ♪ ♪ ♪
18:33 - Pourquoi tu as empêché mon père de faire la guerre?
18:35 - Tu ne couperas pas les ailes du falcon.
18:37 Donne-lui de la crue de poisson
18:39 pour qu'il soit fort.
18:41 - La crue de poisson n'a pas fonctionné pour nul d'entre eux,
18:43 sinon il serait ici avec moi.
18:45 ♪ ♪ ♪
18:47 ♪ ♪ ♪
18:49 ♪ ♪ ♪
18:51 ...
18:56 -L'espoir de vous d'être au-delà de vos doutes.
18:59 -Je pense que l'espoir d'être au-delà de vos doutes est déjà dépassé.
19:02 -On a des gens qui sont désespérés.
19:04 -On a des gens qui sont désespérés.
19:05 -On a des gens qui sont désespérés.
19:06 -On a des gens qui sont dessépérés.
19:07 -On a des gens qui sont désespérés.
19:08 -On a des gens qui sont désespérés.
19:09 -On a des gens qui sont désespérés.
19:10 -On a des gens qui sont désespérés.
19:11 -On a des gens qui sont désespérés.
19:12 -On a des gens qui sont désespérés.
19:13 -On a des gens qui sont désespérés.
19:14 ...
19:32 ...
19:48 -Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:49 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:50 Et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:52 !

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