Sonia Mabrouk n'a pas retenir son émotion samedi sur le plateau de "Quelle époque!" en évoquant sa mère disparue.
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00:00 - Je pense qu'aussi c'est un sacré intime, le sacré évolue.
00:04 Il migre en réalité et c'est un acte de sacraliser quelque chose,
00:08 comme ce dont vous avez parlé.
00:10 Je vais juste citer quelque chose, je crois que ce sera universel.
00:13 Le sacré, c'est quand la main de votre mère passe dans vos cheveux,
00:17 quand vous êtes dans votre chambre enfant,
00:20 et ce moment, alors quand vous avez perdu votre mère ou qu'elle est là,
00:23 ce moment, et si vous voulez, l'espace entre la main de cette mère
00:27 et les cheveux de cet enfant, c'est là que s'installe ce qui habite le ciel.
00:31 Peu importe que ce soit Dieu, le sacré ou ce que vous voulez,
00:34 le sacré s'installe dans cet espace, dans cette jointure.
00:37 Et pour moi, c'est ça le sacré.
00:39 - J'entends, mais c'est intime.
00:41 - Ne s'achète pas, n'est pas soumis aux lois du business.
00:44 - Et néanmoins.
00:45 - Et c'est un amour absolu et on peut l'humaniser à travers la maman.
00:48 - Et néanmoins, avec tout ce que vous dites, et Dieu sait que j'y crois,
00:51 et que j'entends ça... - Ah Dieu sait, non.
00:53 Vous ne dites pas Dieu sait.
00:55 - Et parfois, je dis "mon Dieu", on me dit "non, il ne faut pas dire mon Dieu".
00:58 - Allez, dites ce que vous voulez, c'est libre.
01:00 - Et néanmoins, vous mettez cette photo magnifique de votre mère
01:02 sur les réseaux sociaux. Et je me dis alors...
01:05 - Non, mais c'est vrai que c'est touchant.
01:08 Que voulez-vous que je vous dise ?
01:09 C'est très touchant, la manière dont vous parlez de votre mère.
01:11 Moi, vous m'avez touchée. Merci.
01:13 - Allez, reconquérir le sacré aux éditions de l'Observatoire.
01:19 On va terminer parce que j'ai deux journalistes sur ce plateau.
01:25 Je ne voulais pas vous faire pleurer, Sonia.
01:27 - Moi non plus.
01:28 - C'est vous qui l'avez fait pleurer. - Oui, moi non plus.
01:30 - C'est la faute de Dechavanne.
01:32 - C'est toujours sa faute. - C'est gentil, ça.
01:34 C'est ce qu'il va rester...
01:35 - C'est toujours votre faute, en plus c'est ma faute.
01:37 Allez, faites la rire.
01:39 - Sonia, est-ce qu'on peut dire que ceux qui vous ont fait pleurer sont de sacrés cons ?
01:42 (Rires)