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Le père de Kévin Trompat témoigne sur BFMTV. 

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Transcription
00:00 Ça m'est important à mes yeux, c'est pour regrouper tous les amis,
00:02 tous ceux qui connaissaient Kevin, tout ça.
00:04 Et voilà, après on vient sur la place du marché se recueillir
00:08 et après on va au bord de l'eau, là, au bord de l'eau,
00:12 je vais acheter des fleurs blanches.
00:14 Parce que mon fils il est allé pêcher là, à ce endroit-là.
00:17 On finit la marche blanche au bord de l'eau, là, ailleurs, là.
00:22 Juste pas loin du marché.
00:24 Tout le monde peut venir, tout le monde peut se mobiliser ici,
00:27 tout le monde peut venir s'il veut, tout le monde peut.
00:29 Il n'y avait pas plus mignon que Kevin, il n'y avait pas plus mignon.
00:31 Rendeur de service, pas plus mignon, voilà.
00:34 Etant utilisé de la boxe, autrement c'est la pêche, c'est la chasse,
00:37 il ne demandait rien à personne.
00:40 Il s'est acheté son étang.
00:42 Kevin avec sa chérie, ils étaient mignons comme tout.
00:44 Le couple s'était formé il y a un mois,
00:46 ça faisait un mois qu'ils étaient ensemble,
00:47 mais ils étaient mignons comme tout.
00:48 Ils avaient des projets, ils voulaient travailler avec sa copine dans le bâtiment.
00:51 Ils s'étaient acheté un cockpit 15 jours avant de disparaître.
00:54 Donc là, ils voulaient s'acheter un terrain à côté de chez moi, à Coulon, là-bas.
00:58 Ils voulaient s'acheter un terrain et puis pour être avec sa copine,
01:03 comme ça, sa copine avait un cockpit KRC,
01:05 comme ça, ils voyageaient et ils bougeaient.
01:07 Et puis après, ils avaient un terrain pour se poser, tout ça.
01:12 Ils avaient tout pour être heureux, les petits, ils avaient tout pour être heureux.
01:14 Ah ben, c'est insurmontable, de toute façon,
01:17 je ne sais même pas si je vais pouvoir m'en remettre.
01:19 Je ne peux pas vivre sans mon fils, moi.

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