Au huitième jour de l'examen de la réforme des retraites au Sénat, le sénateur socialiste Bernard Jomier a répondu à l'intervention du président du groupe Les Républicains Bruno Retailleau qui dénonçait les coupures d'électricité dans les permanences parlementaires lors de la journée de manifestation, le 7 mars. Le sénateur de Vendée demandait à la gauche de condamner ces violences. "Il serait bon que ces attaques personnelles n'aient pas lieu dans cet hémicycle", dénonce Bernard Jomier.
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NewsTranscription
00:00 Ma collègue, Colline Brulin, vient de vous demander une suspension de séance.
00:04 Je crois que ça serait normal de nous l'accorder parce que l'amendement de Monsieur Rotaillot devait venir hier soir.
00:11 Il n'est pas arrivé. Il devait venir ce matin. Il n'est toujours pas là.
00:17 Et maintenant, Monsieur Rotaillot nous propose donc de discuter en catimini ce soir de cet amendement.
00:24 Et donc, ce n'est pas possible. Nous vous le disons depuis le début, nous ne faisons pas d'obstruction.
00:32 Nous défendons pied à pied la réforme des retraites.
00:37 C'est vous qui êtes l'obstruction, l'obstruction au peuple, l'obstruction aux gens qui défilent dans la rue et qui combattent votre réforme.
00:45 Et c'est pour ça que cette nuit, vous nous avez fait voter en catimini l'article 7.
00:51 Parce que vous avez honte finalement de ce que vous êtes en train de faire.
00:55 Alors, on a eu le tour, Monsieur. Nos amendements, finalement, n'ont pas été la fois passée.
01:06 Ils ne sont pas venus en Commission des Affaires Sociales. C'était un simulacre démocratie.
01:12 Alors, nous demandons de réunir la Commission des Affaires Sociales,
01:16 que Monsieur Rotaillot puisse déposer son amendement comme c'était prévu, ce matin, dans l'ordre du jour,
01:22 que nous puissions réunir la Commission des Affaires Sociales pour discuter de nos sous-amendements.
01:28 (Générique)