Dans la nuit de dimanche à Lundi, les agents de Enedis ont récupéré leur outil de travail, 147 véhicules occuper le plus grande agence de Toulouse. L’action est illégale mais ils ne comptent pas les rendre tant que le gouvernement n’abandonnera pas sa réforme des retraites.
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00:00 Ces véhicules bleus devraient normalement être en train de rouler pour réaliser des opérations de maintenance.
00:05 Mais ils sont totalement à l'arrêt.
00:07 Car dans la nuit de samedi à dimanche, des grévistes d'Enedis les ont récupérés pour occuper le plus grand site de l'agglomération toulousaine de l'entreprise.
00:15 On a 147 véhicules qui sont sur le site et qui ne sont laissés à disposition de la direction que les véhicules nécessaires aux interventions d'AstraZene pour les mises en sécurité, rétablissement, dépannage.
00:25 Ils l'assurent, ils ne lâcheront pas leur outil de travail tant que le gouvernement n'abandonnera pas son projet de réforme des retraites.
00:32 Vous voyez les collègues qui interviennent en astreinte, ils partent à 2h du matin, remonter des fils au fin fond de l'Ariège, au fin fond de l'Aveyron, du Lot ou n'importe où.
00:40 Et vous croyez qu'à 64 ans, ils peuvent encore monter sur les poteaux ? Mais c'est juste impensable.
00:46 Leur action est cependant illégale.
00:47 Selon la loi, un salarié a le droit de faire grève, mais il ne peut pas entraver la liberté du travail d'autrui.
00:53 Selon la CGT, la direction s'est donc rendue sur place lundi matin à la première heure avec des huissiers et a décidé de déposer plainte.
01:00 La pression des employeurs est énorme en ce moment.
01:03 Et elle est d'autant plus forte qu'ils sentent que la situation est en train de leur échapper.
01:08 Donc les directions effectivement tentent de bloquer la mobilisation par tous les moyens puisque ça déborde de partout.
01:15 Depuis le 16 février, 45 véhicules sur le site de Saint-Alban et 35 sur celui de Rodès sont également occupés par des grévistes.