Kevin Bossuet : «Aujourd'hui, tous les professeurs peuvent avoir conscience que dans l'exercice de leur fonction, ils risquent de perdre la vie»

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Kevin Bossuet, professeur d'histoire : «Aujourd'hui, tous les professeurs peuvent avoir conscience que dans l'exercice de leur fonction, ils risquent de perdre la vie». Les obsèques d’Agnès Lassalle, enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz ont eu lieu, vendredi 3 mars, à Biarritz.

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00:00 C'est un très bel hommage, c'est extrêmement émouvant.
00:03 On a le cœur serré, on a la gorge nouée.
00:06 Et moi, j'ai une pensée pour tous les professeurs.
00:09 Je veux dire, les deux affaires ne sont pas liées, mais il y a eu Samuel Paty.
00:13 Il y a maintenant Agnès Lassalle.
00:15 C'est-à-dire que tous les professeurs, avant d'entrer dans une salle de classe,
00:18 peuvent avoir conscience que dans l'exercice de leur fonction,
00:21 ils peuvent aujourd'hui perdre la vie.
00:24 Et c'est quelque chose dont on n'avait pas forcément conscience,
00:26 parce que vous savez, quand vous voulez devenir professeur,
00:28 vous le faites par vocation.
00:30 Vous avez envie de transmettre des connaissances,
00:31 de faire acquérir des compétences, de transmettre des valeurs
00:34 et de se dire que l'un des plus beaux métiers du monde,
00:37 finalement, aujourd'hui, est un métier à risque,
00:40 sans dit long, sur ce qui est de l'univers de la société.
00:42 Et une petite pensée aussi pour les élèves d'Agnès Lassalle,
00:44 parce qu'en gros, ça doit être traumatique.
00:46 Et une partie de ça, c'est de dire que c'est une chose qu'on peut faire.
00:49 Et une partie de ça, c'est de dire que c'est une chose qu'on peut faire.
00:51 [SILENCE]

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