Les psychologues au chevet des combattants d'Azovstal

  • l’année dernière
Parallèlement aux séquelles physiques, les soldats revenant du front peuvent aussi souffrir de séquelles psychologiques. BFMTV est allé à la rencontre d'un cabinet de psychologie qui aide notamment un ancien prisonnier de l'usine à Azovstal. 

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Transcript
00:00 Son entrée est toujours très remarquée.
00:02 Tout le monde veut saluer le héros du siège d'Azovstal.
00:07 Je suis allé en hélicoptère dans Mariupol déjà assiégé.
00:16 Et après environ un mois et demi de combat de rue autour d'Azovstal,
00:20 une roquette anti-charme a arraché la jambe.
00:22 J'ai été prisonnier des Russes pendant un mois et demi.
00:28 J'ai été pris en charge. J'étais en Pologne pendant un mois et demi.
00:33 Depuis sa libération en juin dernier, Ruslan fait des exercices.
00:37 Avec Katarina, la psychologue.
00:40 Ce fier guerrier ukrainien sait qu'il est toujours difficile dans sa culture
00:57 d'être accepté par les psychologues.
01:26 Et vous, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
01:28 Tout va bien, ça va.
01:30 Quand j'ai rencontré Ruslan pour la première fois,
01:38 il a tout de suite dit qu'il n'avait pas besoin d'aide psychologique
01:41 parce qu'il gère très bien tout seul.
01:43 Pour lui, tout allait bien.
01:44 Mais rien que parler, ça fait du bien aux militaires.
01:47 Ils essayent et ils reviennent.
01:49 Et en essayant une fois, tu veux encore.
01:52 Et c'est comme ça qu'ils reviennent.
01:54 Cette séance est terminée, mais il y en aura encore beaucoup d'autres.
01:59 Pour Ruslan et pour d'autres, Katarina estime qu'aujourd'hui,
02:03 tous les Ukrainiens ont besoin d'une aide psychologique.

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