Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 – Est-ce que vous pensez qu'on va avoir un mars rouge sur les prix,
00:02 contrairement à notre ministre ?
00:03 – Oui, je pense qu'on va avoir un mars rouge sur les prix,
00:06 pour une raison très simple, c'est que vous avez des négociations
00:09 qui viennent se terminer hier, entre les distributeurs,
00:12 ceux qui vendent les produits dans les supermarchés,
00:15 et ceux qui fabriquent les produits.
00:17 Et ceux qui fabriquent les produits,
00:19 ils sont en train d'intégrer tous les coûts supplémentaires
00:21 de production qu'ils ont à intégrer, c'est-à-dire l'énergie,
00:25 les matières premières.
00:26 Si par exemple vous fabriquez des conserves,
00:29 la conserve c'est à la fois un produit à l'intérieur qui augmente,
00:33 mais c'est aussi un emballage qui est en métal.
00:36 Et pour fabriquer de l'acier ou le métal de la conserve,
00:39 Cyril, il faut de l'énergie.
00:41 Donc tout ça a augmenté, alors maintenant il y a un jeu un peu de dupe
00:44 entre les distributeurs et les industriels.
00:47 – C'est les négociations entre les industriels
00:49 et la grande distribution qui font que ça augmente,
00:50 regardez, même Muntef en a parlé, regardez.
00:53 – C'est un constat auquel les Français se sont habitués.
00:56 Ça cesse d'augmenter, donc je ne sais pas comment les gens vont faire.
01:00 Et cela ne devrait pas s'arranger en mars.
01:02 Comment expliquer ces nouvelles hausses ?
01:05 Le 1er mars, les négociations entre les industriels d'un côté,
01:09 autrement dit les fournisseurs, les marques,
01:11 et la grande distribution de l'autre prendront fin.
01:14 À cette date, les nouveaux prix seront fixés.
01:17 Pour limiter ces hausses, une solution est sur la table,
01:20 le panier anti-inflation proposé par le gouvernement,
01:23 objectif, des prix bloqués sur une cinquantaine de produits
01:26 à compter de la mi-mars.
01:28 – Alors, je voudrais redonner la définition de l'inflation.
01:31 L'inflation c'est la perte du pouvoir d'achat
01:32 qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix.
01:35 C'est une définition de l'INSEE, en gros,
01:36 toutes les dépenses des ménages augmentent
01:38 en raison de la hausse des prix, forcément.
01:42 Aujourd'hui donc, Éric Revelle, pourquoi le ministre de l'économie
01:45 nous dit qu'il n'y aura pas de mars rouge ?
01:49 – Octobre rouge, c'est un sou, sur un sous-marin.
01:52 – Je pense qu'il est dans son rôle, Bruno Le Maire,
01:55 il essaie d'expliquer aux Français qu'ils n'ont pas de problème
01:57 de pouvoir d'achat, mais en réalité…
01:59 – Oui, mais à un moment, quand ils vont au supermarché,
02:00 les Français ils sont pas bons.
02:01 – Mais en réalité, on le voit bien, depuis un an,
02:04 les prix alimentaires ont augmenté en France de 14% sur un an, 14%.
02:08 Et pour l'instant, on pense qu'ils vont augmenter de 10% supplémentaires.
02:12 Donc ça ferait 24% avec ce mars rouge, oui, 10%.
02:16 Ça c'est pour les plus optimistes, Cyril.
02:18 Il y a d'autres experts qui pensent que ça peut augmenter
02:21 plus encore les prix alimentaires.
02:23 Il y a les profiteurs de la crise.
02:25 – C'est quoi ça alors, les profiteurs ?
02:27 – Les profiteurs de la crise, c'est des gens qui savent
02:30 qu'il y a une inflation forte, une hausse des prix fortes
02:32 en ce moment en France, et qui augmentent les prix de leurs produits.
02:36 Par exemple, si vous regardez dans le détail,
02:37 vous verrez que la nourriture pour chat, par exemple,
02:40 ou pour chien a augmenté de 30 ou 40%.
02:42 Vous avez des produits de première nécessité,
02:47 l'huile, le sucre, qui ont augmenté à deux chiffres, 20 ou 30%.
02:51 Et vous avez raison, quand on fait des courses…
02:52 – Produit animalier, c'est 41%.
02:53 – 41%. Et quand vous faites vos courses,
02:55 vous vous rendez bien compte qu'il y a un vrai problème.
02:57 Ça veut dire qu'il y a de plus en plus de familles
02:58 qui sont en difficulté pour se nourrir, de plus en plus de familles.
03:02 Et ça se traduit par un truc très simple,
03:03 c'est que les banques populaires ou les restos du cœur
03:05 sont submergés par des gens qui viennent de leur demander
03:09 des produits pour se nourrir, qu'ils n'avaient jamais vus jusqu'à présent.
03:12 Donc, au-delà de la réforme des retraites, c'est un autre sujet,
03:15 la hausse des prix, ça devient un sujet vraiment central en France,
03:18 parce qu'encore une fois, il y a plein de familles
03:20 qui ne peuvent plus se nourrir correctement.
03:23 Et ça va avoir d'autres implications très fortes à moyen terme,
03:27 je ne veux pas être le négatif de la soirée,
03:30 mais si vous nourrissez mal ou si vous ne pouvez plus vous nourrir correctement mal,
03:34 c'est-à-dire bouffer n'importe quoi et ne plus manger correctement,
03:37 vous allez aussi développer des maladies.
03:39 Et tout ça, ça se retrouvera plus tard.
03:41 Donc, c'est vraiment une situation d'urgence, vraiment.
03:45 Et malheureusement, je pense qu'on va voir un mars rouge.
03:47 Alors, est-ce que ça sera une hausse de 10 % ou de plus ?
03:49 On le verra tout à chacun quand on fera ses courses.
03:52 – C'est-à-dire que les plus optimistes disent 10 %.
03:54 – Les plus optimistes disent 10 %.
03:56 Mais il y a des gens qui disent, des experts qui disent
03:58 que ça peut aller de 20 à 30 % sur certains produits.
04:01 – Oui, Mathieu ?
04:01 – Oui, on dit que l'inflation, c'est le cancer de l'économie
04:04 et que du coup, l'inflation va faire en sorte
04:06 qu'il y ait une hausse des taux d'intérêt,
04:07 donc une baisse de l'immobilier, donc une baisse des investissements.
04:10 – Est-ce qu'on se dirige vers une crise économique ?
04:13 – On est dans une forme de crise économique.
04:15 On est dans une forme de crise économique, déjà.
04:17 Les taux d'intérêt remontent très fortement.
04:20 – Très fortement.
04:20 – Très fortement, donc ça veut dire que c'est très compliqué d'emprunter
04:23 quand vous cherchez un logement et quand vous avez…
04:25 – Donc là, aujourd'hui, le marché immobilier est figé.
04:27 – Bien sûr.
04:27 – Voilà, donc forcément, il n'y a plus de vente en action.
04:31 C'est vrai que là, les taux d'intérêt, aujourd'hui…
04:33 – Et alors, si vous voulez, pour répondre à la question de Mathieu,
04:36 il y a aussi un autre truc, c'est que le principal moteur
04:39 de la croissance en France, c'est la consommation des ménages.
04:42 C'est la consommation des ménages.
04:44 Si les gens ne peuvent plus acheter, ça veut dire qu'ils ne consomment plus.
04:47 Et ça veut dire donc que l'économie française risque d'être
04:49 sur une pente extrêmement descendante.
04:51 Pour l'instant, on échappe à la récession, qui est la vraie crise économique.
04:54 – Alors, pour l'instant, on va appeler pour nos téléspectateurs ce qu'est la récession.
04:57 – La récession, c'est une croissance qui n'est plus positive,
05:00 qui devient une croissance négative.
05:01 C'est-à-dire qu'on ne crée plus de richesses, on en perd.
05:04 – Et on y va là ?
05:05 – Alors, pour l'instant, on évite la récession.
05:07 Mais si la consommation continue de baisser à cause de l'inflation,
05:11 les gens consomment moins.
05:12 Comme je vous le disais, c'est le principal argument de la croissance française,
05:15 la consommation.
05:16 Ce ne sont pas les exportations, ce n'est pas ce qu'on vend.
05:18 Si cette consommation tombe, la croissance ne résistera pas.
05:21 Donc, on va se trouver dans une situation économique
05:23 qui peut être une crise économique, voire une récession.
05:26 Bon, ce n'est pas des super nouvelles.
05:27 – Alors, ça fait déjà quelques semaines qu'on s'attend à un mois de marge terrible.
05:31 Écoutez Michel Birou, le patron des achats et du marketing d'une grande enseigne.
05:35 Et regardez ce qu'il dit.
05:36 – On a aujourd'hui sur la table des hausses entre 15 et 49%.
05:40 Donc, même si on fait notre travail de négociateur,
05:44 bien évidemment, on va passer des hausses.
05:46 Et donc, ces hausses-là vont s'appliquer à partir du 1er mars.
05:49 Alors, il y a des produits, il y aura un peu de stock,
05:51 donc peut-être le 1er avril, le 15 avril, etc.
05:53 Donc, ça va s'étaler, je pense, effectivement, jusqu'au mois de juin.
05:57 – On n'a rien vu encore, alors ?
05:58 Les plus fortes hausses sont devant nous.
06:00 – Bien sûr.
06:01 Probablement, certaines marques vont disparaître, peut-être des rayons.
06:04 – Ah oui ?
06:05 – Parce que quand on nous demande 49% de hausse sans aucune justification,
06:08 très clairement, je ne continuerai pas avec ce produit-là.
06:13 – Alors, justement, là, il dit que ça pourrait durer jusqu'en juin,
06:16 ça va durer jusqu'à quand ?
06:18 – Oui, alors, là aussi, ça varie.
06:20 Bon, le maire et le gouvernement avaient dit, en mars, on aura passé le plus gros.
06:23 Là, maintenant, on dit que c'est plutôt à l'été.
06:25 Il faut s'attendre encore à des hausses de prix.
06:28 Mais où je disais tout à l'heure, Cyril, que les distributeurs et les industriels
06:31 se tiennent un peu par la barbichette,
06:33 c'est que quand vous avez un produit à vendre,
06:35 si vous n'êtes pas référencé chez Carrefour, chez Leclerc, chez Lidl ou ailleurs,
06:39 votre chiffre d'affaires, il s'effondre.
06:40 Donc, il faut trouver un terrain d'entente sur les prix.
06:43 Le problème, c'est qu'entre les distributeurs et les industriels,
06:47 qui va payer la facture ?
06:48 Ben, nous, les consommateurs.
06:49 – Vous êtes en l'aïdée qu'il y a des marques qui vont disparaître ?
06:52 – Oui, parce qu'elles ne sont plus référencées,
06:53 parce qu'ils ne voulont plus les mettre en rayon.
06:56 Lidl, c'est une marque de ce qu'on appelle de "harm discount",
06:59 c'est-à-dire de prix cassé.
07:00 Mais pour d'autres, prenez une boisson très connue que je ne vais pas citer,
07:06 c'est à la fois une capsule et à la fois une bouteille de verre.
07:08 Pour faire du verre, il faut de l'énergie.
07:10 Et pour faire la capsule en aluminium, il faut aussi de l'énergie.
07:13 Ça veut dire que le produit en tant que tel, il n'a pas vraiment augmenté,
07:16 mais le contenant, il a augmenté.
07:18 Donc, évidemment, les industriels, ils répercutent toutes ces hausses de prix.
07:22 Et le consommateur, il va avoir du mal à suivre, on le voit bien en ce moment.
07:25 – Je vous pose une question, quand Macron a fait le Covid,
07:29 140 milliards, lorsqu'il a fait marcher la planche à billets,
07:32 il se doutait bien derrière que plus on met de billets,
07:35 plus il y a d'inflation derrière parce que la monnaie perd de la valeur.
07:38 Il savait, ça il n'est pas idiot, il est banquier.
07:40 – Non, mais ça il ne compte pas tout.
07:42 – Non, mais il se doutait que ce qu'il y avait, c'était logique.
07:44 – C'est la Banque Centrale Européenne qui a racheté les dettes françaises
07:48 puisqu'on était obligé de soutenir à ce moment-là, vous vous souvenez,
07:51 au moment du Covid, il y avait du chômage partiel,
07:53 il y avait des gens en difficulté, heureusement qu'on a eu ces amortisseurs sociaux.
07:56 Mais l'argent magique n'existe pas, il n'existe pas de banque.
07:58 Donc la Banque Centrale a racheté la dette française,
08:01 elle a beaucoup créé de monnaie et l'une des raisons de l'inflation aussi,
08:05 c'est la création monétaire, même si c'est un peu technique.
08:08 – Juste pour revenir sur les négociations que vous évoquiez
08:10 entre les marques et les distributeurs,
08:13 les distributeurs, ils ont peut-être quand même un levier à jouer
08:16 parce que si effectivement ils disent "on ne vous référence plus",
08:18 les profiteurs, ils ne vont plus profiter, on leur dit "là vous faites n'importe quoi,
08:23 40% c'est impossible", évidemment ça doit monter vos prix, on le comprend,
08:26 mais 40% vous allez beaucoup trop loin,
08:28 donc c'est peut-être eux qui peuvent éventuellement tordre.
08:30 – Oui, c'est exactement ça Valérie, c'est toute la négo en ce moment,
08:33 ce qui s'est terminé entre les distributeurs et les industriels.
08:37 Moi je me garderais bien de vous dire que seuls les industriels poussent à la hausse des prix
08:41 et que les distributeurs regardent ça de loin en disant "le pauvre consommateur".
08:46 Je me méfie un peu mais en réalité, je le dis comme je le pense Cyril,
08:51 le consommateur, vous avez de plus en plus de familles aujourd'hui
08:55 qui ont du mal à acheter des produits.
08:56 – Bien sûr.
08:57 – Vous avez parlé tout à l'heure du panier anti-inflation.
08:59 – Vous y croyez à ça ?
09:00 – Alors ça pouvait apparaître comme une bonne idée,
09:03 sauf que là ça a l'air d'être complètement enterré,
09:06 Olivier Grégoire qui avait mis ça sur la table,
09:08 visiblement ce panier anti-inflation c'était quoi ?
09:10 C'était de dire "on va sélectionner 10, 20, 30 produits de première nécessité,
09:15 alimentation, produits d'hygiène,
09:17 et on va obliger les distributeurs, les grandes enseignes, à avoir des prix cassés".
09:21 Bon, mais le problème de la distribution c'est qu'ils sont concurrents entre eux
09:25 et la plupart d'entre eux ont déjà lancé leur panier anti-inflation.
09:29 C'est du marketing, c'est de la publicité.
09:31 Bon, donc les effets d'annonce de communication du gouvernement,
09:35 pour l'instant, ce n'est pas la solution pour les consommateurs.
09:38 Les consommateurs, ce qu'ils attendent…
09:40 – Les consommateurs, je vais dire ce qu'ils attendent,
09:41 moi je le vois, tous les tweets qui tombent,
09:43 c'est "j'avais un truc à 1€, maintenant il est à 4€",
09:46 "j'avais un truc à 2€, il est à 7€", là ils voient bien que ça…
09:50 Je vais te dire, je pense que quand on dit une augmentation globale de 10%…
09:55 – Ah oui, 10% pour le mois de mars.
09:57 – Oui, voilà, moi je pense que c'est déjà plus.
10:00 Je pense que c'est déjà plus, vraiment, je le vois sur les prix,
10:04 c'est tout simple, on le voit, tu peux comparer le CADI que tu faisais avant
10:07 et exactement le même à maintenant.
10:08 – Là c'est 12%, c'est 12% !
10:10 – On est déjà un peu plus, je pense qu'on doit être entre 15 et 20.
10:12 – Et puis ce qui irrite beaucoup les gens aussi,
10:13 c'est qu'il y a un calcul officiel de l'inflation.
10:16 Vous savez, c'est l'INSEE, l'INSEE, bon, qui dit…
10:17 – Le fameux 6% !
10:18 – L'inflation en France serait à 6% en ce moment.
10:22 Mais en réalité, dans les produits qui sont pris en compte dans ce panier de l'INSEE,
10:26 c'est des produits qu'on n'achète pas tous les jours.
10:28 Un ordinateur, on s'en fout de savoir que le prix augmente ou baisse.
10:30 En revanche, la farine, le riz, les pâtes, ça on a besoin.
10:34 L'INSEE ne calcule pas, ce n'est pas cet indice.
10:36 – Donc c'est ça, parce qu'en fait, il faudrait qu'il y ait deux calculs.
10:39 Les produits de la ménagère et les produits qu'on n'achète pas souvent.
10:44 Parce que là, si tu fais la moyenne globale, forcément, elle est fausse.
10:49 Et Gilles, oui, tu veux dire un truc ?
10:51 – Oui, vu la situation, le gouvernement parfois donne des aides.
10:54 Il y a le chèque énergie sur les prix du carburant et tant d'agir.
10:58 Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas un système d'urgence ?
11:00 Parce que les gens, quand ils vont au supermarché aujourd'hui,
11:02 ils font une fois les courses et le 10e mois,
11:04 ils ne peuvent plus remplir leur caddie.
11:06 Les prix de consommation courante explosent.
11:08 – Ça recrée de l'inflation.
11:09 – Pourquoi il n'y a pas une aide ? Un chèque alimentation, quelque chose ?
11:11 – Il y a eu à un moment donné l'idée d'avoir une sorte de chèque alimentaire
11:14 qui avait été mis sur la table, qui a été supplanté par ce panier anti-inflation
11:17 qui ne voit pas le jour.
11:18 Et pendant ce temps-là, la inflation continue.
11:20 Il y aurait peut-être une mesure qui serait intéressante.
11:24 C'est très simple, c'est de sélectionner les prix,
11:26 les produits dont on n'a plus besoin pour vivre
11:28 et de baisser le taux de TVA de première nécessité.
11:33 – Ça, ça pourrait être une idée.
11:34 – On en a déjà parlé.
11:35 – Un chèque alimentaire, c'est pas pour tout.
11:36 – On est endettés, non ?
11:37 – Une dernière question ?
11:39 – Oui, justement, je voulais parler du baisse de la TVA
11:41 parce que plus il y a d'inflation, plus la partie de la TVA augmente.
11:45 Donc c'est incompréhensible qu'il ne baisse pas,
11:47 comme vous venez de le dire, sur les produits de…
11:51 Non, non, mais justement, pourquoi ne le font-ils pas ?
11:54 – C'est une bonne question, mais le grand profiteur quand même
11:56 de la crise actuelle, c'est l'État.
11:58 Parce que quand vous avez des prix qui augmentent avec un taux de TVA,
12:00 en fait les recettes de TVA sont plus importantes pour l'État.
12:03 – Pareil pour l'essence.
12:04 – Oui, mais la production du produit est plus faible aussi.
12:06 [Musique]