Benjamin Castaldi se confie sur la drogue

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Transcript
00:00 -Mais ça suffit. Je trouve qu'effectivement, avec l'FR Palmade, il y a quand même un beau bal de faux cul concernant l'utilisation de la drogue dans notre métier.
00:08 Dans notre métier, je parle de showbiz. Alors si la question est "Est-ce que ça m'est arrivé ?", je vais vous répondre franchement "Oui".
00:14 -C'était bien. -Merci d'avoir testé cette saloperie. Si c'était votre question...
00:18 -Question, mais tu as fait des soirées de ouf, toi ?
00:21 -Non, des soirées de ouf, non. Pas des soirées de ouf, mais j'ai fait des soirées. J'ai fait des soirées de Palmade, il y a très longtemps.
00:26 Et j'ai vu un storme de gens dont je ne terrais le nom. Et même quand j'avais 15 ans, je sortais dans une boîte qui s'appelait l'Elysée Matignon,
00:31 qui était une grande boîte que vous avez connue. J'ai vu des gens extrêmement, extrêmement... Non, mais si.
00:36 -Non, je ne l'ai pas connue. -Non, vous ne l'avez pas connue.
00:38 -Mais ils ont une métier... -C'est vrai qu'ils vous refusaient l'entrée.
00:40 -Ah oui. -Pas quand j'ai racheté, connard.
00:42 (Rires)
00:49 -T'inquiète pas, tu rentreras à plus.
00:52 -Voilà. Et c'est vrai que moi, quand j'avais 17-18 ans, dans cette boîte de nuit, j'ai vu des gens extrêmement connus, voilà, consommer des produits stupéfiants.
01:00 Il y a une boîte dont tu as parlé, Raymond, où j'étais, quand j'étais jeune, quand j'avais 25 ans, qui s'appelait le Banana Café.
01:05 C'était la fête du slip. -C'était quoi le Banana Café ?
01:07 -C'était un barguet. -On buvait du café, on prenait le banana.
01:10 -C'était pas loin, c'est le Banana Café. C'était un barguet très sympa qui était tenu par...
01:13 -On fumait des bananes ? -Non, moi, j'en ai pas mangé personnellement, mais j'en ai fait passer.
01:17 -C'était un bargouet, quoi, comme il y avait de la drogue en boîte ? -Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
01:20 Mais il y a des tas de boîtes dans Paris, Cyril, où vous allez dans les toilettes, c'est le défilé.
01:26 C'est un secret de police général. Moi, ce qui m'a dérangé un peu avec Palma, de ce qui n'enlève rien à l'horreur de l'affaire,
01:31 c'est que j'ai vu parler des gens qui, honnêtement, ils se foutent de la gueule du monde parce que ça a été les premiers à faire la fête.
01:37 Et ce qui, en soi, voilà, c'est interdit par la loi, mais il y a plein de gens qui font la fête.
01:41 J'ai eu la chance de ne pas tomber dedans, mais j'aurais pu tomber dedans. -Tu veux dire quoi ? Toi, un moment, tu...
01:45 -Non, mais il y a eu une période de ma vie où, si je n'avais pas été comme il faut l'être, entouré avec des enfants, une femme, de l'amour,
01:53 on peut faire des conneries. Moi, j'ai eu cette chance-là. -Des enfants, des femmes, de l'amour.
01:57 -Des femmes, oui, vous voulez. Non, mais voilà, très sérieusement, Cyril, c'est vrai que c'est un piège dans lequel on peut tomber très facilement dedans.
02:03 Et c'est une connerie. -Mais comment t'es tombé dedans, toi ? -Mais je ne suis pas tombé dedans.
02:07 -Je veux vite savoir comment t'es tombé dedans. -Moi, je ne suis pas tombé dedans. -Non, mais arrête. Comment tu prends, pour la première fois, comment tu prends ça ?
02:12 Comment ça arrive ? -Ça arrive parce que, alors, la toute première fois de ma vie que j'ai essayé ça, c'était à Los Angeles.
02:18 C'était très à la mode là-bas. Il y a un mec qui vous dit tiens, essaye ça, puis tu essayes, puis voilà. -Toi, comme un con, t'essayes, toi.
02:22 -Et comme un con, j'essaye. Voilà. Après, j'ai essayé. -Comme une salope. -J'ai passé une tête. Voilà, ça ne m'a pas plu plus que ça.
02:28 Et j'aurais pu... -La chance. -J'ai eu de la chance. Il y a des tas de gens, il y a plein de gens qui ont essayé, on ne va pas se mentir.
02:34 -Qu'est-ce que tu peux dire aux gens qui nous regardent ? Est-ce que c'est de la merde ? -Ah non, mais Cyril, c'est de la merde.
02:40 Et je vais vous dire pourquoi c'est de la merde parce qu'effectivement, c'est de la merde parce qu'au début, ça vous semble extraordinaire.
02:44 C'est pour ça que c'est de la merde. Le piège, c'est que vous allez essayer cette saloperie et comme ce n'est pas ouf et que ça vous rend un peu mieux,
02:50 on tombe dedans. Il ne faut pas essayer, il ne faut pas tomber dedans. Moi, j'ai eu la chance de m'en sortir encore une fois parce que je n'étais pas dans un état de dépendance, etc.
02:56 Et je n'étais pas dans des soirées délirantes, c'était plutôt à la maison avec mes copains. Mais c'est vrai que je suis un peu étonné que la bien-pensance,
03:05 là, aujourd'hui, donne des leçons et parle alors que c'est vrai que dans ce métier, c'est quand même monnaie courante.
03:11 -Au moins dans ce métier. Arrête, arrête. Ici, tu en as vu ? -Non, jamais. -Non, mais ici, c'est vrai, jamais de la vie.
03:16 Moi, je parle de ça, c'était il y a 10 ans, mais c'est une chose qui a beaucoup circulé, peut-être un peu moins maintenant, c'est peut-être moins tendance.
03:23 Et je pense, je vous dis sincèrement, que l'affaire Palmade va en calmer un certain nombre qui vont faire bien plus attention qu'avant.
03:28 Mais je trouve qu'effectivement, comme on s'est accueilli au loup quand on a traîné, comme j'ai pu traîner dans des soirées ou dans des boîtes,
03:33 ou voir des gens chez moi, etc., c'est vrai que certains se foutent un peu de la gueule du monde quand même. Ils ne manquent pas de culot, quand même.
03:38 plus logales.
03:39 [Musique]

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