Quelle époque, quel succès ! Philippe Caverivière s'y plaît toujours autant : "tant que je progresse, je continue".
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00:00 - Quelle époque, quel succès alors que tout le monde avait prédit une catastrophe industrielle pour cette émission
00:04 dans laquelle on vous retrouve tous les samedis soir aux côtés de Léa Salamé et Christophe Dechavanne.
00:07 C'est bien parti pour continuer l'an prochain, quelle époque ?
00:10 - C'était une question ?
00:12 (rires)
00:13 Oui, c'est bien parti on dirait. Bah oui là non, ça marche ouille.
00:17 C'est des miracles, un succès est toujours un miracle.
00:19 - Si on vous propose de rempiler l'an prochain, ce sera oui ?
00:22 - Euh, eh bien je serai sur scène pour mon spectacle, non je sais pas.
00:26 Genre, c'est difficile d'arrêter quelque chose qui marche ouille.
00:32 Et j'ai l'impression que je progresse encore.
00:36 Donc tant que je progresse, je me dis continue.
00:39 - Plus vous en faites de la télé, plus vous aimez faire ça ?
00:41 C'est ce que vous êtes en train de nous dire.
00:42 - Euh, le plaisir est plus présent avec un public de 100 personnes
00:48 qu'avec 12 étudiants avec un masque qui s'endormaient pendant le Covid.
00:52 - À l'époque d'en être en direct ?
00:53 - À l'époque d'en être en direct c'était difficile vraiment.
00:56 Et là, il y a du monde, donc ça réagit.
00:59 La télé c'est beaucoup plus difficile que la radio.
01:01 À part pour Bertrand qui se balade en télé, mais la radio il y a plein de choses qui passent.
01:07 C'est un média de l'imaginaire, donc quand on fait le commandant de bord à la radio, on est dans l'avion.
01:12 L'imaginaire il est comme sur un livre à la radio.
01:16 - Mais en même temps à la télé vous n'êtes pas dénaturé, vous êtes j'ai envie de dire le même qu'à la radio.
01:19 - J'essaye, mais moins à l'intérieur.
01:22 Il y a plus de stress quand même.
01:24 - Plus de frustration.
01:24 - Ah ouais ?
01:25 - Vraiment.
01:26 - Ah ouais.
01:26 - Et puis quand vous serez en 12ème saison, voilà.
01:29 - Voilà, avec le métier.
01:30 - Ça se verra encore moins.
01:31 Vous avez quand même beaucoup de chance, Philippe Calrivière.
01:33 Vous êtes l'une des seules personnalités télé qui a le droit d'être à la fois sur France 2 le samedi soir,
01:38 sur M6 tous les midis avec la diffusion de votre chronique d'RTL,
01:42 et indirectement tous les soirs sur TF1 puisque vous écrivez pour Nicolas Campelot.
01:45 - Mais TF1 France 2, chut, personne n'a remarqué.
01:47 - Comment vous faites ? Vous avez de bons arguments ou de bons avocats ?
01:49 - Non, mais personne n'a remarqué. Je n'imprime pas.
01:52 - Aucun ne vous a mis la pression pour que vous fassiez un choix ?
01:54 - Non, je n'ai pas d'exclus. Je n'ai pas de trucs d'exclus, tu vois.
01:57 - On se rend bien compte que c'est un petit peu anormal dans ce métier où tout le monde a des exclus pour un oui et pour un non.
02:00 - Mais c'est fou. Tout le monde s'en fout de moi. Je suis partout.
02:04 - Ne vous plaignez pas, mon ami, ça ne va pas durer longtemps.