• l’année dernière
Transcription
00:00 pas plus à Juliette Binoche.
00:02 -Imagine Vincent Lindeau, il marche comme ça,
00:04 langoureusement vers Juliette Binoche,
00:06 il se fait attaquer par des ninjas de part et d'autre.
00:08 Là, il se passe quelque chose !
00:10 Là, là, là, là, oui ! Là, on fait des entrées !
00:12 -J'ai pas d'accord !
00:14 -C'est pas ça que tu as fait !
00:16 -Juliette ? -C'est des entrées !
00:18 -Oui, c'est vrai. Mais...
00:20 Vous m'attendez pas à cette intervention !
00:22 (Rires)
00:24 -Ca a fait réagir, vous comprenez ?
00:26 Franchement, ce petit coup de gueule,
00:28 c'est classe de la part de Juliette Binoche,
00:30 même si elle a continué sur Instagram.
00:32 -C'est drôle, surtout.
00:34 Et puis elle lui dit "T'as pas vu le film, en plus ?"
00:36 Il était formidable, Jamel.
00:38 Il a fait une cérémonie formidable.
00:40 C'est pas que je comprends,
00:42 c'est que...
00:44 Il a parlé de contradiction,
00:46 avec une réalité, aujourd'hui.
00:48 On sait qu'il y a une baisse de fréquentation.
00:50 Moi, je pense pas
00:52 que les plateformes
00:54 vont tuer le cinéma.
00:56 Je crois pas.
00:58 Je crois que le cinéma, c'est quelque chose
01:00 qui durera, parce que rien n'est comparable
01:02 à l'atmosphère d'une salle.
01:04 C'est de l'émotion, c'est autre chose.
01:06 Mais on a eu un monde,
01:08 on était inquiets, bien sûr,
01:10 en sortant de ce Covid,
01:12 de voir que tout un panel de la population,
01:14 les gens qui se déplaçaient,
01:16 ne venaient plus.
01:18 Ils ont pris une habitude confortable,
01:20 mais on la reprend, cette habitude.
01:22 Mais j'ai trouvé très super
01:24 que j'ai demandé à Juliette Binoche
01:26 de réagir.
01:28 C'est bien de réagir, il faut plus.
01:30 - Oui, il faut plus réagir.
01:32 Juliette Binoche, que vous retrouvez au cinéma,
01:34 dans un film qui sortira bientôt en salle,
01:36 qui s'appelle "Le pot au feu"

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