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Transcription
00:00 C'est Roselyne Bachelot, l'affaire Palmad, Pierre Palmad, victime hier soir d'un AVC, je le rappelle, hospitalisé désormais au Kremlin 17, il n'est plus en soins intensifs ce soir.
00:08 La justice, je le rappelle également, doit dire demain si elle réclame son placement en détention provisoire.
00:14 Et vous vous intéressez, Roselyne, donc à l'écho médiatique rencontré par cette affaire.
00:19 Oui, un écho médiatique, c'est assez drôle d'ailleurs. Enfin, c'est drôle si on veut, quand on sort un peu, qu'on rencontre des copains, alors bien sûr la première réaction,
00:27 l'affaire Palmad, on en parle trop. Évidemment, le dîner tourne autour de ça, c'est vraiment le bal des hypocrites.
00:35 Alors bien sûr, on sait bien que l'aspect people de l'affaire, le feuilletonnage aussi, créé du buzz dans l'opinion publique, mais je pense qu'il faut aller au-delà,
00:45 au-delà de cette écume. Qu'est-ce que ça nous dit ? Ça nous dit d'abord que notre société française est traversée par une sorte de haine des riches.
00:55 Et chaque fois qu'il y a ce genre d'affaires people, derrière, par définition, le riche est quelqu'un de mauvais, qui non seulement vole les pauvres, mais leur veulent du mal.
01:09 Et on se souvient de l'affaire du juge Pascal et de la petite Brigitte de Webre, où forcément, c'était le notaire qui était coupable et pas... En fait, c'était pas vrai.
01:20 Donc là, c'est en résonance avec tout ce qui se passe sur la haine des milliardaires, la haine des gens qui ont de l'argent, tout ça.
01:28 Finalement, c'est quelque chose de très incrusté dans la société française. Ensuite, on se délecte de l'identité des personnes qui sont impliquées et, en particulier,
01:39 qui ont des prénoms qui signent l'immigration. Et là, évidemment, le sous-texte du racisme, de la haine de l'autre est là bien présent.
01:51 Troisième chose qui est dite, c'est les problèmes de justice, de justice qui ne serait pas la même pour tous et qui favoriserait les riches.
02:01 On voit bien que tout au long de cette affaire et sur les réseaux sociaux... Ah oui, bien sûr, comme c'est Palma, il va s'en tirer. Il aura pas la même justice que les autres.
02:12 Et puis le quatrième signe, c'est évidemment cette crainte avec cette histoire de chemsex, de cocaïne. C'est le sentiment que tout augmente dans les rayons des supermarchés.
02:25 Mais qu'il y a une chose qui n'augmente pas, c'est la cocaïne et que là aussi, on est sous le... Comment dirais-je ? Dans un contexte d'influence mauvaise
02:33 où nous perdons notre propre volonté parce que derrière, il y a des trafics et des trafiquants. Donc tout ça, ça dit des choses très fortes sur la société d'aujourd'hui.

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