• l’année dernière
Le Paris Saint-Germain a assommé l’Olympique de Marseille ce dimanche soir à l’Orange Vélodrome. Auteur d’un doublé, qui lui permet d’égaler le record d’Edinson Cavani, et d’une passe décisive, Kylian Mbappé a été exceptionnel.

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Transcription
00:00 Mbappé, on va se pencher plus précisément sur son cas.
00:03 Deux buts, une passe décisive, meilleur buteur de l'histoire du club à 24 ans.
00:07 Il a fait sa loi ce soir.
00:09 Il a fait sa loi, il a été fabuleux.
00:12 Il montre qu'il est revenu à son meilleur niveau après sa blessure, son absence.
00:17 Il n'y a même pas tant de latence avec lui finalement, parce que depuis qu'il est revenu,
00:19 il marque but sur but.
00:20 Depuis qu'il est apparu contre le Bayern, il a donné un coup de boost à toute l'équipe.
00:25 Contre Lille, incroyable. Contre Marseille ce soir, il a fait exactement ce qu'on attendait de lui.
00:31 Avec une grande efficacité en plus.
00:33 Donc 9, une note totalement méritée.
00:35 Il aurait même pu en mettre un ou deux de plus.
00:37 Menace constante, permanente, horrible la vie pour les défenseurs marseillais.
00:42 Donc que demander de plus ? Match quasiment parfait.
00:45 On commence à s'y habituer, à chaque fois on l'attend dans les grands matchs.
00:47 Et à chaque fois, il est présent.
00:48 Je pense que de match en match, on a encore...
00:51 Franchement, à chaque fois que mon équipe affrontera Mbappé, t'as peur en fait.
00:56 Mais t'as vraiment peur.
00:57 Et je pense que peu importe le défenseur que tu as dans ton équipe actuellement,
01:01 n'importe quel club a peur de Mbappé.
01:03 Mais vraiment peur.
01:04 Je pense que le mot...
01:05 La question avait été posée avant le Bayern, si c'était sa présence sur le banc,
01:08 pourrait même faire peur aux joueurs adverses.
01:09 Mais c'est ça un peu.
01:11 C'est ce qui s'est passé contre le Bayern.
01:12 Dès qu'il est rentré, avant même qu'il ait ses premières occasions contre le Bayern,
01:16 il rate même ses premières passes.
01:18 Sauf que tout change.
01:20 Donc voilà, il amène un surplus d'espoir à son équipe en plus.
01:25 Il a été noté à 9 sur la rédac de Foot Mercato.
01:28 Bon, je pense que le 10, on se le réserve pour les quadruplés,
01:31 ou les demi-finales, les finales de Ligue des Champions.
01:34 On ne sait pas, mais bon, match quasiment parfait.
01:36 Vous l'auriez mis combien vous dans le chat à Mbappé ?
01:38 Est-ce que c'est mérité pour vous un 9 ?
01:39 Est-ce que vous l'auriez mis peut-être plus, peut-être un peu moins ?
01:41 Pour vous, c'est la note qui mérite ?
01:44 Tu peux me mettre 9, 10, je m'en fiche un peu.
01:46 Il a craqué.
01:50 Ce que je ressens, ce qu'il m'a fait, comment il m'a fait souffrir ce soir,
01:54 je pense que tu peux me mettre 9, 10.
01:56 Paulioc 51, il nous dit 9 parce qu'il rate 3 occasions.
02:00 Ça me rappelle le quadruplé qu'il avait mis à Lyon,
02:04 on lui reprochait, il ne lui avait pas un avramis 7.
02:06 Perso, pour moi, le 10, c'est quasiment impossible.
02:08 Le 10, c'est dire, ah, parfait, il n'a pas raté une passe, un contrôle.
02:12 Finale de Coupe du Monde, s'il la gagne.
02:13 On est d'accord ou pas ?
02:15 Il y a beaucoup de déchets techniques en premier,
02:18 mais on va pas revenir sur le match.
02:20 C'est un peu loin, mais oui, effectivement, 9, 10.
02:24 Moi, si j'étais sur les notes ce soir,
02:26 je pense que je lui aurais mis 10 aussi pour le symbole du record.
02:30 Et parce que c'est l'OM, il y a un contexte,
02:31 Vélodrome, Cribs, on en a parlé, mais finalement,
02:34 pour la minorité des personnes qui ont en douté encore,
02:36 je pense que c'est plus que jamais l'équipe de Mbappé.
02:38 On le voit tactiquement, techniquement.
02:40 Je ne sais pas s'il y en a encore qui pensait que c'était Messi ou Neymar,
02:42 mais en tout cas, là, on a le symbole parce qu'on l'a dit,
02:45 tactiquement, il apporte cette peur en profondeur
02:47 et ça a fait très mal en plus à ce système de trois défenseurs
02:50 que l'OM maîtrise normalement.
02:53 Mais quand un mec si fort, techniquement si rapide,
02:55 il prend les espaces, on l'a même vu décrocher,
02:58 personne ne le suivait.
02:59 Donc, en fait, il a fait la prestation complète en attaque.
03:03 On ne peut rien dire.
03:03 Le truc, en fait, c'est que c'est terrible pour Marseille
03:06 parce qu'après le match en Coupe de France,
03:08 on se disait si il y avait eu Mbappé,
03:11 ça aurait été un carnage parce qu'il y avait tellement d'espaces.
03:13 Et c'est exactement ce qui s'est passé.
03:15 Et le truc, c'est qu'il affronte pas des équipes
03:16 tous les week-ends en Ligue 1
03:18 qui défendent aussi haut avec la volonté de jouer.
03:21 Donc là, il s'est régalé dès le début du match.
03:23 Voilà, son premier but, c'est le premier appel en profondeur.
03:26 Il est bien servi, il se régale, mais il n'y a aucun plan anti-Mbappé.
03:30 Pour le coup, ça, on l'a bien vu qu'il n'y avait pas de plan anti-Mbappé.
03:33 En plus, le but qu'il met, il avait déjà mis un but similaire au Vélodrome.
03:35 Je ne sais pas si vous vous rappelez.
03:37 Il y avait Camara à la course avec lui.
03:39 Par contre, c'est peut-être sur ce genre de choses qu'on peut peut-être questionner.
03:41 On en a parlé, ce n'est peut-être pas une erreur.
03:43 On en a parlé beaucoup en introduction.
03:45 Mais là, de mettre un rongier qui n'est pas un défenseur de métier,
03:49 finalement, il ne restait que deux défenseurs centraux à la fin.
03:51 C'est sûr que c'est beaucoup plus facile.
03:52 Par contre, quand tu es défenseur, de contenir Neymar et Messi
03:54 qui jouent dans les pieds, qui vont quasiment jamais reposer en profondeur,
03:57 de leur coller aux fesses et de mettre le pied et dégager le ballon,
04:00 c'est beaucoup plus facile qu'un mec qui fait une course transversale
04:03 comme ça dans le sens de la profondeur.
04:05 C'est impossible.
04:05 L'appel qu'il fait pour le premier but, souvent on dit l'appel crée le but.
04:09 Mais là, c'est vraiment sans l'appel.
04:11 Il n'y a rien. L'appel, il n'est exceptionnel.
04:12 Même moi, je peux lui faire la passe en profondeur.
04:14 Elle est évidente. Il y a des espaces comme pas possible.
04:16 Il part de la gauche, il fait tout le terrain.
04:18 Il y a des espaces comme pas possible.
04:18 Mais quand Messi a le ballon, le déplacement d'Mbappé provoque tout le but.
04:22 Bien sûr, son appel est très bon, mais il va là où il y a le plus de place.
04:27 Ce que je veux dire, c'est que c'est évident.
04:29 Il n'y a pas un appel génial.
04:31 Ça ne vous fait pas peur, Mbappé dépendance ?
04:34 Non.
04:34 Ou est-ce qu'en tant que Parisien, il y a un moment aussi où il faut assumer.
04:39 Dire que c'est son équipe, on lui laisse les clés.
04:41 Et tant pis, on assume.
04:43 Moi, je l'avais déjà dit dans je ne sais plus quelle émission.
04:45 Je crois que c'était après le Bayern ou quoi que ce soit.
04:47 C'est à la fois magnifique d'avoir un joueur comme ça dans son équipe, mais...
04:51 Ne me crache pas.
04:54 Il a fait un tac gratos.
04:56 Assume Alexandre Diabaud.
04:59 Il y a 3000 personnes là.
04:59 Je ne sais plus quelle émission, mais on a fait beaucoup quand même.
05:02 C'est vrai, on voit toutes les semaines.
05:04 Plusieurs fois maintenant, deux fois par semaine.
05:06 Mais oui, on disait, c'est à la fois positif d'avoir un joueur aussi fort dans son équipe.
05:10 N'importe quel coach ou footballeur aimerait jouer avec Mbappé.
05:13 Mais le revers de la médaille, c'est que pour un club comme le PSG,
05:15 c'est assez inquiétant, en fait, finalement, effectivement, d'avoir une dépendance à ce point là.
05:19 C'est un peu le revers de la médaille.
05:20 C'est inquiétant quand tu es dépendant à quelqu'un qui te fait gagner.
05:22 Ça va comme dépendance.
05:23 Oui, mais gagner comment ?
05:24 Même dans les années à venir, il te fait tout le temps gagner.
05:27 Quand est-ce qu'il ne fait pas gagner le PSG, Mbappé ?
05:29 Quand est-ce qu'il ne répond pas présent ?
05:30 Il fait tout le temps gagner.
05:31 Ça y est, non !
05:32 Si, si, Ra...
05:33 Oh là là là !
05:34 Oh là là là !
05:35 Il avait 19 ans !
05:36 Non, mais ça, ça devient entendre des Parisiens défoncer.
05:39 Il était sur le terrain quand on s'est fait éliminer par Manchester United.
05:41 Il était sur le terrain quand on s'est fait éliminer par le Real Madrid.
05:44 Il était sur le terrain dans plein d'autres moments.
05:46 Il a 36 ans maintenant !
05:47 D'accord.
05:48 Sur un ratio.
05:49 Le Real Madrid, il est exceptionnel les deux matchs ?
05:51 Non, non, je te parle du Real Madrid il y a 4 ans.
05:53 Il avait 19 ans, il venait d'arriver.
05:55 Non, c'était déjà la deuxième ou troisième année.
05:56 Je ne sais plus.
05:57 Et il avait été...
05:58 Bien sûr, depuis, il a pris encore plus en confiance et en qualité.
06:01 Et voilà, il s'impose comme le patron de l'équipe.
06:03 Il aura forcément un exemple de foot pour te le dire, mais globalement, il fait gagner
06:07 Paris.
06:08 Et puis, on parle de dépendance et problèmes de dépendance.
06:10 Je ne sais pas, il y a un club comme le Barça ou le Real qui ont été dépendants de Messi
06:13 ou Ronaldo ?
06:14 Toi, t'as triché, t'es allé voir sur le tchat, hein ?
06:15 Ah non ?
06:16 Dis la vérité.
06:17 C'est ça le tchat.
06:18 Ok.
06:19 Non, parce que, attends, je te coupe, parce qu'à Sugarfoot, il nous dit le Real Madrid
06:20 était dépendant de CR7, Messi était dépendant du Barça.
06:23 Donc, je ne sais pas si t'allais aller sur ça.
06:24 Non, non, non.
06:25 Mais tu vois, si tu veux apporter un contre-argument aussi à ça, le Real Madrid aussi l'a gagné
06:28 l'année dernière avec une incroyable équipe collective.
06:32 Forcément, il y a un Benzema en feu.
06:33 Si ce n'est pas Benzema, il n'y a pas de Bar en Ligue des Champions.
06:34 Oui, mais là, c'est la section collective.
06:35 Non, mais, je veux dire...
06:36 Là, avec les équipes les plus fortes, il y a une individualité incroyable dedans.
06:39 Benzema a dit "c'est le ballon d'or du peuple".
06:41 Ça veut dire que c'était collectif.
06:43 Non, mais, attendez, là, comprenons-nous sur le terme "dépendance".
06:46 Le mot "dépendance", c'est parfait.
06:49 On est en train de faire un débat parallèle.
06:51 Là, on parle de dépendance au PSG parce que cette saison, quand Mbappé n'est pas là,
06:56 le niveau du PSG, on ne va pas refaire le monde.
06:59 On en a longuement parlé ces dernières semaines.
07:01 Il est cataclysmique quand il n'y a pas Mbappé.
07:03 Et c'est inquiétant.
07:04 C'est-à-dire qu'on a une équipe qui repose essentiellement sur Mbappé.
07:07 Et les joueurs autour de Mbappé sont forts ou réguliers seulement quand Mbappé est là.
07:11 Mais c'est plus structurel qu'autre chose.
07:13 Parce que dans la construction de l'effectif, il n'y a pas d'autres joueurs offensifs
07:17 capables de demander de la profondeur.
07:19 Même Etiket est du mal à le faire.
07:21 Il essaie de toucher un maximum de ballons, il veut être dans les circuits de passes, etc.
07:24 Il veut faire de la talonade avec Neymar et Messi.
07:26 Ce n'est pas le même niveau, tout simplement.
07:28 Mais bien sûr que là, Mbappé est composé comme le patron de l'effectif.
07:31 Je pense que Messi et Neymar ont compris que ça serait comme ça.
07:34 Si ça se passe comme ça, et qu'ils ont tous compris qu'il est en bonne forme et en bonne santé,
07:39 PSG peut espérer retourner la situation en Ligue des Champions et gagner le titre en Ligue.
07:44 Bien manger, bien dormir.
07:46 Dans le chat, on nous a dit aussi prestation XXL du Ballon d'Or.
07:51 Je ne sais pas si on parlait de Mbappé ou du prochain Ballon d'Or.
07:56 Je ne sais pas si on parlait de Mbappé ou de Messi.
07:59 Pour le coup, ça va être un vrai débat.
08:00 On aura hâte de parler de ça dans les prochaines émissions, dans deux ou trois mois.
08:03 Mais c'est vrai que ça va être largement discutable.
08:05 [Musique]

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