• il y a 2 ans
Après la victoire contre l'Écosse (32-21), Fabien Galthié a insisté sur l'importance de ce succès bonifié et a défendu Mohamed Haouas, exclu en début de match.

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Transcription
00:00 On est très très heureux de l'avoir emporté, quel que soit le scénario du match, quel que soit le contenu.
00:06 On est très heureux pour diverses raisons, notamment parce que, un, il y a la victoire, et deux, à 4 minutes de la fin, on a 3 essais à 3,
00:17 on a choisi de marquer pour aller chercher le bonus offensif, de prendre un point de plus et de leur enlever le bonus défensif.
00:27 Et donc, les 4 dernières minutes nous ont permis de réaliser cela.
00:33 Oui, c'était le scénario qu'on avait étudié la veille, on a toujours une réunion scénario.
00:39 Et la question était, donc hier, avec les leaders, on a dit, on a 3 essais, il reste 4 minutes, et on a 4 points de l'écart.
00:51 Et donc, nous avons décidé d'aller chercher le bonus offensif, pour plein de raisons, qu'on ne va pas étaler là,
00:58 mais en pensant aussi qu'on pouvait perdre le ballon, c'est ce qui est arrivé, parce qu'on n'a pas marqué de suite.
01:03 Mais dans cette zone-là, si on est bon, ça demande beaucoup d'efforts à une équipe pour sortir, même si elle reprend la possession,
01:11 de sortir bien à 4 minutes de la fin du match. C'est possible, attention.
01:14 Et c'est le choix qu'on avait fait.
01:17 Nous avions fait.
01:19 À court terme, pour lui, déjà, ça le sort du match. Nous, ça nous fait passer à 14, et il va être suspendu, je ne sais pas.
01:29 Moi, le geste, j'ai envie de vous dire que c'est une position défensive qui est très dure à tenir.
01:39 C'est-à-dire que vous défendez votre ligne de but, et les avants, ils sont tous en bascule avant.
01:43 C'est-à-dire qu'il faut qu'il déclenche pour dominer la collision. C'est ce qu'il a fait.
01:52 Sauf que quand il s'est baissé, le demi-mullet qui est parti côté fermé s'est baissé aussi.
01:58 Et donc, dans les attendus, quand on qualifie un carton rouge, c'est d'abord, est-ce qu'il y a de l'espace, est-ce qu'il y a du temps ?
02:07 Moi, je considère qu'à ce moment-là, il n'avait ni l'espace pour modifier sa position, ni le temps.
02:15 Il est tombé sur un joueur qui était plus bas que lui. Et il a payé cher.
02:25 Nous, on n'a pas sorti Greg pour le faire souffler. On a sorti Greg pour faire entrer un pied droit sur la mêlée suivante.
02:31 Et dans le choix qu'on avait à disposition, on a toutes les possibilités.
02:40 On peut sortir aussi un aîlé ou un autre joueur. C'est très dur pour Greg, surtout.
02:48 Moi, je veux dire qu'il faisait un match qui était top. Il était vraiment dans son match. Il l'avait bien préparé.
02:54 Il était super bien. Et c'est vraiment très frustrant pour lui.
03:02 C'est comme ça qu'on a dû prendre une décision. Bonus offensif et victoire. Donc, on peut qualifier la décision de correcte.
03:09 On y travaille beaucoup. En tout cas, ce cerveau, il a eu beaucoup de mots de tête.
03:15 Parce que c'est un match où tu fais parfaitement. On sent que l'équipe est en place et que tout est contrôlé.
03:22 Ça nous amène jusqu'à 19-0, je pense. Et un carton rouge contre un.
03:28 Ensuite, il y a d'abord l'action qui nous amène près des lignes.
03:33 Ça, c'est un point d'amélioration parce que si on n'est pas là, peut-être qu'il n'y a pas aussi cette faute là.
03:37 Vous savez, c'est une succession de causalité et d'effets de causalité.
03:40 Donc, peut-être que si on n'avait pas été à ce moment-là à défendre une pénaltouche, ça aurait été mieux.
03:46 Mais sauf que c'est le cas. Donc après, il a fallu pour les meneurs de jeu,
03:51 sans que Greg, par exemple, sur tout le lancement de touche, il est souvent détaché.
03:55 Il y a une sorte d'axe sur lequel on s'appuie. Il a fallu s'adapter.
04:03 Et en fait, à partir de là, tout le match a été une affaire d'adaptation.
04:06 Parce qu'ensuite, on a clairement eu des phases très difficiles qu'on pourrait qualifier de temps fort et corsé, clairement.
04:15 Et aussi, paradoxalement, tous nos temps forts, on n'a pas pu être récompensés,
04:23 comme je pense à l'essai juste avant la mi-temps sur le contre de Charles Olivon.
04:29 Il n'y a pas essai, mais c'est un moment où on a en tout cas une touche à jouer à sa main de la ligne.
04:34 On ne la jouera pas. Je pense aussi à l'état du mortier.
04:38 S'il plonge, il a essai. Il ne plonge pas. Et tout ça, ça a été bien mené.
04:42 Donc on a eu, ça vous en parlerez ensuite avec Antoine, puisqu'il est au cœur de la réflexion,
04:48 on a eu beaucoup de temps à gérer qui étaient parfois des temps très difficiles,
04:54 où les écossais étaient dominants et inversement.
04:59 Au final, quand tu prends un bonus offensif face à l'Ecosse, comme je l'ai dit au jour,
05:05 je pense que c'est la meilleure équipe écossaise de tous les temps.
05:09 Pourquoi ? Parce qu'ils ont récupéré les frères Gré, qui étaient des grands joueurs,
05:13 mais qui ont eu un passage à vide.
05:15 Ils avaient Amis Watson, Réchi, les frères Fagerstorm, les Elie, Aug, Russell qui est en feu.
05:25 Au centre du terrain, ils ont un équilibre incroyable.
05:28 Ils venaient de gagner deux équipes majeures avec le bonus offensif.
05:32 Donc en plus, en confiance.
05:34 Il a fallu gérer ça aussi pour notre groupe de stratégie et d'organisation.
05:40 Moi, je n'étais pas sur le terrain, mais Antoine était au cœur de l'action pour le commenter.
05:47 Pour le moment, la moitié des questions concernent le carton rouge au moment où on voit,
05:50 ce qui est un fait de jeu et une sanction qu'on ne conteste pas et que je vous ai expliqué.
05:56 Pour le moment, ça s'arrête là.
05:58 Vraiment, je n'ai qu'une envie, c'est de l'encourager.
06:00 J'ai vraiment envie de le protéger.
06:04 Nous avons envie de l'aider.
06:06 Il fait partie de l'équipe.
06:08 Il n'y a pas un joueur qui vit autre chose de différent.
06:12 Il était dans l'équipe qui menait 19 à 0 face à l'Ecosse.
06:16 Il n'y a rien là-dessus.
06:20 Sur ce chemin-là, la seule chose que je peux vous dire, c'est qu'il fait partie de l'équipe et nous le protégerons.
06:27 En tout cas, par rapport à ce type de questions, il n'y a rien à dire à part qu'on va l'accompagner, on va l'aider.
06:34 Il va être suspendu, je ne sais pas.
06:36 Peut-être que Viniatonio a pris deux matches.
06:38 Je ne sais pas, je ne peux pas juger.
06:41 Je vous dis qu'il n'y a pas de temps, il n'y a pas d'espace par rapport à son geste.
06:44 Et en plus, il se baisse.
06:45 Sauf qu'il tombe sur quelqu'un qui est plus bas que lui.
06:47 La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'aujourd'hui, c'est un joueur qui fait partie de l'équipe de France
06:56 et qui a gagné face à l'Ecosse avec le bonus offensif.
06:58 Je regarde les matches comme vous, et par exemple, l'Irlande en Italie, à 10 minutes de la fin, il y a 7 points d'écart.
07:07 Les Italiens ont un temps fort et le match n'est pas plié encore.
07:11 Nous, en Irlande, un peu moins de 10 minutes de la fin, il y a 6 points d'écart.
07:16 On a des temps forts et le match n'est pas plié.
07:18 Hier, Angleterre a payé deux galles, c'était un peu le même scénario.
07:23 Les Écossais, en Angleterre, ont gagné en Angleterre avec le bonus offensif.
07:28 Jusqu'à 4 ou 5 minutes de la fin, il y a 3 essais partout et ça peut basculer pour chacune des équipes.
07:34 En fait, il y a peu de matchs qui semblent...
07:39 On va dire les Anglais chez eux contre l'Italie, les Écossais chez eux contre les Galois.
07:46 Et encore, ça fait 4 essais à deux pour les Anglais, Sam Lutti contre l'Italie.
07:54 Et ensuite, vous avez les Irlandais qui ont attaqué très fort la compétition en assommant les Galois chez eux.
08:02 Donc, il y a quelques matchs où le match, par rapport à ce que vous dites, s'est plié.
08:08 Mais sinon, tous les matchs se jouent à 5 ou 6 minutes de la fin.
08:13 Les équipes sont roue dans roue jusqu'à la 70ème.
08:18 C'est peut-être une tendance aussi qui montre que ce tournoi, chaque match est une sorte de finale à jouer.
08:29 En tout cas, c'est ce que nous on ressent et ce qu'on vit de l'intérieur.

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